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Analyse : Le dormeur du val de Rimbaud

Publié le 01/05/2012

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rimbaud

 

Le poème intitulé le dormeur du val appartient à Arthur Rimbaud (né en 1854 et décédé en 1891) tiré du recueil Poésies. Écrit en octobre 1870, en pleine guerre franco-prussienne.

Le titre :

Le terme « dormeur « indique qu’il y aura une présence humaine dans le poème. L’article définit le nom « dormeur « et le précise .ce terme  suggère la tranquillité, le calme et le repos. « Dormeur « nous renvoie vers l’image d’un homme allongé dans l'herbe dans un paysage calme qui dort.

Le terme « val « rétrécie et donne plus de précision au « dormeur « grâce à la préposition « de «. Il représente une notion spatiale (l’endroit où se trouve le dormeur). C’est un endroit reposant et calme.

Le titre rassemble à la fois la présence humaine et aussi la présence de la nature.

Le poème :

Ce poème se compose de deux quatrains suivies de deux tercets donc c’est un sonnet. Il utilise la disposition des rimes suivante : abab - cdcd- eef – ggf.  Et l’alexandrin comme mesure métrique.

rimbaud

« Il utilise le terme « follement » qui est une attribution humaine.

Le poète attribut à la nature des aspects humains ce qui crée une proximité et une intimité entre l’être humain et la nature.il décrit sa joie et sa gaité. La nature accroche aux herbes des haillons, elle emporte avec elle des habilles déchirés et usés et les dépose sur les herbes.

Ces haillons sont le reste de quelque chose qui était détruite. Dans ce vers, il y a une figure de style : allitération (follement, accrochant, haillons) Dans le 3 ème vers il y a un rejet.

« D’argent » est une qualification « des haillons », elle nous informe sur la couleur et la matière qui compose ces haillons. Il y a l’usage de deux incises suivies : « où le soleil » et « de la montagne fière ».

Le soleil est un élément qui complète le tableau naturel que décrivait le poète.

Ensuite, il a attribut à la montagne l’adjectif « fière » qui n’est qu’une autre personnification de la nature.

La montagne est fière parce qu’elle domine la nature, elle est présente, elle fait partie du décor et assiste à l’action qui se déroule. « Luit » représente le reflet brillant du soleil sur l’argent des haillons.il accentue la brillance et la luminosité de cette couleur.

Il y a présence d’un rejet.

Il utilise deux points d’explications pour introduire la phrase suivante« C’est un petit val qui mousse des rayons » le mot « val » est reprit une deuxième fois.

Ce val s’éclaire des rayons du soleil. Dans cette strophe, le poète décrit la nature dans son ensemble, il la personnifie, lui donne vie, en utilisant des verbes d’action, des couleurs et des adjectifs. On remarque que la première strophe est indépendante, le poète ne fait pas recourt au développement.

Il passe dans la deuxième strophe à un autre plan de description. La deuxième strophe utilise des rimes croisées aussi, elles sont suffisantes.

Le mètre reste le même comme il l’est d’ailleurs dans le texte en entier. Dans le 1 ervers l’auteur annonce la présence d’un personnage, c’est le « soldat » qu’il décrit de jeune.

On peut considérer cette jeunesse comme un point commun entre le personnage et la nature.

« Soldat » est un terme qui introduit la guerre dans le calme de la nature. Le poète progresse toujours en décrivant le « soldat » dans les vers qui suit, il décrit son état physique « bouche ouverte », « tête nue » ne portant rien sur sa tête.

Puis. »

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