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Analyse du poème « L’isolement » D’Alphonse de Lamartine

Publié le 09/09/2018

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Ce poème déclenche chez le lecteur des sentiments de solitude. A travers ces vers il se retrouve dans la nature méditant les paysages surtout avec une description précise du poète, qui exprime ses malheurs pour dire à la fin que la mort et le seul moyen pour s’en débarrasser.

Ce choix prémédité du cadre, valorise les émotions et les états d'esprits du poète ; victime de l’amour, de la mort et d’un monde désenchanteur. Un texte ou le lecteur passe respectivement de la tristesse, au désespoir pour finir dans le suicidaire.

Par le biais de ces thèmes, Lamartine à écrit les premiers lettres de noblesse du courant romantique français, en dépeignant des caractéristiques primordiales mises au service du romantisme. Ainsi, Il a produit dans « les méditations poétique » une référence pour les jeunes romantique de son époque, grâce à des inspirations qu’il a trouvé en creusant dans les quatre sources d’émotions, à savoir ; l’amour, la religion, la mélancolie et la patrie.

A l’instar d’Alphonse de Lamartine, Alfred Musset avec « les nuits » (1935) ou encore Victor Hugo avec les « Les Contemplations » (1956) exprimeront dans des poèmes lyriques, leurs sentiments réjouies ou éplorées dans un cadre qui concernera le temps, ou la nature. Ainsi, ils figurent parmi les grands de la poésie romantique.

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« En parallèle avec ce tableau, une ambiance sonore règne sur les lieux.

Le quatrième quatrain évoque la touche religieuse sur le tableau à travers le son émis par le clocher de l’église « la flèche gothique » vers 13. Une sonorité qui marque les esprits « Le voyageur s’arrête » (vers 15), qui scelle le départ de chaque jour, illustré par cet enjambement « Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts » (vers 16). Le jeune homme installé dans la nature, communique le spectacle qui se passe devant ses yeux.

Dans une scène paisible il exprime ses sensations auditives et visuelles.

Ce cadre champêtre n’est-il pas qu’un moyen pour que le « je » exprime sa mélancolie et ses angoisses ?! ****** La deuxième partie du poème, du cinquième au neuvième quatrain, présente la mise en scène du locuteur dans la nature.

D’abord.

Le dix-septième vers « Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente » qui commence par la conjonction « mais », indique un changement d’humeur et marque une opposition à ce qui était énoncé auparavant, en montrant que le sujet exprime son indifférence et sa froideur face aux effets des paysages.

Aussi les deux premiers vers du septième quatrain « Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, », « Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? » traduisent le dégoût et le déplaisir de la vie par le locuteur, , qui n’est pas divertit par le spectacle. Ce poème introduit une confession de déprime.

Car la présence des pronoms personnels de la première personne du singulier ; Vers 19 « je contemple », vers 23 « je parcours » signifie que Locuteur parle de lui. En outre l’emploie du dix-huitième vers à la forme négative en enjambement du précédent « N’éprouve devant eux ni charme ni transports » souligne la mélancolie du « je ».

Ajoutons l’oxymore utilisée au vingtième vers « Le soleil des vivants n’échauffe plus les morts » met en évidence qu’il se considère parmi les morts. D’autre part l’énonciateur est en introspection.

Il se déplace dans la nature « De colline en colline » vers 21, « Du sud à l’aquilon, de l’aurore au couchant » vers 22, pour montrer qu’il est égaré dans sa mélancolie.

En effet il termine le sixième quatrain par un vers au discours directe ; « Et je dis : « Nulle part le bonheur ne m’attend.

» » (Vers 24), et signale la présence d’un destinataire pour une première fois dans le texte ; qui est l’énonciateur tourné vers lui-même. Lors du septième quatrain, le locuteur etablie le contact avec la nature.

Ainsi les derniers vers du septième quatrain : « Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, », « Un être seul vous manque, et tout est dépeuplé ! » Constitue une exclamation qui est une adresse à la nature personnifié, suivie d’une hyperbole, ce qui exprime sa douleur et révèle la cause de sa déprime provoquée par la perte de sa bien-aimée. Dans le huitième quatrain, le « je » mets l’accent sur sa passivité envers la fuite du temps.

Il le montre en se qualifiant d’indifférent face au temps qui passe : « D’un œil indifférent je le suis dans son cours ». Puis, il se montre plongé dans le désespoir par le biais de ce vers « Qu’importe le soleil ? je n’attends rien des jours.» ou L’énonciateur pose une question rhétorique, à laquelle il n’attend pas de réponse et qui connote sa faiblesse devant le destin. Ensuite dans le neuvième quatrain, le locuteur continue son pessimisme et insiste sur sa vision noire de la vie.

En effet, c’est mis en relief par le deuxième vers de la strophe : « Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ; », qui contient un vocabulaire dépréciatif pour dire que la terre ne contient rien qui me satisfait.. »

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