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Analyse linéaire Œuvre : Le Menteur acte I scène 3

Publié le 17/05/2025

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« Auteur : - Pierre Corneille Genre Comédie Dramaturge Mouvement : classique, Baroque 1606-1684 Né à Rouen dans une famille bourgeoise A étudier chez les jésuites Type Théâtre en vers Acte I scène 3 Thème Mensonge, et comédie sociale Registre Comique(de situation, caractère, langage) Œuvre : Le Menteur - 5 Actes dont celui qui nous intéresse est l’acte I scène 3 Problématique : En quoi le jeu de la mise en scène et des portraits des personnages ont-ils une portée comique ? Mouvement : 1ere mouvement : Dorante un personnage hâbleur 2 eme mouvement : le rôle contestaire de Cliton 3eme mouvement : l’éloquence toute baroque de Dorante 1ere mouvement : Dorante se présente comme un guerrier bravant le malheur.

La phrase emphatique qui ouvre sa réplique met en relief le terme « malheur » et But Mettre en place l’intrigue p le quiproqu et introdui Dorante comme menteur séduisant l’érige ainsi en héros tragique : « C’est l’effet du malheur qui partout m’accompagne.

» Sa propension à se mettre en avant est soulignée par le vocabulaire hyperbolique : « partout », « du moins depuis un an entier », « jour et nuit », « en tous lieux ».

Après ses exploits guerriers lors des « guerres d’Allemagne » (v.

154), il clame son amour à Clarice.

Il passe alors d’un registre épique à une rhétorique galante, qui fait dialoguer le « je » et le « vous » : « j’ai quitté », « je suis », « je vous cherche », « je n’ai pu trouver », « Vous n’avez que de moi ».

La plupart des verbes sont à la première personne du singulier comme pour affirmer qu’il est guidé par son sentiment amoureux.

Le champ lexical de la galanterie et de la séduction sature la réplique : « jour et nuit », « bal », « promenades », « sérénades », « affection ».

Il se présente comme un amoureux transi, obnubilé par sa dulcinée.

Le présent de l’indicatif prend ici une valeur itérative (l’action a été répétée) : « Je suis jour et nuit », « je vous cherche en tous lieux ».

Il témoigne de sa quête sans fin pour la retrouver, comme l’illustre l’hémistiche « au bal, aux promenades ».Dorante souligne son sacrifice grâce au recours à la négation restrictive (« Vous n’avez que de moi reçu des sérénades » et « Et je n’ai pu trouver que cette occasion »).

Il veut se montrer comme un galant homme, déterminé à courtiser Clarice (qu’il prendra pour sa cousine Lucrèce) La destinataire de ces propos est Clarice dont c’est la seule réplique ici dans l’extrait.

Son interjection et sa question rhétorique (« Quoi ! Vous avez donc vu l’Allemagne et la guerre ? ») suggèrent au spectateur qu’elle est déjà sous le charme de Dorante.

Par le récit de ses voyages et de ses actions héroïques, Dorante a réussi à séduire Clarice un peu plus.

Dorante poursuit son autoportrait sur un mode hyperbolique.

En effet, dans le vers « Je m’y suis fait quatre ans craindre comme un tonnerre.

», la comparaison avec le tonnerre le présente comme un guerrier effroyable et résistant.

Mais c’est grâce à l’aparté de Cliton (« Que lui va-t-il conter ? ») que le spectateur réalise que Dorante déroule son premier mensonge, sur le mode de l’exagération.

Cet aparté crée un contrepoint comique à l’éloquence de Dorante.

Ce dernier continue d’ailleurs l’éloge de ses actions.

Il se montre particulièrement éloquent, en poursuivant sa réplique par trois négations qui retardent les explications sur son rôle joué pendant la guerre : « Et durant ces quatre ans / Il ne s’est fait combats ni sièges importants, / Nos armes n’ont jamais remporté de victoire.

» L’abondance de termes au pluriel participe au registre épique qui dépeint des combats extraordinaire.

Dorante se désigne alors à la troisième personne du singulier, à travers un déterminant démonstratif « cette main », forme de métonymie.... »

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