Devoir de Philosophie

Analyse chapitre 8, première partie Madame Bovary.

Publié le 11/09/2006

Extrait du document

bovary

Dans le chapitre 8 le narrateur décrit la fête dans le château à laquelle Charles et Emma avaient été invités.  C’est un chapitre où la description est très minutieuse, à telle point que le lecteur sent qu’il est à côté d’Emma. On se sent étonné du luxe à l’égal de Mme Bovary. On sent comme si Cinderella entre dans le château enchanté.    L’inutilité du détail que comme nous avons lu chez Barthes va devenir utile, c’est l’effet du réel.    Toute la description sert à :    - En tant que lecteur produire la sensation qu’on peut observer tout ce qu’Emma voit    - Remarquer la différence entre le monde d’Emma et celui auquel elle est en train d’entrer (la différence entre la bourgeoisie et l’aristocratie)     Des le début on put voir l’opposition de classes, l’opposition de l’image du château et le boc de Charles, car en italiques le narrateur dit « Le boc de Charles « boc est une sorte de cabriolet ouvert, donc ce n’est pas la carrosse d’un aristocrate mais d’un bourgeois    ➢ -la différence entre la bourgeoisie et l’aristocratie se donne à travers l’opposition ancien /nouveau :    • Le château « de construction moderne «, séparé par une rivière de l’ancien château veut impliquer que d’un côté se trouvent les vestiges d’une époque féodale qui s’écroule comme l’ancienne aristocratie elle- même et d’autre côté le château nouveau où l’aristocratie cherche la bourgeoisie pour survivre.    • Dans la salle de billard elle voit des grands cadres dorés. Son regard s’arrête sur l’inscription de deux tableaux, sur lesquels elle lit qu’ils appartenaient à l’aristocratie et qu’ils étaient morts en bataille (le dernier a la fin du XVII siècle). Et le narrateur continue en disant «  et après on distinguait à peine ceux qui suivaient «. A mon avis c’est une manière de remarquer que la vraie aristocratie commence à décliner à partir du XVII siècle.    • Au bout d’une table parmi les femmes se trouve le beau-père du Marquis. Emma voyait en lui « quelque chose d’auguste « et le narrateur ajoute «  il avait vécu à Cour et couché dans le lit de la reine «. Donc, toute la valeur qu’Emma trouve dans l’aristocratie est extérieure et liée aux plaisirs et malgré l’aspect phtisique du beau-père du marquis il semble « auguste «. Le lignage est dans le sang.    ➢ Toute la description dans le chapitre est extérieure ce qui veut signifier qu’Emma suppose que si elle pouvait avoir cette « allure «, elle ferait partie de ce monde aristocratique. C’est cela le problème de la bourgeoisie de l’époque qui voulait obtenir par l’argent, ce que les riches avaient par lignage.    ➢ Emma commence à découvrir un monde qui ne connaissait pas Elle commence donc la description de l’intérieur du salon, et surtout de la table et de la nourriture, qui était aussi un symbole de richesse. « les pattes rouges des homards dépassaient les plats, de gros fruits dans les corbeilles à jour s’étalaient sur las mousse, etc.… «    Et deux paragraphes après le narrateur reprenait : «  Elle n’avait jamais vu de grenades ni mangé d’ananas. Le sucre lui parut plus blanc et plus fin que d’ailleurs. «. Elle commence ainsi à faire des comparaisons avec ce qu’elle connaissait.    ➢ L’opposition de l’élégance de Charles et les hommes du salon quand elle décrit :    « Hommes à figure grave, le menton pousse sur de hautes cravates. Décorés tous qui souriaient silencieusement « (dans le billard)    « Le pantalon de Charles le serrait au ventre «    Et plus tard dans le salon,  « Quelques hommes dissémines de vingt-cinq à quarante ans…Leurs habits, mieux faits, semblaient d’un drap plus souple, ramenés en boucle vers les tempes, lustrés par des pommades plus fines. (on peut voir l’utilisation de « plus « la comparaison constante qui existe entre les deux mondes.  Et finalement il y a une phrase qui résume tout : « Ils avaient le teint de la richesse «    ➢ Emma croit qu’elle peut jouer le rôle d’aristocrate mais elle a conscience que son mari n’appartient à ce monde aristocratique et elle sent un certain mépris envers lui:    « Emma fit sa toilette avec la conscience méticuleuse d’une actrice à son début «      « Danser ?, on se moquerait de toi, reste à ta place «    Quand ils entrent dans le salon, Charles veut l’embrasser sur l’épaule et Emma lui dit  «  Laisse-moi, tu me chiffonnes «    ➢ La première fois qu’Emma danse le narrateur coupe la description de la musique avec le bruit des louis d’or. L’argent est toujours présent.    «  Un sourire lui montait aux lèvres à certaines délicatesses du violon, qui jouait seul, quelquefois quand les autres instruments se taisaient, on entendit le bruit clair des louis d’or qui se versaient cote, sur le tapis des tables «.    ➢ Elle observait tout, d’abord a été la description du château, et dans le salon, les invités. , les flacons a bouchons d’or, garnitures à dentelles, broches de diamants. Tout l’aspect extérieur reflétait la richesse    A propos du caractère des invites le narrateur dit qu’Emma remarque « la brutalité particulière que communique la domination des choses à demi faciles, dans lesquelles la force s’exerce et où la vanité s’amuse, le maintient de chevaux de race et la société de femmes perdues.    ➢ Il y a une opposition entre l’air chaud mélange du parfum de fleurs a son arrivée et « L’air lourd « de fête. Emma écoutait les conversations, mais elle ne comprenait pas tout ce qu’on disait, l’air devint « lourd «    ➢ « un domestique monta dans une chaise et cassa deux vitres, au bruit des éclats de verre Mme. Bovary tourna la tête et aperçut dans le jardin contre les carreaux, des faces des paysans qui regardaient «. « Alors le souvenir des Barteaux lui arriva et elle se revit elle-même «    .  A ce moment-là Emma rentre dans la réalité, et elle voit son père et à elle-même reflété dans les visages des paysans.    Mais dans la situation où elle se trouvait, sa vie passé s’évanouit, elle était où elle voulait être et autour du bal, il n’y avait plus que d’ombre « Rien n’importait, seulement qu’elle était là.    ➢ D’abord le narrateur avait décrit le château, la nourriture, après les invités, maintenant il reprend la description de la nourriture.    « toutes sortes de viandes froides…. «    ➢ En contrepartie à tout cela qui semblait d’un comte de fées elle aperçoit Charles qui dormait à demi, le dos appuyé contre une porte.    ➢ A trois heures le vicomte l’invite à danser une nouvelle fois, ils commencent à danser rapidement. Dans la description, il y a une sorte de rapport sexuel    «  Emma par le bas, s’éraflait au pantalon, leurs jambes entraient l’une dans l’autre, il baissait baissait ses regards vers elle, elle levait les siens vers lui (et puis une trompeur la prenait, la situation, elle se trompait dans la danse parce que ses sentiments la surpassaient) et un instant s’appuya la tête sur sa poitrine «    ➢ Quand elle ouvrit les yeux, le vicomte demandait à une autre dame si elle voulait danser    Emma se rend compte que la dame savait danser mieux qu’elle.    ➢ Quand la fête finit l’expression à propos de Charles «  les genoux lui rentraient dans le corps « remarque qu’il n’était pas fait pour ce monde.    ➢ Emma accoudée sur la fenêtre voulait prolonger ses sensations, elle aurait voulu que la nuit ne finisse jamais, « l’illusion de cette vie luxueuse «    ➢ A l’aube elle regarda les fenêtres du château, elle aurait aimé prendre la place des autres invités.    ➢ Après le déjeuner on se promène dans le jardin. « Le marquis pour amuser la jeune femme la mena voir les écuries. «  qui luisait a l’œil comme le parquet d’un salon «    On voyait le luxe dans les écuries aussi.    ➢ Charles, cependant, alla prier un domestique d’atteler son boc « Ce « cependant « montre que Charles vit dans un monde parallèle à celui d’Emma.    ➢ Quand ils partent, Emma ne regardait que les roues. La description du boc, la fait aussi sentir la réalité dans laquelle Emma vivait. Le boc marque la différence de classe de nouveau.    ➢ Quand ils étaient sur les hauteurs de Thibourville des cavaliers passèrent en riant, avec des cigares à la bouche. Emma crut reconnaître le Vicomte. Elle se détourna, et n’aperçut à l’horizon que le mouvement de tètes…. Par un instant fugitif le Vicomte avait passé auprès d’elle comme le fête dans sa vie.    ➢ Charles voit les cigares par terre, il les ramassa. Emma lui dit : «  Tu fumes donc ? «On peut voir aussi une opposition comme elle décrit les cavaliers qui passent et Charles.    ➢ Quand ils arrivèrent chez eux. Le diner n’était pas prêt, donc Emma chasse Nastasie. Emma continuait à jouer son rôle d’aristocrate. Et quand Charles lui demanda si elle va vraiment la chasser, elle lui répond « Qui m’empêche «. C’est une manière de mépriser Charles, son opinion ne valait rien.    ➢ Quand Charles essaie de fumer, la description est pathétique. Il crache à toute minute, se reculant à chaque bouffée. Emma lui dit «  Tu vas te faire mal « dédaigneusement, puis elle prend le porte-cigares et le jeta au fond du placard. Elle inconsciemment continuait à faire des comparaisons entre les hommes du château et Charles.    ➢ Sa vie avait changé. Son voyage au château avait produit « un avant et un après « de ce moment.  «  avait fait un trou dans sa vie «. Mais elle connaît sa réalité, se résigne partiellement et garde dans la commode sa toilette et ses souliers de satin «.    ➢ Emma se résigne mais pas totalement, le narrateur dit que les souliers étaient comme son cœur. La semelle s’était jaunie à la cire du parquet. Son cœur au frottement de la richesse s’était placé dessus quelque chose qui ne s’effacerait pas «    ➢ Emma essaie de maintenir dans sa mémoire les souvenirs, la plupart s’effacèrent, mais le regret lui resta. «

bovary

« en l'absence de son père il peut dire « ma maman à moi ».

Il joue à l'enfant modèle, il est en âge d'entrer dans l'âge de raison,lorsqu'il n'est pas rationnel il choisit de fuir.

Il masque ses sentiments pour ne pas les assumer.Lucien découvre dans le jardin (la nature est souvent ressentie comme trop pleine ou trop vide) le pouvoir d'indifférence desobjets.

Il les déteste (jalousie) mais commence à s'intéresser à leur structure.

Il est déçu de ne pas avoir de pouvoir sur les objets,il aime être défini par le regard des autres mais les objets sont indifférents.

Lucien découvre en même temps le pouvoir qu'il a etentre dans un phase de test de ce pouvoir Découverte du pouvoir sur les choses et les objets, notamment à travers la violenceSa prise de conscience de la différence entre l'animé et l'inanimé s'accompagne d'une phase d'expérimentation.

Il taille les bras(humain) du fauteuil de son père (le rival) et casse les objets.

Il entre en période sadique : il utilise son pouvoir sur sa mère (aupot, il est en phase sadico-anal) et sur les êtres (il est sadique avec une sauterelle).

Sa perversité est basé sur une curiositéraisonnable.M.

Fleurier rentre du front parce que c'est un patron (critique de l'injustice sociale).

Lucien est entré dans une phase d'apathie, ilcontinue à utiliser son pouvoir sur les gens en boudant.

Le brouillard qu'il a dans la tête est la confusion de son indétermination,qui réapparaît dès qu'il quitte un rôle.

Lucien n'est plus satisfait de jouer un rôleLucien convainc Riri, son cousin, qu'il est somnambule, et par la même occasion se convainc lui-même.

Il est toujours trèsinfluencé par les opinions des autres, il est défini par eux.

Il suffit qu'on lui répète quelque chose pour qu'il y croie.Durant une promenade avec son père, Lucien prend conscience de ce qu'est un chef.

Il apprécie le fait d'avoir du pouvoir sur lesautres, d'être défini par le rôle et d'avoir droit au respect.

Lucien semble toujours inverser les mots respectueux et respectable ; ildonne les mauvaises raisons pour ses actions (ne pas aimer quelqu'un parce qu'il est laid).

Il est en même temps pris dans lesystème : un fils d'ouvrier devient ouvrier, lui fils de chef deviendra chef, on ne peut pas sortir du système.

Le faux ton paternelque prend le père de Lucien en parlant aux ouvriers est un signe des rapports entre ouvrier et patron à l'époque et que Sartredénonce : le patron ne se soucie en réalité pas de ses ouvriers.Lucien semble vivre à l'extérieur de tout, il ne vit pas la guerre, l'école est de la même façon un évènement extérieur.

A l'école, laprise de conscience qu'il est grand provoque un malaise important à cause du regard des autres mais aussi parce qu'il est le signed'un nouveau changement : La prise de conscience du corps provoque un malaise, ce corps « existe ».

L'endormissement de Lucien le rend inerte commeun objet, il « est ».Lucien continue sa scolarité en dormant mais avec de très bons résultats, il est premier ou deuxième dans toutes les branches.

Sesparents déménagent à Paris avec lui, il se réveille pendant un moment, mais le sommeil revient.

Grâce à ses connaissances enanatomie féminine (il avait lu les informations dans un dictionnaire), il a des rapports de puissance à puissance avec le groupe desdéssalés (comportement viril).

Un jour on lui dit qu'il se gobe ; il commence à réfléchir et revoir en pensée une scène très prochede celle de ses parents faisant l'amour.

C'est le déclic et Lucien sort de son sommeil.

C'est la phrase « moi je suis… » quiprovoque ce réveil.

Prise de conscience de l'indétermination, retour de l'angoisse.

« Je n'existe pas »Lucien se questionne sur son existence, il cherche à effacer l'illusion de vivre.

Il veut rédiger un Traité du Néant mais il estdécouragé lorsque son professeur de philo lui dit que le doute était la preuve de son existence.En même temps la situation de M.

Fleurier se détériore.

Les revendications ouvrières d'après la guerre fait son apparition avec lesbouleversements sociaux, les ouvriers commencent à pouvoir accéder à des biens, au grand effarement des bourgeois.

Lesouvriers perdent leur attitude respectueuse avec Lucien et ne le saluent plus qu'à peine ; Lucien n'arrive pas à se déterminer dansle rôle de chef.

C'est alors que Lucien envisage le suicide pour fuir son dilemme existentialiste.

Il s'agit à nouveau d'une attitude defuite.

Il choisit comme arme un petit revolver qui est plus comme un bijou, offert à madame par monsieur (comme lui), ce n'estpas un objet menaçant et il appartient à sa mère.

Lucien est tenté par le rôle du martyre dans la dimension romantique, il joueWerther.

Il ne peut pas être chef (celui qui fait souffrir, qui a le pouvoir), il sera donc le martyre qui souffre.Lorsque Lucien intègre le lycée, il aime la logique d'orgueil, le sentiment de supériorité cultivé, la discrimination des autres qu'ilressent comme un force, l'appartenance nette à un groupe et la détermination qu'elle comporte.

Il est galvanisé par cette force.

La détermination au sein d'un groupe est ressentie comme une forcePourtant cela ne l'empêche pas de dire que ses camarades, individuellement, ne sont pas sympathiques : ils n'appartiennent pas àla même classe sociale que lui.

Un nouvel élève, Berliac, se fait remarquer par ses notes médiocres, le fait qu'il ne travaille pas,qu'il s'habille à la mode, qu'il se fasse aimer en distribuant des cigarettes.

Lucien devient ami avec lui, il entretient un relation trèsambiguë, il se soumet à Berliac.

La relation est sado-masochiste.

Berliac incarne les valeurs peu recommandables de l'époque, larévolte estudiantine, la mode zazou.

Il se fait isoler en quarantaine et Lucien quitte les valeurs de sa classe pour être son ami.Lorsque Lucien se rend chez Berliac, celui-ci lui parle de psychanalyse ; Lucien de comprend pas mais acquiesce.

Il jongle entre des phases de passivité (masochiste) et quelques moments actifs (sadique)Cette mésinterprétation de la psychanalyse conduit Lucien avant tout à avoir peur de lui-même ; les deux disent des bêtises et n'y. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles