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Le Rouge et le Noir & Chronique de 1830 de Stendhal (analyse détaillée)

Publié le 22/10/2018

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stendhal

Le Rouge et le Noir 1831

 

Chronique de 1830

 

Stendhal (1783-1842) [Henri Beyle.dit]

LIEUX DE L’ACTION

 

Verrières (Doubs), Besançon, Paris.

 

ÉPOQUE DE L’ACTION

 

1830, sous la Restauration (après la chute du Premier Empire).

 

PERSONNAGES PRINCIPAUX

 

Julien Sorel, jeune plébéien ambitieux, admirateur de Napoléon, intelligent et calculateur ; Mme de Rénal, femme du maire de Verrières, tendre, simple ; Mathilde de la Mole, jeune aristocrate impétueuse et romanesque ; le marquis de la Mole, son père, royaliste ultra ; le père Sorel, paysan rusé et violent ; l’abbé Chélan, curé de Verrières, éducateur de Julien ; l’abbé Pirard, janséniste, directeur du séminaire et protecteur de Julien.

 

RÉSUMÉ DE L'ACTION

 

• Ire partie : engagé comme précepteur chez M. de Rénal, Julien Sorel met un point d’honneur à séduire son épouse (ch. 1-17). La maladie du jeune fils de Mme de Rénal, puis une dénonciation suivie de rumeurs persistantes, jettent une ombre sur cette idylle et Julien est envoyé au séminaire deBesançon (ch. 18-23). Haï de ses condisciples, mais protégé par Pabbé Pirard, il quitte le séminaire au bout d;un an pour un poste de secrétaire particulier auprès du marquis de la Mole. Avant de se rendre à Paris, il fait ses adieux à Mme de Rénal (ch. 24-30).

 

• IIe partie : en dépit de son mépris pour Paristocratie, Julien gagne non seulement Pestime et la confiance du marquis (ch. 1-8), mais aussi Pamour de Mathilde, qui se donne à lui (ch. 9-20). Après plusieurs mois d;une liaison tumultueuse, Mathilde, enceinte, convainc son père de la laisser épouser Julien (ch. 21-34). Mais une lettre de Mme de Rénal accusant le jeune homme d;hypocrisie coupe court à ce projet. Pour se venger, Julien tire deux coups de pistolet sur Mme de Rénal à Verrières. A son procès, il brave ses juges. Condamné à mort, il revoit avec bonheur Mme de Rénal qui ne lui survit que de trois jours (ch. 35-45).

stendhal

« Besançon (ch.

18-23).

Haï de ses condisciples, mais protégé par l'abbé Pirard, il quitte le séminaire au bout d'un an pour un poste de secrétaire particulier auprès du marquis de la Mole.

Avant de se rendre à Paris, il fait ses adieux à Mme de Rênal (ch.

24-30).

• [Je partie: en dépit de son mépris pour l'aristocratie, Julien gagne non seu­ lement l'estime et la confiance du marquis (ch.

1-8), mais aussi l'amour de Mathilde, qui se donne à lui (ch.

9-20).

Après plusieurs mois d'une liaison tumultueuse, Mathilde, enceinte, convainc son père de la laisser épouser Julien (ch.

21-34).

Mais une lettre de Mme de Rênal accusant le jeune homme d'hypocrisie coupe court à ce projet.

Pour ~e venger, Julien tire deux coups de pistolet sur Mme de Rênal à Verrières.

A son procès, il brave ses juges.

Condamné à mort, il revoit avec bonheur Mme de Rênal qui ne lui survit que de trois jours (ch.

35-45).

Passages-dés : Julien et son père (I, 4), la rencontre de Julien et de Mme de Rênal (I, 6), la scène sous le tilleul (I, 9).

THÈMES DOMINANTS • L'amour : tendre (Mme de Rênal) ou romanesque (Mathilde), il est déna­ turé chez Julien qui en fait une question d'ambition et d'orgueil (moi 1 pauvre paysan 1 j'ai donc fait une déclaration d1amour à une grande dame 11 [II, 13]).

Réhabilité par le jeune héros qui, à la fin du roman, fait l'expérience du bonheur par l'amour (jamais je n1aurai été aussi heureux [II, 43]), il donne au dénouement une note sereine.

• L'ambition : chez Julien, elle est en conflit permanent avec la sensibilité.

Cette tension entre le désir impérieux de réussir et les exigences d'une nature vulnérable donne de la profondeur au personnage et, sur le plan narratif, justifie la place accordée à l'analyse.

Sur le plan littéraire, le par­ cours d'un jeune homme dans la société inscrit l'œuvre dans la lignée des romans d'apprentissage.

Sur le plan historique, l'œuvre présente la Restauration comme l'époque où, contrairement à l'Empire, le« noir» (la carrière ecclésiastique) prend le dessus sur le « rouge >> (la carrière mili­ taire), d'où le passage de Julien, admirateur de Napoléon, au séminaire.

• Paris et la province : cadre géographique et social du roman, ce double lieu structure le roman en deux parties et symbolise l'ascension sociale de Julien.

Aux mesquineries de la vie provinciale, Stendhal oppose les privi­ lèges et les valeurs prérévolutionnaires de l'aristocratie parisienne.

Sur le plan de l'écriture, cette perspective idéologique se double d'une approche satirique.

STYLE • La vivacité - le monologue intérieur : Que je suis bon 1 se dit-il, moi 1 plébéien/ avoir pitié d1une famille de ce rang! (II, 13) -la juxtaposition :jamais la musique ne l'avait exalté à ce point.

Il était un dieu.

(II, 13) -la formule brève : Son amour était encore de l'ambition.

(I, 16). »

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