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Anthologie sur le rêve

Publié le 03/10/2013

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Anthologie sur le Rêve Préface : La poésie en tant qu'?uvre artistique et littéraire est considérée comme un genre à part entière au même titre que le roman ou le théâtre. Comme ces derniers certains thèmes y sont privilégiés par les poètes tantôt artistes tantôt philosophes. Dans cette anthologie le thème du « rêve « sera lui privilégié. Dans le langage de tous les jours, on confond souvent rêve et rêverie qui sont deux choses bien distinctes. Le rêve est souvent attribué aux images produites pendant le sommeil, mais il peut aussi se produire simplement lorsque nous faisons marcher notre imagination. A partir de cela l'auteur laisse aller ses souvenirs et ses envies librement sans réfléchir. Le rêve est un moyen pour l'auteur de sortir et de s'éloigner de la réalité en se laissant promener à c?ur ouvert dans son imaginaire. Dans la poésie ce thème est évoqué de diverses façons ; dans une première partie nous verrons comment la forme du poème peut servir à illustrer les rêves de l'auteur, ensuite nous montrerons que le style du poète diffère suivant les poèmes et enfin dans une troisième et dernière partie nous étudierons le but du rêve dans ses poèmes. On retrouve en poésie plusieurs sortes de poème qui suivant les époques connurent plus ou moins de succès car chaque forme permet d'exprimer ses sentiments et ses idées d'une manière différente. Aloysius Bertrand est l'inventeur du poème en prose, une forme qui se détache des règles de versification établies au cours des siècles. Il lui permet ainsi une plus grande liberté dans l'écriture de ses poèmes qui reste tout de même rythmés et musicaux. Dans son poème « Ondine « publié en 1842, les sons ont une grande importance pour exprimé le rêve. Le personnage s'imagine voir dans la pluie une ondine, un personnage légendaire appartenant à la mythologie germanique, qui l'appelle. On retrouve un aspect de fluidité avec l'allitération en « l « qui nous rappelle le bruit de la pluie qui tombe. Le rythme crée dans ainsi une ambiance paisible et musicale dans le premier paragraphe. Celui-ci est cassé au milieu de second paragraphe par l'anaphore « Et «. Ce changement de rythme signale comme une fin du rêve du personnage ainsi que son retour à la réalité au coté de « sa mortelle, boudeuse et dépitée «. La musicalité du poème sert à A. Bertrand à créer une ambiance propice au rêve de son personnage plongé dans un monde imaginaire et fantastique ; une ambiance déterminante pour l'adhésion au poème du lecteur. Guillaume Apollinaire, de la même façon qu'Aloysuis Betrand, est l'inventeur du poème en prose, et est reconnu comme l'inventeur du Calligramme. Par la disposition des mots, le poète s'exprime et joue, comme il s'exprimerait et jouerait avec les rimes, avec les rythmes ou les sons. Son poème « Photographie « est disposé de telle sorte que l'on puisse retrouver l'ombre d'un ancien appareil photo dans la disposition des vers. Le rêve du poète débute par une photographie qui elle-même débute dans l'appareil photo. Le Calligramme permet ainsi de donner un point de départ visuel au rêve. Cependant la forme que l'on retrouve le plus souvent en poésie reste tout de même le poème en vers. Au XVIème siècle pendant la période de l'humanisme naquit le sonnet qui à l'époque était considéré comme la forme poétique la plus musicale. « Mon Rêve familier « de Paul Verlaine est un sonnet qui respecte les nombreuses règles s'appartenant au genre, le poète donc assez limité en ce qui concerne ses choix d'écrivain. Le rêve s'exprime donc davantage dans les idées que dans la forme classique et commune à tous les sonnets. Une forme musicale certes mais impersonnelle. Le poète doit appliquer des règles ce qui restreint son imaginaire qu'il doit contrôler pour répondre aux exigences du sonnet et qui l'écarte quelque peu du thème du rêve. « Rêves d'enfant « de Paul-Jean Toulet est aussi un poème versifié mais qui ne répond pas aux règles du sonnet. Il écrit un poème dans lequel il alterne entre le hexasyllabes et les octosyllabes. Un poème composé de trois paragraphe qui contiennent chacun quatre vers dont les rimes sont toutes embrasées. C'est le poète cette fois ci ce fixe les règles qu'il a envie de suivre. L'ambiance reste paisible mais toujours plus cadrée que celle du poème en prose. L'auteur conserve les rênes du rêve qui devient un moyen d'expression plus qu'un moyen d'évasion et de liberté totale. La forme du poème dans le thème du rêve reste quelque chose de prédominant. Le choix dépendra du caractère du poète, de son style, de l'époque à laquelle il écrit et du but qu'il but donner à son poème. En poésie comme en littérature, le poète à le choix de s'impliquer personnellement ou au contraire de s'exclure du poème qu'il écrit. Dans le thème du rêve le point du vue du poète est important pour le style et les sentiments qu'il provoquera chez le lecteur. Le poète s'implique dans son poème de différentes manières, par les idées qu'il va présenter comme une expérience vécue ou un souvenir ou un souvenir ou bien par le lexique qu'il utilisera qui valorisera ou dévalorisera l'objet de son rêve. Baudelaire dans « Parfum exotique « est frappé par l'odeur du sein de sa campagne qui lui rappelle sa jeunesse et le voyage qui le mena jusqu'à l'ile Maurice où il découvrit l'exotisme, la mer, le soleil? Toutes ces choses, il les retrouve dans cette o...

« avec les rythmes ou les sons. Son poème «   Photographie   » est dispos é de telle sorte   que  l’on   puisse  retrouver  l’ombre  d’un  ancien  appareil   photo   dans  la   disposition  des   vers.

  Le   r êve   du   po ète   d ébute   par   une   photographie   qui   elle­m ême   d ébute   dans   l’appareil photo. Le Calligramme permet ainsi de donner un point de d épart visuel au   r êve.  Cependant la forme que l’on retrouve le plus souvent en po ésie reste tout de m ême le   po ème en vers. Au XVI ème si ècle pendant la p ériode de l’humanisme naquit le sonnet   qui  à l’époque  était consid éré comme la forme po étique la plus musicale.  «   Mon   R êve   familier   »   de   Paul   Verlaine   est   un   sonnet   qui   respecte   les   nombreuses   r ègles s’appartenant au genre, le po ète donc assez limit é en ce qui concerne ses choix   d’ écrivain.

  Le   r êve   s’exprime   donc   davantage   dans   les   id ées   que   dans   la   forme   classique   et   commune   à  tous   les   sonnets.

  Une   forme   musicale   certes   mais   impersonnelle. Le po ète doit appliquer des r ègles ce qui restreint son imaginaire qu’il   doit contr ôler pour r épondre aux exigences  du sonnet et  qui l’ écarte quelque  peu  du   th ème du r êve. «   R êves   d’enfant   »   de   Paul­Jean   Toulet   est   aussi   un   po ème   versifi é  mais   qui   ne   r épond   pas   aux   r ègles   du   sonnet.

  Il   écrit   un   po ème   dans   lequel   il   alterne   entre   le   hexasyllabes   et   les   octosyllabes.

  Un   po ème   compos é  de   trois   paragraphe   qui   contiennent chacun quatre vers dont les rimes sont toutes embras ées. C’est le po ète   cette fois ci ce  fixe les r ègles qu’il a  envie de suivre. L’ambiance  reste paisible mais   toujours   plus   cadr ée   que   celle   du   po ème   en   prose.

  L’auteur  conserve   les   r ênes   du   r êve   qui   devient   un   moyen   d’expression   plus   qu’un   moyen   d’ évasion   et   de   libert é   totale.  La forme  du po ème dans le th ème du r êve reste quelque chose de pr édominant.  Le   choix d épendra du caract ère du po ète, de son style, de l’ époque  à laquelle il  écrit et du   but qu’il but donner  à son po ème.  En   po ésie   comme   en   litt érature,   le   po ète   à  le   choix   de   s’impliquer   personnellement ou au contraire de s’exclure du po ème qu’il  écrit. Dans le th ème du   r êve   le   point   du   vue   du   po ète   est   important   pour   le   style   et   les   sentiments   qu’il   provoquera chez le lecteur. Le   po ète   s’implique  dans  son   po ème  de   diff érentes  mani ères,  par  les   id ées  qu’il   va   pr ésenter comme une exp érience v écue ou un souvenir ou un souvenir ou bien par le   lexique qu’il utilisera qui valorisera ou d évalorisera l’objet de son r êve. Baudelaire dans «   Parfum exotique   » est frapp é par l’odeur du sein de sa campagne   qui   lui   rappelle   sa   jeunesse   et   le   voyage   qui   le   mena   jusqu' à  l’ile   Maurice   o ù  il   d écouvrit l’exotisme, la  mer, le  soleil…  Toutes  ces  choses,  il  les  retrouve dans cette   odeur   : les rivages baign és de lumi ère, la nature de l à­bas avec ses fruits et ses arbres  . »

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