Devoir de Philosophie

Analyse Discours de la servitude volontaire

Publié le 11/12/2022

Extrait du document

« D’emblée, la Boétie désespère de libérer les hommes de cette fâcheuse situation, rappelant que « les médecins conseillent bien de ne pas mettre pas la main aux plaies incurables » ligne 1-2, à travers un discours de « guérisseur », il recherche l’étiologie de la maladie qui est la servitude volontaire des peuples. Ainsi, par le biais d’une phrase impérative ligne 5-9 « Cherchons donc par conjecture, si nous en pouvons trouver, comment s’est ainsi si avant enracinée cette opiniâtre volonté de servir, qu'il semble maintenant que l'amour même de la liberté ne soit pas si naturelle.

» La Boétie se montre alors, pessimiste quant à la reconquête de la liberté des peuples. Ainsi, la subjectivité de l'auteur est visible au début du deuxième mouvement.

La formule à la première personne du singulier, « comme je crois » ligne10, « Pour cette heure je ne penserai point faillir en disant cela » ligne 20, exprime explicitement son avis.

L'usage du présent lui permet d'affirmer son point de vue « qu'elle nous apprend » ligne 12, « qui est une question débattue » ligne 18, « il y a en notre âme » ligne 21, « florit en vertu » ligne 23, « s'avorte » ligne 24.

On note aussi la présence d'un indicateur de certitude comme « hors de doute » ligne 10.

Aussi, l’utilisation d’un vocabulaire qui exprime un jugement positif : « les droits que la nature nous a donnés et avec les enseignements qu'elle nous apprend, nous serions naturellement obéissants aux parents, sujets à la raison, et serfs de personne.» ligne 11-14, « qu'il y a en notre âme quelque naturelle semence de raison, laquelle, entretenue par bon conseil et coutume, florit en vertu » ligne 21- 23.

Tout comme le recours aux adjectifs valorisants « obéissants » ligne 13, « naturelle » ligne16, « bon » et « entretenue » ligne 22, viennent également préciser la pensée de l'auteur.

La Boétie considère donc, que l'obéissance aux parents est due et voulue par la nature.

En revanche, la nature nous pousse à la liberté car Dieu nous a créé libres et égaux « c'est cela que la nature, le ministre de Dieu, la gouvernante des hommes, nous a tous faits de même forme, et, comme il semble, à même moule » ligne 26-28.

Ajoutons à cela, la liberté et l'égalité ne suffisent pas à La Boétie; il y ajoute encore la fraternité au niveau du troisième paragraphe du deuxième mouvement de « Puis donc que cette bonne mère … jusqu’à … nous ayant tous mis en compagnie.

» ligne 41-55.

Ici, au niveau de ce paragraphe, La Boétie utilise le pronom personnel « nous » qui rassemble tous les êtres humains en exemplifiant pour convaincre le.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles