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Bicyclette commentaire de Jacques Réda

Publié le 04/05/2022

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« Au XX siècle, plusieurs auteurs ont écrit des poèmes basés sur la contemplation des objets du quotidien comme Jacques Réda.

Jacques Réda est un poète né en 1929.

De 1975 à 1987, il a écrit un recueil nommé « retour au calme » publié en 1989.

Dans ce recueil, on y trouve le poème « la bicyclette » qui a pour but de redonner goût aux poèmes contemplatifs en utilisant des objets du quotidien.

Ces poèmes comme « la bicyclette » laissent cours à notre imagination.

Par quels moyens le poète transforme-t-il un objet banal en un objet extraordinaire ? Nous verrons d’abord en quoi ce poème est un contexte propice à la rêverie, à l’imagination, puis comment se déroule la transfiguration du réel : la double métamorphose. Tout d’abord la bicyclette est encré dans la réalité tout en maintenant une atmosphère paisible, ce qui permet à l’imagination de se mettre en place. Dès le début du texte, un texte de normalité est mis en place grâce notamment au cadre spatio-temporel familier.

Le termes « oh feu du soir »,« un dimanche », « un soir » nous indiquent à quel moment le poème se passe mais tout en gardant un cadre très vague et très banal.

Il n’y a pas d’endroit précis.

Le pronom « on » et le terme« passant dans la rue »ne désigne pas quelqu’un en particulier, tout le monde peut être ce passant dans la rue et notamment le lecteur.

Le poème est aussi encadré par les termes « vitres » et « vitrage » qui rend le texte concret.

Il y a un lien entre le début et la fin du poème.

Le texte est parcouru par un vocabulaire banal comme le champ lexical technique du vélo « rayon, guidon, bicyclette ».

Ces termes insistent sur la banalité du vélo.

On remarque aussi qu’il y a deux termes pour désigner l’objet qui sont« vélo »et « bicyclette ».

Le lieu dans lequel se trouve le vélo est aussi familier « mur,jardin ». En effet, le lieu et le cadre champêtre ont quelque chose d’apaisant notamment grâce au terme « soir ».

Il n’y a pas non plus de mouvement « rue vide », le calme y est sous-entendu.

Le silence est perturbé par « le chien qui aboie ».

Ce terme souligne le fait que le reste du temps, il n’y a pas de bruit. Le terme « Parfois » souligne aussi que ça perturbe peu et que c’est rare.

La comparaison « Ainsi aux abords d’un village » permet d’atténuer la réalité de l’aboiement.

L’aboiement du chien n’est pas au centre du village, il est aux abords.

L’assonance en [en] rend le texte paisible.

On a l’impression qu’il y a une harmonie.

L’Alexandrin linéaire au vers 7 donne une impression de redondance et accentue l’idée de calme « la fixité calme ».

Cela permet de laisser place à l’imagination. En effet l’imagination est introduit avec l’emploi du conditionnel.

Ce sont les termes « On dirait que » et « on devine » qui introduisent le conditionnel.

On quitte le domaine banal, on sort du concret.

La réutilisation du verbe «voir », qu’on trouve au début conjugué au présent « voit » et à la fin conjugué au conditionnel « verrait » permet de montrer qu’on est passé dans le domaine hypothétique.

Il y a aussi un élargissement de l’espace.

Au début, on se trouve dans un corridor, et après dans un jardin.

On est dans un environnement fermé, puis ensuite à l’extérieur.

Le regard « voir » traverse la vitre, on voit en dehors.

Le terme « chien qui aboie » est l’élément déclencheur, on n’est plus dans la perception, mais dans l’imagination.

Il y a aussi une gradation avec. »

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