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Article Paix de Damilaville (commentaire)

Publié le 14/01/2012

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L'Encyclopédie est une oeuvre majeure du XVIIIème siècle. Cette oeuvre aboutit à la publication de plusieurs articles sur tous les domaines y compris les sciences et techniques. La raison domine tout l'ouvrage. Les encyclopédies ont du faire face à la censure, à de nombreuses attaques. Le texte qui nous intéresse est un extrait ce cette Encyclopédie, l'article " Paix ", écrit par Damilaville. Ce texte nous propose une réflexion sur la guerre qui a constituée un thème récurant de la pensée philosophique du XVIIIème siècle en montrant par ce choix à quel point les deux notions ne peuvent se définir que l'une par rapport à l'autre. Cet article contient une condamnation sans équivoque de la guerre et des ambitions conquérantes des monarques. Comment l'éloge de la paix se change-t-il en un violent réquisitoire contre la guerre ? Nous allons voir dans un premier temps le réquisitoire de la guerre construit par un système d'opposition afin d'analyser dans un second temps la condamnation du comportement des princes.

« fureurs de la guerre "...

Parallèlement, parce que le point de départ de l'article est le mot " Paix ", Damilaville montreles bienfaits de l'état opposé par l'utilisation d'un champ lexical de la tranquillité : " tranquillité ", " bonheur ", "satisfaits ".On a vu donc qu'il s'agit bel et bien d'un réquisitoire contre la guerre.

Le texte entier est construit à partir denotions antithétiques deux par deux, l'une fortement valorisée, l'autre nettement dénoncée.

Nous allons voir dans lapartie qui suit que l'auteur propose une critique du pouvoir politique. Cette partie constitue la réalité qui est présentée péjorativement puisqu'elle suit la situation utopique vue avant.Tout d'abord, Damilaville dénonce le comportement des nations.

Elles sont représentées par une attitude irréfléchieet absurde " occupées à repousser les entreprises injustes des autres.

".

Aussi, le verbe pronominal " se priver " meten évidence un comportement de refus de confiance et d'autodestruction.

L'emploi du présent généralisel'observation, ce qui est accentué par l'emploi de l'adverbe " perpétuellement ".Ensuite, Damilaville s'intéresse aux attitudes des princes.

D'après lui, cette attitude est intéressée et fondée parune soumission aux passions et aux ambitions : " les passions aveugles des princes ".

Ceci insiste sur le fait qu'il n'ya point d'utilisation de la raison.

Ce que les princes font sont pour leur intérêt personnel qui se fait au détriment dubonheur des peuples " ils ne cherchent qu'à grossir le nombre des hommes qu'ils rendent malheureux.

" " Peuoccupes des biens de leur sujet ".

La guerre est par suite montrée ici comme étant un moyen pour atteindre unesatisfaction personnelle des princes et agrandir leurs territoires " étendre les bornes de leurs Etats ".Enfin, il ya une observation critique de l'Histoire qui regroupe de nombreuses guerre et refus de la paix.

Ces guerresne conduisent qu'au malheur du peuple " sang du citoyen s'est mêlé à celui de l'ennemi " et la corruption : " paixviolées ", " guerres injustes ", " cruelles ", " champs dévastes ", " de villes réduites en cendres " ...

».

La guerre serévèle comme l'expression de la gloire des princes et de leurs ambitions en ignorant le malheur entrainé chez lescitoyens " bonheur de ses peuples est la première victime ". On a vu donc, en in d'étude, que ce texte pressente une réflexion péjorative sur la guerre basée par une oppositionentre cette dernière, et sa drogue, la paix.

Par cette réflexion le philosophe dénonce le pouvoir politique qui utilise laguerre comme moyen pour son propre bien.

On peut voir aussi l'écriture efficace de Damilaville qui a fait de sontexte dénonciateur et polémique à la fois.

Nous remarquons en fin d'étude que ce text s'adresse aux princes,d'ailleurs, la critique virulente des princes s'inscrit dans la démarche des philosophe des Lumières : ils cherchent àdénoncer l'arbitraire et a montrer la vertu d'un bon prince comme le fait le Diderot dans son article « Autoritépolitique », extrait de l'Encyclopédie aussi, où il s'oppose à la monarchie de droit divin. Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-culture-contente-completer-nature-substitue-16711.html. »

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