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BALLADE DES PENDUS de François Villon

Publié le 16/09/2018

Extrait du document

villon

Il y a une évolution des sentiments du poéte. En effet il part du detail c'est a dire son cas particulier pour aller vers le général : la priére pour l'humanité.

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion:

 

A cette époque là, 14éme et 15éme siècle la religion a une place très importante. François Villon décide alors d'exprimer ses differents sentiments face à la mort tout en respectant les caractéristiques de la poésie lyrique

Sa visée est de se faire pardonner par les hommes et la religion. Ce poème est en même temps une sorte de testament ecrit par un condamné mais aussi un message pour dissuader les vivants de faire un acte criminel qui les plongerait dans la souffrance, la peur et la honte tel Francois Villon à ce moment même qu'il ecrivait cette ballade.(

Son poème sert aussi à tenter de se faire pardonner comme il nous le dis 'Nous préservant de l'infernale foudre' (qui est en faite une métaphore signifiant la mort) 'nous veuille absoudre'

  Le poème présente une énonciation peu commun car ici ce sont les morts qui s'adressent aux vivants, dans un appel à la compassion/au pardon et à la charité chrétienne,pour finalement inciter la prière pour éviter l’Enfer.

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« Vous nous voyez cy attachez cinq, six Quant de la chair, que trop avons nourrie, Elle est pieça devoree et pourrie, Et nous les os, devenons cendre et pouldre. De nostre mal personne ne s'en rie : Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre! Se frères vous clamons, pas n'en devez Avoir desdain, quoy que fusmes occiz Par justice.

Toutesfois, vous savez Que tous hommes n'ont pas bon sens rassiz; Excusez nous, puis que sommes transis, Envers le filz de la Vierge Marie, Que sa grâce ne soit pour nous tarie, Nous préservant de l'infernale fouldre. Nous sommes mors, ame ne nous harie; Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre! La pluye nous a débuez et lavez, Et le soleil desséchez et noirciz: Pies, corbeaulx nous ont les yeulx cavez Et arraché la barbe et les sourciz. Jamais nul temps nous ne sommes assis; Puis ça, puis la, comme le vent varie, A son plaisir sans cesser nous charie, Plus becquetez d'oiseaulx que dez à couldre.. »

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