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FLAUBERT: 1821-1880 (vie et oeuvre)

Publié le 17/01/2022

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Mais le grand romancier qui domine toute cette époque, c'est Flaubert, lequel, chose piquante, ne voulut jamais reconnaître son appartenance au réalisme ni à aucune autre école, et ne fut jamais adopté par aucun des lhéoriciens du temps: en effet, s'il a du réalisme, le goût de l'analyse minutieuse, de la documentation précise, il rejette le style sec et dépouillé préconisé par Champfleury, également les tendances populaires; de plus, son apparente impassibilité cache à peine les élans presque romantiques d'un coeur ardent, qui se discipline à grand peine par amour de la sérénité de l'Art....

« One any 1747 Royal de Rouen, dont it ne sort qu'a 18 ans.

II epronve un engouement precoce pour lee Lettres, fait grande debauche de lectures, surtout romantiques (Chateaubriand, Hugo, Musset, Quinet).

II acquiert alors l'experience de l'amitie : Le Poitevin, et cello d'une grande passion, ardente et muette, pour Elsa Schlesinger, qui laissera une trace durable dans sa vie.

Apres son succes au baccalaureat, it s'inscrit la Facult6 de Droit de Paris (1840-1843). 2) 1841 -1850: L 'epilepsie provIdentielle.11 suit les cours sans enthousiasme, car it est sans illusions sur la justice des hommes.

Il frequente surtout des ecrivains et des artistes, Maxime Du Camp, Louis Bouilhet, ses deux conseillers, Pradier, George Sand.

Une premiere attaque d'epilepsie (1844) lui fait aban- donner ses etudes.

Decide, desormais, is etre unfquement un 6crivain, it s'installe pour y vivre le plus souvent possible dans la propriet6 familiale de Croisset.

Louise Colet, une vague femme de Lettres, devient sa maltresse et sa con fidente : ce sera une liaison longue et mouvementee ; it prepare la premiere version de L'iducation senti- mentale (1845).

Apres la mort de son pare, et avec l'autorisation inaternelle, it entre prend, sous la direction de son ami Maxime Du Camp, un voyage en Orient (1849-1851). 3) 1850-1870 : Vingt ans de labour monaeal.A son retour d'Orient, it compose une premiere version 4e La ten- tation de saint Antoine.

Ses amis en bliment nettement le romantisme complique.

Par reaction, it entreprend de raconter une histoire toute simple, tres realists.

C'est Madame Bovary, qui n'est terminee qu'en 1857 ; it est boulevers6 par le proces qu'on lui fait, pour immoralit6, a propos de ce livre.

(On est alors en plein effort du gouvernement imperial pour instaurer une sorts d'Ordre Moral) ; plus chanceux quo Baudelaire, it est acquitte.

Deux voyages en Tunisie lui font trouver le sujet et lui fournissent la documentation de Salammbo (1858-1862).

Enfin, it redige une se- conde version de L'education sentimentale (1864-1869). 4) 1870 -1880: La vleillesse morose. Sa mere meurt an 1872.

II habite maintenant une partie de rannee Paris et donne encore, isole, irascible, en &Tit des fiddles amities litteraires, trois ceuvres de premier ordre : sa troisieme et derniere version de La Tentation, (la premiere datant de 1849, la seconds de 1857), l'ceuvre de toute sa vie, en 1874, puis Trois contes, ecrits comme delassement, pendant l'elaboration de Bouvard et Pectic/set qui l'oc- cupera pendant ces dix annOes et qu'il laissera inacheve ; une attaque to tue, en effet, brutalement le 8 mai 1880, 3 cinquante-neuf ans. Royal de Rouen, dont Une sort qu'à 18 ans.

Il éproun un engouement pr6coce pour 181 Lettres, fait grllnde débauche de lectures, surtout romantiques (Chateaubriand, Hugo, Musset, Quinet).

Il acquiert alors l'expérience de l'amitié: Le Poitevin, et celle. »

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