BERNARD (Marc)
Publié le 16/02/2019
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BERNARD (Marc), écrivain français (Nîmes 1900-Paris 1983). Autodidacte, admirateur de Zola, compagnon de Barbusse (il tint la critique littéraire dans la revue Monde}, il découvre les surréalistes (Zig-Zag, 1929), mais cherche une liberté plus viscérale dans le spectacle de la nature, spécialement de Majorque (Vacances, 1953). Lauréat du prix Interallié pour Anny (1934), puis du Concourt (Pareil à des enfants, 1942), il garde le sentiment de la vanité de ses personnages (les Exilés, 1937 ; Une journée toute simple, 1950; les Marionnettes, 1977) comme des êtres qui lui sont le plus chers (la Mort de la bien-aimée en 1942 et Au-delà de l'absence en 1976 évoquent le souvenir de son épouse disparue) : une vie patiente et désespérée consacrée à lutter contre la fascination du néant (Au fil des jours, 1984).
«
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Marc (1900-1983).
Romancier et drama
turge, né à Nîmes.
Après une enfance pauvre passée dans
sa ville natale, il connaît la vie d'ouvrier et prend part à
la lutte syndicale.
A Paris, il milite au parti communiste,
dont il ne se séparera que beaucoup plus tard, par antista
linisme (Salut, camarades, 1955).
Il commence une car
rière d'écrivain : acteur et dramaturge malchanceux, il
donne en 1928 Zig-Zag, un roman que suivront une quin
zaine d'autres jusqu'en 1979 (dont Anny, prix Interallié
1934; Pareils à des enfants, prix Goncourt 1942), ainsi
que des essais et des articles de presse (il collabore à
l'hebdomadaire Monde).
Si son amour pour Jeanne
n'avait duré que six ans, celui qu'il voua à Else
Reichmann -une émigrée juive autrichienne rencontrée
en 1938 -J'engagera jusqu'à la mort de celle-ci en
1971.
L'œuvre de Marc Bernard a parcouru un itinéraire en
Zig-Zag.
S'il y avait du surréalisme dans ce premier
roman, les suivants se rapprocheraient plutôt de la veine
populiste.
Pareils à des enfants, par exemple, raconte
une vie d'enfant pauvre dans le décor d'un quartier popu
laire.
Quelques études de mœurs (Sarcellopolis, 1964;
les Marionnettes, 1977, etc.), des travaux critiques sur
Zola laisseront progressivement la place à un sentimen
talisme panthéiste qui donne sa pleine mesure avec la
trilogie finale : la Mort de la bien-aimée (1972), Au-delà
de l'absence (1976) et Tout est bien ainsi (1979).
Inspi
rés par la mort de son épouse, ces trois récits sont un
hymne à la nature (Majorque), en même temps qu'une
méditation sur la mort et la présence mystique de l'autre
en soi.
Marc Bernard est resté fidèle à un style modeste
et (faussement?) naïf, qui laisse « les souvenirs remonter
au hasard : les redites ont peut-être un sens obsessionnel
qui [m']échappe, un ordre qui [m']est inconnu».
On
publie après sa mort Au fil des jours (1984), récit d'un
vieil homme qui revient une dernière fois sur ses souve
nirs et ses déchirements..
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