argumentation indirecte

« L'argumentation indirecte plait aussi avec sa richesse au niveau des personnages.

On y trouve des individus atypiques comme dans La ferme des animaux de George Orwell.

Les animaux apportent un coté comique qui peut donc convenir à un plus grand nombre de personnes.

Ils se comportent comme des humains .En effet, l'imitation est telle qu'ils organisent des assemblées, provoquent des exils, optent pour un régime communiste.

se trouvant être en réalité celui de Staline, ce qui amène directement un comique de situation.

Pour finir, les fables ont l'avantage de présenter une morale qui incite donc une réflexion chez le lecteur.

Dans Le Lion Le Loup et Le Renard  de Jean de LaFontaine, l'auteur explique qu'il faut se méfier de son entourage.

Le Lion représente la royauté, les deux autres sont les courtisans.

La concurrence et l'hypocrisie sont des tares ne menant à rien de bon, comme nous pouvons le voir à travers le personnage du Loup.

Mais les fables ne sont pas les seules à bénéficier d'une morale.

Certains contes comme Les Fées de Perrault en ont aussi.

Cette oeuvre prévient que les paroles et l'honnêteté ont bien plus de valeur que le matériel.

Utiliser des animaux pour caractériser le roi et ses courtisans permet de passer outre la censure.

II : L'argumentation indirecte permet de critiquer.            Les écrivains et fabulistes ont pu enfin critiquer de manière efficace la cour et le roi de façon détournée et satirique.

Grâce à un monde et des personnages fictifs, l'homme accepte plus facilement la critique.

La caricature des vices est donc plus simple et plus efficace car, contrairement à l'argumentation directe, l'argumentation indirecte est moins acariâtre et choquante.

En effet, elle heurte moins directement les convictions du lecteur et joue donc moins avec sa susceptibilité.            Le principal atout de l'argumentation indirecte est qu'elle évite la censure.

En effet, l'auteur peut exprimer sa critique du régime, de la cour et autres sans craindre de se faire réprimander ou même arrêter lui et la diffusion de son texte.

Comme Montesquieu dans les Lettres persanes nombreux sont ceux qui se sont permis de critiquer la religion, la monarchie et la cour.

Ils peuvent s'exprimer plus fort et surtout partager leurs idées, parfois antimonarchiques et révolutionnaires sans encourir de sanctions.

          L'auteur prend tout de même le risque que son lecteur ne capte pas la subtilité de son oeuvre.

Lorsque Montesquieu écrit De l'esclavage des Nègres, il s'adresse à un public mature sachant prendre du recul pour comprendre l'ironie dont il fait preuve.

Il se met dans la peau d'un raciste esclavagiste,. »