Arrias : Fiche Analytique de La Bruyère
Publié le 05/09/2012
Extrait du document
L’emploi du verbe « prouver « accentué par l’emploi de l’adverbe « nettement « a une connotation très sérieuse, précise, scientifique. . Apporte une preuve nette au fait qu’il se trompe pour accentuer cette critique du comportement d’Arrias qui mise tout sur l’apparence et qui dans la réalité de sait rien. Ici, la société est critiquée à travers l’exemple d’Arrias, car il cherche à se mettre en avant, en faussant l’étendue de ses connaissance : Il essaye de paraître savant pour plaire aux autres. b) Le clacissisme, seul remède contre la futilité « Historiette « => Le suffixe « ette « qui accentue le sens de petites histoires sans importances. Arrias peut apparaître comme une sorte de métaphore filée de la futilité. Il s’éloigne de ce qui est vrai, de ce qui est juste. (Ses fioritures prétentieuses, sans fondement). Ce portrait sans fard d’une personne de la cour se veut le miroir de la réalité et le propre du clacissisme : sans concession, sans fioritures.
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Ici, la société est critiquée à travers l’exemple d’Arrias, car il cherche à se mettre en avant, en faussant l’étendue de ses connaissance : Il essaye de paraître savantpour plaire aux autres.
b) Le clacissisme, seul remède contre la futilité
« Historiette » => Le suffixe « ette » qui accentue le sens de petites histoires sans importances.
Arrias peut apparaître comme une sorte de métaphore filée de la futilité.
Il s’éloigne de ce qui est vrai, de ce qui est juste.
(Ses fioritures prétentieuses, sansfondement).
Ce portrait sans fard d’une personne de la cour se veut le miroir de la réalité et le propre du clacissisme : sans concession, sans fioritures.
Conclusion : La société est ici critiquée à travers le personnage d’Arrias.
Cette société basée sur l’apparence et sur le paraître arrive très vite à l’opposé de ce queprône le classicisme.
A travers le portrait de ce personnage, on peut voir le contraire de ce que peut être l’honnête homme.
Arrias cherche à se mettre en avant et àparaître savant, mais il n’attire que le mépris et la moquerie de son auditoire au lieu de l’admiration voulue.
Voulant se montrer plus intéressant qu’il ne l’est, il finitpar se faire humilier.
On peut tirer de ce texte une sorte de morale.
En effet, lorsqu’on cherche à se mettre plus en avant qu’on ne le devrait, nos mensonges ou nosextravagances finissent toujours par se retourner contre nous.
Il vaut mieux accepter nos ignorances plutôt que de vouloir fausser nos connaissances.
Ainsi, enécoutant ce qu’autrui a à dire, notre compagnie est agréable et appréciée.
Ouverture : Nous proposons ce texte issu des réflexions diverses de la Rochefoucauld comme ouverture.
Dans cet ouvrage, l’auteur nous livre des remarques sur lesdifférents aspects de la vie sociale et des comportements humains ; il cherche au final à définir un double idéal, social et humain.
C’est d’ailleurs le but de l’extraitchoisit ; ce texte explique l’attitude qu’il convient de respecter en société.
La Bruyère, à travers le portrait peu valorisant d’Arrias qui semble être l’anti honnêtehomme ; ce texte véhicule une critique : il poursuit in fine le même but que la Rochefoucauld : enseigner même de manière implicite et détournée un certain art devivre et de se comporter : celui de l’honnête homme..
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