Argan vs Béralde ,Le Malade imaginaire, acte III , scène 3.

« Oi2 :”Argan vs Béralde ,Le Malade imaginaire, acte III ,scène 3. Le texte est un extrait du Malade imaginaire de Molière, dramaturge et comédien français du XVIIeme siècle.

Son œuvre théâtrale dénonce l'excès des passions et les risques qu'elles infligent à la famille et à la société.

Le Malade imaginaire met en scène un hypocondriaque et tyrannique père de famille qui veut forcer sa fille à se marier avec un médecin charlatan, ce qui soulève la colère et la résistance de sa fille.

Dans la scène 3 de l'acte III, Béralde entend raisonner son frère qui abandonne le projet de mariage.

Cette scène est un débat argumentatif entre Argan et son frère Béralde qui se produit après une conversation entre Argan et Toinette a la scène 2.

Nous verrons comment cette confrontation entre les deux frères oppose deux visions excessives de la science médicale :une sacralisation et une satire de la médecine.

Ce texte est divisé en deux mouvements , premièrement de la ligne 1 a la ligne 8 intitulé “These contre antithèse",et puis de la ligne 9 vers la fin dont le titre est “Arguments contre arguments”. L’extrait s’ouvre avec Argan qui pose le cœur du débat dans sa première réplique avec l'utilisation d'une conjonction de coordination “mais”(l.1) qui montre l’opposition, donc on comprend qu’une conversation a déjà pris place avant le début de l'extrait.

Argan utilise la phrase “raisonnons un peu , mon frère" le verbe raisonner conjugué au present de l'imperatif met en valeur l'exhortation ,Argan rappelle Béralde à la raison, lui qui avait tenté auparavant de le persuader plutôt que la convaincre,l'emploie du verbe raisonner nous surprend puisqu'il est utilisé par le personnage colérique d'Argan ce qui nous prouve sa volonté à réfléchir, ce verbe est accompagné par le modalisateur “un peu” ce qui modère la demande de hypocondriaque suivi par le déterminant possessif “mon” et le substantif "frère" qui souligne la proximité du lien des deux frères .

La question négative interrogative “vous ne croyez donc point à la médecine" (l.2) est une question fermée donc on s'attend a une reponse commencer par oui ou non .Cet phrase va donc permettre à Molière de mettre en place une argumentation qui tourne autour du sujet de la médecine De plus , nous remarquons qu’ Argan va utiliser tout au long de l'extrait la même structure de phrase ;des phrases courtes interrogatives et successives.Béralde lui répond avec une double négation: en commençant par l'adverbe de négation “non”(l.3) et ensuite “ne pas” pour montrer qu'il est ferme sur son opinion sur les médecins et qu'il ai intransigeant, il affirme donc qu'il ne croit pas a la medecine et quil la trouve inutile.Il presente donc son antithese que les médecins sont imconpetant.

A la ligne 5, l'utilisation de l'adverbe interrogatif “quoi”(l.5) dévoile qu'Argan n’est pas d'accord avec son frère et il est surpris par ses réponses lui dévoile donc la thèse qu'il défend.

En plus dans la même réplique nous retrouvons la répétition de l'adjectif indéfini “tout” et veut prouver à son frère que tout le monde est du même avis que lui.

Le groupe nominale prépositionnel"pour tout le monde” qui a la fonction de complément d'agent dans la phrase met en relief un argument d'autorité .Les hyperboles”tout le monde","tous les siècles" révèlent qu’ Argan croit vraiment a la médecine puisqu'elle est perçue positivement par l'opinion de la majorité .

La dernière réplique de ce mouvement débute avec le groupe infinitif prépositionnel"bien loin de la tenir veritable”(l.) accompagnée le champ lexical de la bizarrerie qui se met en place :il utilise des termes philosophiques pour se tourner contre la médecine “folie”(l.8) ,”philosophe”(l.9) ,”momerie”(l.10).Nous remarquons aussi dans cette réplique que Béralde est un homme pragmatique qui ne se fit qu'à ce qu’il voit :”je ne vois point”(l.9) et “je ne vois.... »