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BOULE DE SUIF

Publié le 19/08/2013

Extrait du document

il dénonce le manque de vie humaine chez les soldats. Les hommes deviennent des êtres dépourvus d’âme, de raison. Il fait notamment usage de plusieurs périphrases pour décrire ces derniers. Par exemple, «les partageurs de la mort « et «citoyens de la tombe«. Ils régressent au stade sauvage et ne sont plus guidés que par leur instinct «des homme redevenus des brutes, affolés «, prêts à « tuer par plaisir, par terreur «. L’ennemi est caractérisé par un tremblement de terre, ce qui représente un autre manque d’humanité.

« La littérature française du 19 e siècle, pour de nombreux historiens, représente surtout le courant du romantisme.

Pour d’ autres, il relève surtout de l’émergence du réalisme, inspiré par la Révolution française.

Guy De Maupassant fait partie de la catégorie des auteurs qui on décidés d’aborder le thème de cette fameuse révolution, avec l’écriture de sa nouvelle Boule de Suif.

Celle -ci raconte l’histoire de dix personnes qui cherchent à échapper à l’ envahissement prussien dans une diligence lors de la guerre franco -prussienne lors des années 1870 en France.

Parmi la cohorte, Boule de Suif, prostituée qui tente de sauver les neuf autres passagers , qui malgré cela la dédaigne.

Ce voyage révélateu r fera ressortir des thèmes importants, notamment ceux de la liberté et de la guerre.

Dans un premier temps, il est important de savoir que l’auteur a une vision profondément pessimiste par rapport à tout ce qui entoure la guerre franco -prussienne.

Tout au long de son œuvre, il propose une description dévalorisante des conséquences qu’elle peut amener.

Il y dépeigne la chute de l’armée française aux mains des prussiens à quelques reprises.

« Les derniers soldats français venaient enfin de traverser la Seine pour gagner Pont -Audemer par Saint -Sever et Bourg -Achard ; et, marchant après tous, le général désespéré, ne pouvant rien tenter avec ces loques disparates, éperdu lui -même dans la grande débâcle d’un peuple habitué à vaincre et désastreusement battu malgré sa bravoure légendaire, s’en allait à pied, entre deux officiers d’ordonnance.» Cet effondrement annule alors tout espoir qui pouvait exister, et toute forme de forme d’opposition devient alors complètement futile.. »

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