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BATTEUX Charles : sa vie et son oeuvre

Publié le 15/11/2018

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BATTEUX Charles (1713-1780). Né à Reims, il entra dans les ordres et devint professeur de rhétorique dans sa ville natale, puis dans des collèges parisiens, avant d’obtenir la chaire de philosophie grecque et latine du Collège de France. Il se fit connaître du public par un Parallèle de la Henriade et du Lutrin et surtout par les Beaux-Arts, réduits à un même principe (1746). Au début du siècle, Étienne-Simon Gamaches avait déjà publié les Agréments du langage réduits à leurs principes (1718) : la démarche rationaliste fait chercher les fondements premiers du langage et de l’art. Mais l’ambition de Batteux est plus vaste que celle de Gamaches. Il ramène la peinture et la poésie, la musique et la danse au seul principe de l’imitation, c’est-à-dire à la production de l’illusion, par le biais d’une ressemblance artificielle avec les objets de nature. Un peu comme le Diderot du Paradoxe sur le comédien, Batteux insiste sur la distance

« Charles Batteux - Analyse Les Beaux-Arts réduits à un même principe est un traité écrit par Charles Batteux en 1746 afin d'unifier les théories qui existaient déjà sur la beauté ainsi que le goût sur un seul principe.

Ce texte, signé par l'un des théoriciens les plus connus de la doctrine classique, s'attache à définir le principe de l'imitation de la nature. Batteux dit qu'auparavant le goût était vu comme un savoir déjà acquis, ayant comme objectif la nature elle-même.

Il introduit cela dans le domaine de l'art où il introduira plusieurs lois suivant ce principe.

Il sera question, tout le long de la synthèse, d'analyser le début de la quatrième partie nommée « Les lois du goût n'ont pour objet que l'imitation de la belle Nature » en se demandant ce que signifie imiter la nature.

Nous étudierons d'abord la différence entre les arts et les beaux-arts, puis nous  établirons  ce que Batteux entend parler par « la belle nature », en terminant par expliquer comment l'imiter. Les beaux-arts Batteux commencera par définir ce que c'est que le goût.

Ce dernier est le fait de ressentir du plaisir.

Ce qui nous procure le plus de sensations agréables par-dessus tout est ce qui nous permet  de nous rapprocher de la perfection, à travers des idées qui se rapproche des nôtres et qui par la suite les élèveraient. C'est pour cela que les beaux-arts auraient autant d'effet sur nous.

Batteux reprend la définition platonicienne d'un art qui ne saurait avoir d'autre objet que le vraisemblable.

Comme nous l'avons vu précédemment,  Platon dit dans La République que « l'imitation est donc loin du vrai, et si elle façonne tous les objets, c'est, semble-t-il, parce qu'elle ne touche qu'à une partie de chacun, laquelle n'est d'ailleurs qu'une ombre » (P.6 de la brochure).

En effet, pour Batteux, les "beaux-arts" sont "beaux" car ils se distinguent des autres "arts".

La différence se trouve dans leur rapport à la nature : Les "arts”, c'est-à-dire les techniques, ou autrement. »

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