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"Beau monstre de nature" François Tristan l'hermite

Publié le 11/11/2012

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Introduction : A la fois novatrice et traditionnelle, la poésie du début du XVIIe siècle est représentée, entre autre, par François Tristan l'Hermite. C'est un poète et auteur dramatique fort applaudi en son temps. Dans le domaine poétique, il publie en 1633 les Plaintes d'Acantes. Ce recueil appartient au mouvement baroque qui a pour principe de revendiquer la liberté et l'imagination et a pour objectif d'exprimer les sensations éprouvées au contact de la nature. On le voit clairement dans son poème intitulé « Beau monstre de nature... «, tiré du recueil Les plaintes d'acantes publié en 1634 où nous pourrons nous demander comment ce blason permet-il de mettre en place à la fois l'éloge de la femme et l'hypocrisie du poète. L'examen du texte portera d'abord sur la critique élogieuse du portrait de la femme, puis sur le détournement de ces valeurs à travers les nombreuses figures d'oppositions, enfin sur l'insincérité du poète envers la femme non nommée. Plan : I - Un blason académique Le portrait d'une femme et le champ l...

« l’échelle de la strophe il prend le contre-pied de ce qu’il a dit dans les strophes précédentes.

C’est « pour [l]a honte » du soleil que la More « porte la nuit sur son visage ». Conclusion : On constate, en fin d’analyse, que ce blason se veut académique.

En effet, dans ce sonnet, sont mis en place plusieurs procédés de valorisations ainsi que le portrait de la femme dont le poète est amoureux.

Mais ces valeurs habituelles sont détournées notamment par le biais des nombreux antithèses et oxymores dont l’initial où le caractère baroque s’y développe à travers le motif de la monstruosité surprennent le lecteur.

C’est pourquoi, le poète peut s’avérer être hypocrite à cause de l’utilisation permanente des hyperboles puisqu’il fait l’éloge de cette femme sans la nommer et en utilisant des indéfinis.

Enfin, la chute de ce sonnet va rétablir les valeurs habituellement admises puisqu’il en veut en fait à Dieu d’avoir noircie la peau de la femme.

Il est possible de comparer ce texte avec « Ô beaux cheveux d’argent… » de Joachim du Bellay puisque dans ce sonnet, l’auteur cherche également à utiliser les codes du blason pour mieux les détourner.. »

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