288 résultats pour "bruyère"
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La bruyere
jugements à un univers clos et spécifique : celui du pouvoir. Nous étudierions ce que le moraliste dénonce, mais que dénonce-t-il exactement comme apparence, le fait d'être dans le pouvoir ? La définition du moraliste dans le dictionnaire de Furetière est : «Auteur qui décrit les m½urs de son temps». Les grands moralistes de l'époque sont La Bruyère et La Rochefoucauld, et l'écriture en éclat leur est propre. L'obstination chez les moralistes est de peindre les hommes, comme ils le sont, avec...
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LA BRUYÈRE
La Bruyère, lui, se tient sur le plan temporel : il ne voit pas dans le pauvre un représentant du Christ, mais un homme, un homme comme un autre, et ayant, à ce seul titre, droit à l'égard et à la compassion. Nonobstant les terribles barrières de castes, il perçoit, dirait-on, la continuité, la liaison - on n'ose dire la solidarité - d'homme à homme. Et rien de plus émouvant que de voir poindre ici ce sentiment qui, n'étant plus...
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Jean de La Bruyère
La Bruyère naquit à Paris dans une famille bourgeoise.
La Bruyère naquit à Paris dans une famille bourgeoise. Il passa sa licence en droit à Orléans en 1665, puis acheta une charge de trésorier de France avant de devenir conseiller du roi (1674). Dix ans plus tard, La Bruyère devint précepteur du duc Louis de Bourbon, petit-fils du Grand Condé , puis demeura comme bibliothécaire dans la maison de Condé à Chantilly. Homme sans prétention, il fut la risée de ses contemporains, qu'il observait pourtant d'un regard implacable. Durant dix ans, il nota...
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La Bruyère
« Anciens », tels que La Fon taine, Boileau et Racine, et soulève une polémique ve nimeuse. Il est sur le devant de la scène parisienne, allié aux dévots et à Bossuet dont il partage la doc trine quiétiste , selon la qu .elle la perfection spirituelle consiste en un dépouillement perma nent du corps et dans un acte permanent de contem plation de l'amour de Dieu. La Bruyère prépare une nouvelle édition...
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Jean de La Bruyère
La Bruyère, par Largillière. Exacte, la peinture sociale n'est nullement originale : traditionaliste, 1 'auteur répète des critiques vieilles de dizaines d'années. Les vices de la société lui paraissent provenir uniquement de la corruption individuelle, nullement d'une organisation sociale défectueuse. Il flagorne la monarchie absolue, rêve de rois évangéliques qui renonceraient aux conquêtes, aux dépenses de prestige et à 1 'arbitraire. Il sou...
- bruyère.
- bruyère n.
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LA BRUYÈRE Jean de : sa vie et son oeuvre
geoisie, une ambition littéraire qu'une élection académi que suffit à combler, une expérience humaine limitée (rachat d'un office, Je préceptorat, une charge chez les Condé, un conformisme politique et religieux. le labeur obscur de l'homme de lettres surtout). Plutôt que de romancer arbitrairement cette vie (comme on l'a souvent fait), remarquons. avec Cl. Cristin (Aux origines de l'his toire liuéraire, 1 973), que La Bruyère fut, en son temps, J'un de...
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Jean de la Bruyère. Des biens de fortune
2) Le monde des hommes riches Le mondes des hommes riches est bien moins décrit : ce sont de « simples bourgeois » (l.5) à qui lespaysans « épargnent […] la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre » (l.18-19). Cependant, LaBruyère fait remarquer par deux fois que ces personnages plus aisés ont tendance à priver les paysans denourriture, alors que ce sont eux qui la produisent. Il dénonce d'abord clairement certaines habitudes (« de simplesbourgeois […] ont eu l'...
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Le portrait de Ménippe - Les caractères, La Bruyère
être » joue le rôle d'une cheville grammaticale permettant cette identification : « Ménippe est l'oiseau paré de diversplumages qui ne sont pas à lui ». On notera au passage la construction du verbe auxiliaire à la tournure affirmative,puis négative dans la proposition subordonnée relative (« qui ne sont pas à lui »). Au terme de cette première phrase Ménippe apparaît déjà tout entier pour ce qu'il est : un personnage vain etboursoufflé qui se porte d'autant plus vers les apparences qu'il n'a a...
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La Bruyère, "Du mérite personnel", 40
portrait d'un homme vaniteux. Et pour finir on montrera qu'il s'agit d'une satire morale. Le personnage de Ménippe nous est présenté de façon linéaire. En effet La Bruyère débute son récit de façon a ce qu'il soit la preuve et la confirmation de son propos. Cette remarque commence donc d'une entrée in medias res et définit Ménippe rapidement, en une seule phrase. On sait directement ce qu'est le personnage « Ménippe est ». Il est caractérisé par l'image du plumage qui insiste sur son aspe...
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La Bruyère et Saint-Simon
La Bruyère a fait la critique de ses contemporains sans être pour cela l'ennemi de son époque. La Bruyère n'est ni un ennemi de la société ni un adversaire du régime établi : c'est seulement un observateurcurieux et patient que sa situation, sa culture intellectuelle et son désintéressement disposaient à enregistrer avecplus d'impartialité les tendances sociales, les prétentions et les défauts des gens de toute condition. Les Caractèressont ainsi une satire discrète, non des individus (inter...
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Arrias de La Bruyere
Tout d'abord on peut constater que La Bruyère fait une description péjorative d'Arrias, durant tout le texte celuidéroule un pas un ses défauts se qui démontre bien qu'il porte un point de vue sur le personnage d'Arrias.Enfin on peut relever le passage de la narration à l'anecdote. En effet nous avons tout d'abord à faire à un portraitau présent et au style direct, puis après que les guillemets se ferment on remarque l'utilisation de l'imparfait et duplus que parfait. On passe de la narration à...
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Commentaire composé Les Caractères de La Bruyère, Chapitre V, remarque 7
anonyme, devient le stéréotype du pédant par excellence, qui peut être associé à beaucoup d'autres personnagesprésomptueux : «Acis, à vous et à vos semblables, les diseurs de Phoebus» qui selon le dictionnaire Furetièredésigne «on dit proverbialement qu'un homme parle en Phoebus lorsqu'en affectant de parler en termesmagnifiques, il tombe dans le galimatias et l'obscurité»Ainsi, La Bruyère dresse un portrait fictif et imagé à travers un faux dialogue du précieux du XVII ème siècle. II) Le péd...
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Quel est le sens du titre Les Caractères ? (La Bruyère)
Il. Du caractère au portrait Quand on a bien compris Je sens généralisant du terme caractère, on comprend aussi Je contre-sens que l'on ferait à prendre les portraits pour ceux de simples individus. La Bruyère, qu'il écrive des réflexions générales ou qu'il brosse des portraits, se livre toujours à la même activité. Un parti pris d'extériorité Alors que La Rochefoucauld, par exemple, insiste sur des sentiments intérieurs et cachés qu'il...
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CARACTÈRES (les), de La Bruyère
Encouragé par le succès triomphal des Caractères dès 1688, La Bruyère ne cessa d'enrichir son œuvre de nouveauxfragments. A la quatrième édition, elle comptait déjà 350 « caractères » nouveaux. A la huitième édition, en 1694,l'ouvrage avait triplé de volume. Une fresque vivante qui témoigne de la société du XVIIe siècle. Contexte La composition des Caractères commence en 1670. Dès l'année de parution, en 1688, le succès est triomphal. Deuxnouvelles éditions sont alors publiées. L'ouvrage ne c...
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Jean De La Bruyère, « De l'homme », Les Caractères
personnage sont décrits, « s'il enlève un ragoût de dessus un plat, il le répand en chemin dans un autre plat et sur la nappe » ;jusqu'à la chute, « on le suit à la trace ». L'expression « si on veut l'en croire » traduit la comédie du personnage, il faitsemblant d'être malade : « pâlit, tombe en faiblesse ». Le personnage joue exprès la comédie, c'est un véritable acteur quiveut arriver à ses fins. La Bruyère caricature certains traits du personnage pour produire un effet comique mais aussi cri...
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Le style de La Bruyère
La cause de ce morcellement, est-ce impuissance ou calcul? Impuissance, pensons-nous; et nous en avons pour preuve l'empressement meme avec lequel l'auteur s'en defend et la gaucherie dont il le fait, puis la nature de son observation qui revele un esprit plus penetrant qu'etendu. En tout cas, it sait tirer bon parti de cette faiblesse meme, puisque grace a l'absence d'un plan etroitement none, it pent a loisir tallier et sertir ses pierres fines; surtout it pent suivre vingt ans durant les tran...
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La Bruyère et le pouvoir
très générale et fort peu politique. Les vraies distinctions sont surtout celles qui, indépen damment de lopposition entre noblesse et tiers état, constituent les distinctions sociales présentes à la cour: l'Épée, c'est la noblesse terrienne et ancienne qui tient ses titres de ses hauts faits guerriers; la Robe, c'est la magistrature, en partie roturière, en partie anoblie; et l'Église comprend tous les niveaux sociaux, englobant des courtisans moyens...
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Les Caractères, Livre V, "De la société et de la conversation" (remarque 74) - La Bruyère : Hermagoras
associés à la simultanéité ( par ex : la subordonnée « pendant qu'il récite… » contredit la proposition qu'elle complète, et lecoordonnant « et » marque le décalage dans « on lui dit que le roi jouit d'une santé parfaite et il se souvient que… »). Cettesuffisance explique le dédain du pédant pour la réalité à quoi il préfère l'antiquité, même quand elle est fictive (comme la « guerredes géants »), et explique donc son isolement involontaire. L'obstination, voire l'aveuglement que souligne l'util...
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Commentaire Jean de La Bruyère
comme des « instruments commodes » (anticatastase). Une gradation va augmenter le rythme du récit. Elle commencera par « vous arrachez les cheveux », et ensuite par « vous égratigner au visage », « vous arracher les yeux de le tête », « vous faire [...] de larges plaies d'où peut couler votre sang jusqu'à la dernière goutte ». Ces conséquences, si horrible soient-elles, nous amène au fait que l'Homme aime se battre. Il aime se battre pour la gloire, pour être le plus puissant, le plus cé...
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Caractères, les [Jean de La Bruyère] - fiche de lecture.
LA BRU YÈRE LES CARACT ÈRES Chapitres Il (D" mérite person11el) ; - VI (Des biens ck fortune) ; - XIV (De quelques usages). La véritable originalité de La Bruyère n'est ni dans 1:! pro fondeur de sa philosophie, ni dans la pénétration de son analyse psychologiq ue; elle est dans son tempérament d'observateur et d'artiste (qu'on peut retrouver dans tous les chapitres) et dans les audaces de sa critique sociale. Nous étudierons pour la faire c...
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LA BRUYÈRE: LES CARACTÈRES (résumé et critique)
Chez 1.,8 Condé. En 1684 (15 août), La Bruyère, sur la recommandation de Bossuet qui l'affectionnait, entra comme pr~cepteur dans la maison des Condé. Il était chargé d'enseigner la philosophie, l'histoire moderne et la géogra phi e à Lottis de Bourbon (alors âgé de seize ans). Sa posi tion était difficile. La Bruyère avait contre lui l'influence de deux autres maîtres qui se montraient facilement satis faits de leur élève, l'indifférence...
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LES ORIGINES DE LA BRUYÈRE
Union ». Il entra au conseil des « Seize » et, parmi les ligueurs, on le connut sous le surnom de « sire safranier de laLigue ». Ses convictions étaient-elles profondes? On peut le supposer, car il n'hésita pas à faire de sa maison lecentre de l'agitation. Ses caves, pleines de marchandises, cachaient les armes que l'on avait réunies en grandequantité, et ses appartements donnaient asile au conseil transformé en chambre ardente, c'est-à-dire en tribunalrévolutionnaire chargé de « connaître du...
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Caractères (les) de Jean de La Bruyère (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)
l'année de sa mort il ne cessera de cor riger et de retravailler un texte qui fixe pour nous la vérité de son auteur. Œuvre en un sens autobiographique, puisque issue pas à pas de l'expérience personnelle (celle en particulier du pré ceptorat de Louis de Bourbon, petit-fils du Grand Condé) avec son lot d'admi rations et surtout de rancœurs. Le bourgeois propulsé dans la maison de Condé rencontre en effet, dans ce pos...
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portrait de "Gnathon", La Bruyère, Les Caractères
implicitement et très ironiquement l'incise suivante : « dans toute autre, si on veut l'en croire, il pâlit et tombe en faiblesse ». Ainsi, le personnage n'a aucun scrupule à s'octroyer ce qu'il y a de mieux et à mépriser tous ceux qui l'entourent, ne songeant qu'à son intérêt propre. Il révèle par là même un repli essentiel sur lui-même. II) Un être égocentrique 1) L'égocentrisme Le comportement sans gêne et répugnant de Gnathon trouve son origine dans un égocentrisme profond. Le portrait...
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La Fontaine et La Bruyère moralistes
cette bravoure si familiere aux personnes nobles Y4. Mais le luxe et la mollesse affaiblissent cette qualite. Aussi quel tableau offre la cour, ce pays c a quelque 48° d'elevation du pole », ou l'on se &guise, oit l'on in- trigue, at l'on est esclave pour reussir, jusqu'a ce qu'on se retire amoindri, mais pour redevenir honnete homme (1)! La Fontaine n'avait pas ete moins violent sur ce point : Je definis la cour un pays oiz les gens, Tristes, gals, prets a tout, a tout indifferents, Sont ce qu'...
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Jean de La Bruyère
par Jean Rostand
Jean de La Bruyère n'a écrit seul livre, mais immortel : Les Caractères
(1688).
par Jean Rostand
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CARACTÈRES OU LES MœURS DE CE SIÈCLE (Les) Jean de La Bruyère. Études de mœurs
LA BRUYÈRE (1645-1696) - LES CARACTERES — La Bruyère fut avocat, puis acheta un office de trésorier des finances dans la généralité de Caen, mais résidadans son Paris natal pour y mener une vie d'étude. Recommandé par Bossuet au Grand Condé, il enseigna à sonpetit-fils, le duc de Bourbon, l'histoire, le latin et la philosophie; une fois l'éducation du jeune homme terminée, ilrésigna sa charge, mais resta dans la maison princière, à titre de gentilhomme de M. le Duc, père de son élève. C'estdans...
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« La Bruyère ne se propose pas de développer une doctrine, plutôt d’amener son lecteur à en désirer une […]. Il annonce, et il va le rappeler plusieurs fois, […] qu’il ne veut que peindre. Ce refus d’exposer, de mettre au clair une vision d’ensemble constitue une décision capitale. Le moraliste n’a pas à présenter un système philosophique […]. » (Jean DAGEN).
est digne d'un dépouillement extrême, d'une croyance à la forme. Flaubert appréciait les qualités de style deLa Bruyère : « Hier soir, j'ai lu La Bruyère en me couchant. Il est bon de se retremper de temps à autre dansces grandes styles là » (Flaubert, Correspondance ). La Bruyère adhère totalement à la doctrine de l'ut pictura qui est que « tout écrivain est peintre, et tout excellent écrivain excellent peintre ». Cette formulation permetà définir l'art de donner à voir, de représenter. La Br...
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LA BRUYÈRE (1645-1696) - LES CARACTERES
aux familles nobles ruinées, introduisent la passion de l'argent à .la Cour, y développent celle du jeu, et jusqu'àl'escroquerie. —, c) Le génie d'intrigue et l'égoïsme caractérisent tous les privilégiés, le mérite personnel estméprisé.d) Les bourgeois de la ville : très sots et vaniteux; les juges : ignorants et achetables. - e) Beaucoup de pauvresmanquent de pain, les paysans sont misérables et semblent réduits à l'état d'animaux farouches. — f) La Bruyèrerespectait et aimait le Roi...
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Étudiez l'égalité selon La Bruyère
Égalité et peuple On notera aussi la célèbre remarque qui s'achève par «je veux être peuple» (DG, 25). Elle met déjà en place des catégories politiques lorsqu'elle oppose« les deux conditions des hommes les plus opposées», et qu'elle conclut à la supériorité du peuple, après avoir cri tiqué la malignité des grands. Mais il ne faut pas s'y tromper: la remarque de La Bruyère est surtout morale. Le je ne se considère pas « socialement» comme un ho...
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Quel sens, appliqué à La Bruyère, le mot « moraliste » revêt-il ?
Décrire et conseiller Le moraliste n'est pas dupe de son pouvoir. Il sait qu'il n'a guère d'autorité et qu'il ne peut que conseiller. Faire « renoncer fermement » aux travers du monde (DC, 98) est une autre histoire. Au début de son Discours sur Théophraste, La Bruyère réduit même sa tâche à la description : « Je me renferme seulement dans cette science qui décrit les mœurs, qui examine les hommes et qui développe leurs caractères ». Cependant...
- LA BRUYERE, Jean de (17 août 1645-10 mai 1696) Moraliste Après des études au collège des Oratoriens de Paris, Jean de La Bruyère obtient sa licence en droit à Orléans, en 1665.
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Les Caractère de La Bruyère: De la Société et de la Conversation : Acis
Après le trait de lumière et la détente qui s'ensuit, l'interlocuteur, d'un ton de sévérité sous-tendue de pitié,souligne la stérilité d'un effort aussi laborieux et quasi-exhaustif pour formuler autrement que sur le mode de laparfaite simplicité des vérités constatables et d'une telles platitude. Nous trouvons ici un exemple de cettehonnêteté classique qui se refuse à faire les mots plus grands que les choses. « Mais, répondez-vous, cela est bien uni et bien clair, et d'aill...
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LA BRUYÈRE: Arrias, l'homme universel (commentaire)
pendable », mais Arrias nous choquerait et nous serions très heureux de sa mésaventure. Il y a donc ici une part devérité particulière au 17e siècle, et qui nous échappe peut-être un peu, mais il y a surtout une vérité générale quifait que le portrait n'a pas vieilli, et qu'il ne vieillira jamais dans un pays qui a régné sur le monde par ses « causeurs» au moins autant que par ses auteurs. II Le défaut que La Bruyère veut critiquer se présente tout naturellement à son esprit, sous une forme conc...
- La Bruyère écrit dans la Préface des Caractères : « Je rends au public ce qu'il m'a prêté; j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage. » En concluriez-vous que l'ouvrage de La Bruyère est un livre d'observation rigoureusement impersonnel et que rien n'y trahit le caractère de l'auteur ?
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Commentaire de texte Les Caractères, La Bruyère « des jugements » 11
« médecins » l.15, « remèdes » l.22, « maux » l.22… qui démontrent que les vices sont perçus par La Bruyère comme une sorte de maladie que seule la sagesse peutguérir, pourtant les hommes semblent se tromper de remèdes en mettant toutes leurs croyances dans des choses qui ne seraient pas nécessaires s'ils faisaient preuve desagesse. En effet, cela est renforcé aux lignes 15-16, lorsque La Bruyère évoque la chute des « médecins » face à l'acquisition de la sagesse des hommes. Cela prouveque ce n'...
- De la Cour de la Bruyère
- LA BRUYÈRE (Jean de)
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Jean de La Bruyère
LA BRUYÈRE 1645-1696 1 EAN DE LA BRuYÈRE n'a écrit qu'un seul livre, mais immortd : les Ca,actbes (r688). Ce recueil de réflexions, de notes et de portraits, où s'exprime une vision à la fois large et minutieuse de l'homme, se plaçait directement dans la suite des Maximes de La Rochefoucauld et des Pensées de Pascal, qui venaient de mettre en honneur les ouvrages morcelés. La Bruyère avait, dès 1668, commencé de réunir les él...
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Expliquez, au moyen de quelques exemples, ce jugement comparatif d'un critique contemporain : Rien d'étonnant si La Bruyère trouvait tant à blâmer dans Molière et s'il a refait plusieurs figures tracées déjà par celui-ci. Ce sont deux grands peintres du coeur humain, mais qui ne sont pas faits pour se comprendre et s'apprécier mutuellement. La Bruyère fait des miniatures ou tout au plus des tableaux de chevalet. Molière a la touche plus large et peint à grands traits. Ses tableaux sont
, 1 ' ' XVU 0 SIÈCLE Ill chenalet. Molière a la touche plus large et peint à gmnrlt traits. Ses tableaux sont des fresques qu'il faut voir d'un peu loin pour en saisir f ensemble n. (Clermont-Ferrand, octobre 1919). DÉVELOPPEMENT Un certain nombre de critiques ont reproché à Molière da forcer la nature et de fausser la vérité. Tel est le cas pour Boileau (Art poétique, III), Fénelon (Lettre à l'Académie) et surtout La Bruyère. Ce...
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LA BRUYÈRE ET FÈNELON
être précepteur du duc de Bourbon, à qui il enseigna l'histoire, la géographie, la littérature et la philosophie. Cette éducation terminée, La Bruyère resta dans la maison comme gentilhomme de .M. le Duc. C'était une terrible race que ces Condé; ils n'étaient pas facile:; à vivre. Le grand Condé, avec sa face d'oiseau de proie ct son âme de bandit féodal, avait des emportements qui faisaient trembler : encore savait-il en réparer l'effet par...
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Tout l'esprit d'un auteur consiste à bien définir et à bien peindre. (LA BRUYÈRE)
point est faible et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre. • Cette justesse et cette propriété dans l'expression sont souvent le fruit d'un long travail. (On 'peut prendre comme exemple le parallèle si étudié et si précis entre Corneille et Racine dans le premier chapitre des Caractères, éd. Hachette, p. 58.) 2. Bien peindre. C'est ne pas parler seulement à la raison, mais rendre sensible ce qu'on veut montrer, soit qu'...
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LA BRUYÈRE, Les Caractères, ch. V : ARRIAS
EXERCICE D'ENTRAINEMENT -------- • Quel est le défaut incarné par Arrias? De quels élé ments se compose-t-il? • Avons-nous ici un véritable portrait, au sens traditionnel du mot? Si non, caractérisez avec précision cet aspect particulier. • Étudiez la composition du texte; essayez de vous repré senter chacune des parties que vous distinguez, tirez-en une conclusion sur le caractère de ce morceau. • Que savons-nous du public auquel Arrias...
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L'oeuvre de La Bruyère
196 HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE l'homme et énoncent quelque loi de sa vie morale. Tout cela est dans la parfaite lignée de la littérature psycho logique et morale qui, depuis Montaigne, s'attache à peindre l'homme ou à l'analyser. Mais ses devanciers ou ses contemporains n'utilisaient le portrait que comme agrément ou comme élément d'une démonstration; les ouvrages au milieu desquels ils plaçaient ces por traits ne leur permettaient guère de développer...
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L'OEUVRE DE LA BRUYÈRE
402 MANUEL. D'HISTOIRE. LITIERAIRE DE LA FRANCE avec le parti des Anciens dans ie grand débat idéologique qui passionnait alors le monde intellectuel. C'est aussi pour parti ciper, en polémiste, à un autre débat, religieux celui-ci et ouvert par Bossuet contre Fénelon, qu'il rédige les Dialogues sur le quiétisme, favorables à la stricte orthodoxie. Mais cette œuvre est interrompue par la mort brutale de son auteur en 1696. Un livre lui a do...
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LA BRUYÈRE AVOCAT
étaient des lieux de rendez-vous. Muguets et coquettes s'y réunissaient, d'un commun accord, devant lesmarchandises frivoles. Leur galanterie déshonorait Je temple de Thémis. Ils liaient conversation en achetant parureset affiquets. Les unes résistaient rarement aux cadeaux de dentelles ou de points coupés que les autres leuroffraient avec libéralité. Maintes caresses s'échangeaient, et maintes paroles tendres, et maints billets doux à lafaveur de l'encombrement, Et, sur ce chapitre...
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- La critique des grands - La Bruyère
- La Bruyère, Jean de - littérature.