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analyse littéraire , la religieuse de Diderot

Publié le 23/02/2022

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« Le 18ème siècle est une période qui connaît de véritables évolutions dans le domaine artistique et notamment celui de la littérature.

Alors que le roman était considéré comme un genre facile, affilié à la séduction et au public féminin, il est progressivement repensé à travers l’exploration de nombreuses formes narratives, entre autres, roman-mémoire.

La religieuse est un roman de Denis Diderot, écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières, publié à titre posthume en 1796 alors qu'il était écrit presque 30 ans auparavant.

Ce roman est en effet Inspiré de vécu de la sœur de Diderot décédée folle a 28 ans au couvent des Ursulines et aussi d’une affaire vraie concernant le procédé d'une religieuse qui intentait un procès en 1758.

a Religieuse est une œuvre à travers laquelle Diderot condamne la société avec son institution principale, l’Église, qui limite la liberté individuelle et qui exerce une emprise sur des personnes innocentes par l'enfermement imposées, contraire à l'esprit des lumières Dans ce roman mémoire, Diderot dévoile sa facette d'auteur rationaliste et dont la technique - une confession à la première personne en prêtant sa voie a sœur Suzanne Simonin, une religieuse qui s’est lancée dans une aventure à la recherche d’une liberté injustement dérobée et qu’après son échappement du couvent elle s’adressait au marquis de Croismare pour solliciter son aide.

Dans le cadre de travail demandé, nous étudions comment l’attitude de révolte de Suzanne lui apporte des injustices et de la souffrance. Tout d'abord, dans l’extrait à analyser et même dans tout le roman, la sœur Suzanne, narratrice, mais aussi personnage sujet est présente d'un point de vue omniscient ; par la première personne (je) et aussi par le (me) (moi) nous constatons un effet de renforcement et d'accentuation de sa présence et qu'elle est l'objet de l’action. En premier lieu, et pour montrer comment l'attitude de révolte de Suzanne lui apporte de la souffrance et de l’injustice il est nécessaire de motionner qu’elle sœur a eu beaucoup de perte, la mort de ses parents, mais aussi de la mère Simonin, mère supérieure de couvent Deschamps, qui était douce, aimante contrairement à la nouvelle supérieure sœur sainte Christine qui voulait gérer le couvent et les religieuses autrement.

« Ah ! monsieur ! quelle différence entre l’une et l’autre ! Je vous ai dit quelle femme c’était que la première.

Celle-ci avait le caractère petit, une tête étroite et brouillée de superstitions», par l’hyperbole-exclamation, la narratrice explique la grande différence entre les deux supérieures, puis par l'utilisation des adjectifs, marqueurs d’intensité (petit)(étroite)(brouillée) on constate que la nouvelle supérieure est si rigide avec un caractère difficile, Utilisation de virgule position après le mot superstitions pour attirer l'attention à ce point ,l'explication en détail vient après l’énumération »elle donnait dans les opinions nouvelles ; elle conférait avec des sulpiciens, des jésuites» et l'utilisation de champ lexical en lien avec le climat malsain qui s’installait dans le couvent la maison furent pleins de troubles, de haines, de médisances, d’accusations, de calomnies et de persécutions. En effet, Suzanne n’a pas apprécié tout cela, donc elle se révoltait en transgressant les nouvelles lois et en défiant l'autorité de la mère, l’énumération la première, la seconde, la troisième, la quatrième, la cinquième et l'utilisation des verbes d'action jeter, rejeter, abandonner, renfermer pour décrire en détail les actions faites par Suzanne pour se révolter et en contrepartie cette attitude lui attirait des douleurs et injustices.

Suzanne vivait la souffrance physique et morale, un champ lexical varie en lien avec la souffrance; l'abattement, le chagrin ,la mélancolie ,l’abandon, la solitude est utilisé. »

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