Devoir de Philosophie

BAUDELAIRE: 1821-1861 (vie et oeuvre)

Publié le 05/01/2012

Extrait du document

baudelaire

Son idéal d'art :

Il est lié à sa vision du monde : la Beauté est la seule chose qui vaille la peine qu'on vive; c'est elle qui donne sa dignité à l'existence (les Phares, A une heure du matin).

D'où sa conception si particulière du rôle de l'Art :il ne partage ni les vues de Malherbe, (le poète comparé à un joueur habile de quilles !) ni celles de la Pléiade et des romantiques, (guide des peuples et des rois, le poète doit s'engager), ni non plus la théorie, unpeu étroite ,de l'Art pour l'Art, chère à Gautier et à Leconte de Lisfe. Pour Baudelaire, la poésie est bien utile, mais par son essence même de poésie, sans avoir à se lier à des fins qui lui sont étrangères comme celles d'exalter un credo moral, scientifique ou politique.

baudelaire

« -Le temps el la mon : La Mon dn ~amanle.

- Sur la vole du symboHsme : a) La théorie dea correspondances entre les divers sena : Com,•· pomlances.

b) La succession d'images fulgurantes, non coordonnées, sinon comme les sons dans une symphonie : HcvlfiOnie du •oir (pantoum).

Son idéal d'arl: e Il est lié à sa vision du monde : la Beauté est la seule chose qui vaille la peine qu'on vive; c'est elle qui donne sa c dignité • à l'existence (les Phares, A une heure du matin).

D'où sa conception si particulière du rôle de l'Art :il ne partage ni les vues de Malherbe, (le poète comparé à un joueur- habile - de quilles 1) ni celles de la Pléiade et des romantiques, (guide des peuples et des rois, le poète doit s'engager), ni non plus la théorie, unpeu étroite ,de l'Art pour l'Art, chère à Gautier et à Leconte de Lisfe.

Pour Baudelaire, la poésie est bien utile, mais par son essence même de poésie ,sans avoir à se lier à des fins qui lui sont étrangères comme celles d'exalter un credo moral, scientifique ou politique.

e Cette Beauté, dans 1 un monde où l'action n'est pu la sœur du rdve • (le Reniement de saint Pierre) est forcément douloureuse, puisque nous sommes sans cesse tiraillés...

.

- entre le mal, c la sottise, l'erreur, le péché, la Usine », -etl'idéal, illustré dans son œuvre, par exemple, parle regret _ du Paradis perdu, 1 le vert paradis.

des amours enfantines • ou par le rêve d'un voyage vers un pays de Cocagne ••• Où tout pcvlerail A l' 4me en 1ecre1 811 douce langue natale ...

pays qui se révèle 1 chimérique » dans le dernier poème du recueil : le Voyage.

Ce regret et ce rêve jamais assouvi nous torturent, et c'est le Spleen.

e C'est pourquoi Baudelaire a découvert la beauté dou­ loureuse de la passion • insatisfaite • et incapable d'apporter la satisfaction, • l'dpre stérilité de la jouissance • : celle du péché, de la vie moderne, des mornes villes comme Paris, de la cruauté, de la mort.

1 La moralité du liPre, disait-il, c'est sa tris~su •·. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles