Analyse littéraire du colonel Chabert

« 2/Portrait mystique : Afin d’établir ce portrait mystique Balzac fait une gradation dans sa description, il compare dans un premier Chabert à une statue, puis à un mort. a/ comparaison avec une statue L’auteur compare le colonel à une statue par l’emploi d’une métaphore : « une figure en cire de ce cabinet de Curtius », lieu ou étaient exposés des visages connus en cire.

Par la répétition des termes de l’immobilisme « parfaitement immobile »,»cette immobilité », cette ressemblance avec un personnage en cire est retrouvée, mais aussi par l’emploi la description du visage : « figure en cire », « nacre sale », visage pale ». b / un mort vivant Apres cette image de statue, l’auteur va plus loin il décrit le visage comme mort « le visage pale…semblait mort ».Afin de nous donner cette ambiance de »mort vivant », puisque le colonel Chabert est présent devant Derville, Balzac utilise le champ lexical de la mort tout au long de sa description.

A travers les adjectifs « pale, livide, bleuâtres », et les expressions, « rides blanches, sinuosités froides, physionomie cadavérique absence de tout mouvement dans le corps, funeste », il nous décrit un mort.

Il utilise même le vocabulaire du deuil avec la couleur noire « cravate de soir noire », »un sillon noir », »lueur des bougies » Après nous avoir fait une description mystique de Chabert ; Balzac s’attache un peu plus au personnage en nous décrivant un homme mystérieux et misérable.(transition axe 2 et3) 3/Portait d’un homme mystérieux et misérable a/ un homme mystérieux : Derville semble désabusé par la présence de Chabert, sans doute car celui-ci a été déclaré mort ; il est dans un premier temps « stupéfait », et pas conséquent le colonel lui apparaît comme un personnage mystérieux.

C’est la vision interne de Derville quand Balzac emploie les expressions « surnaturel », mystérieux, effet bizarre ». Pour lui Chabert est un personnage étrange, limite un fantôme renforcé par les termes «qu’un homme d’imagination aurait pu prendre cette vielle tête pour quelque silhouette due au hasard « b/ un homme misérable : Balzac s’attache ensuite un peu plus au portait moral de Chabert et à sa condition.

Pour montrer que le colonel est un homme misérable, Balzac utilise un autre champ lexical celui de la misère « sec et maigre, nacre sale, mauvaise cravate, haillon, sentiment décoloré », physionomie cadavérique ».. »