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Exposé de français: Littérature romande

Publié le 05/02/2017

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Exposé de français: Littérature romande Loïs Pythoud 2M04 Maurice Chappaz: Testament du Haut-Rhône Biographie : Maurice Chappaz était un poête, journaliste, ermite et grand voyageur très actif dans la défense du patrimoine naturel et culturel du Valais. Il est né le 21 décembre 1916 à Lausanne mais a passé son enfance au valais dans la maison familiale : l’abbaye du châble, ex-résidence des abbés de Saint-Maurice. Il passera sa maturité au collège de l'abbaye de Saint-Maurice, puis, suivant la tradition familiale, il s’inscrit en 1937 à la faculté de droit de Lausanne. Voyant rapidemment que ça ne l’intérèsse pas, il quitte le droit en 1939 pour faire des études de lettres à Genève. Dans la même année, Maurice Chappaz sort son premier grand texte marquant le début de sa carrière de poête : « Un homme qui vivait couché sur un banc » (théatre/poésie) et reçoit un prix de la Revue Suisse Romande. La seconde guerre mondiale interrompt ses brèves études en 1940 lors de sa mobilisation à la frontière. Cette période marque une grande pause dans sa vie : il consacre son temps à l’écriture inspiré par ses vagabondages à travers la Suisse, retiré en ermite à Geesch dans le Haut-Valais sauvage ou encore à voyager. En 1947, il épouse l’écrivaine S. Corinna Bille (fille du peintre suisse Edmond Bille). En 1952, il perd sa mère. L’année suivante il publie testament du Raut-Rhône et obtient prix Rambert. Travaille de 1956 à 1958 comme aide-géomètre à la construction du barrage de la grande dixence. En 1976 il sort « le maquereau des cimes blanches » une sui...

« Avec ce style d’écriture particulier, le livre est plus difficile à analyser qu’un roman policier par exemple : Le texte ne possède aucun indices temporels et très peu de logique dans sa structure.

Le récit est discontinu mais l’histoire a une certaine progression. Thèmes : La Prophétie : o T out le long du livre, nous annonce la fin de l‘humanité, la catastrophe « le but de ma course n’est que le lieu d’un nauffrage » p.12 « la fin des nations approche », la mort de la nature qui entrainera celle des Hommes « o C’était son destin : « Je ne suis né que pour annoncer leur mort (...).

» p.36 « il m’est arrivé de maudire la destinée qui m’a tiré des hameaux » p.45 « J’étais prédestiné à interpréter et à cheminer à travers les montagnes» p.80 o S e dit comprendre la nature y appartenir : « Je lis dans les paysages une pensée (...).

» p.14 o Voulait réconcilier l’homme et la nature : « j’étais l’écho d’hommes-bêtes, d’hommes-plantes » o Mais remarque que c’est une tâche impossible « J’aurais voulu réconcilier deux sociétés, deux réalités mais c’est là une tentative divine » p.76 o Il abandonne : « mon chant est fini.

» p.76 o Remarque que la catastrophe est nécessaire pour rétablir la paix « La mort que je crains sans cesse est un accomplissement» p.52 « la terreur succédant les lumières ouvrira les intelligences », « tout ce qui était doit périr » p.74 Le vagabondage : « douce transhumance nous amène d’un lieu inconnu à un autre » p.28, « mon sort de poête ne diffère pas de ces vagabondages» p.32 «Ô temps de l’exil ! » p.47, «je suivis des voitures nomades » p.51 « J’ai été tenté par l’essor des pèlerins » p.52 « Je sens que je ferai parti de ces cortèges bohémiens » p.56 La passion de la nature : o Montagne : «Je contemple la vieillesse cristalline des montagnes » p.16 o Sens appartenir à la nature : «J’ai eu parfois l’impression d’être une rose » p.21« le sang des étoiles circule dans mon corps » p.32 « Ciel/sol irrigués de mon sang » « Sang de la grappe de raisin et du vent du Rhône ont gelés en moi» p.77 o Personnification: « Comme un adieu/hélas sort des lèvres de la montagne » p.71 La critique de la religion : o Induit à l’erreur : « La religion de mes anciens maîtres - seule réalité – nous a rendu inutilisables» p.

46 La critique de la société : o L’éternelle insatisfaction de l’Homme : «La petite goutte d’eau leur manquera toujours » p.17 o La surproduction : « Oh progression ininterrompue de l’empire (grand ennui, grand commerce de la viande bouchère) » p.43 o La mauvaise utilisation des resources naturelles «Terre industrieuse ne peut plus les porter, labeur douloureux et brutal » p.24 o L’utilisation des traditions pour s’enrichir « L’argent avec lequel les paysannes de Mund pèse leur pistils du safran, sombre illusion de beauté » p.69 L’Inquiétude/l’angoisse : « L’inquiétude m’a rendu semblable ces fous, ces infirmes présageant la crucifixion » p.40 « Une angoisse agréable me poussait à travers et d’anciens quartiers (…).

» p.13 « Je vais en rêvant vers ma demeure d’inquiétude » p.74 La solitude : L’exil est nécessaire pour être prophète/poête : « Ceux que leurs propres cités rejettent, ceux-là seuls auront le pouvoir d’écrire et de tester pour le monde défunt » P.20 Bibliographie : „ Histoire de la littérature en Suisse romande“ : p.

857-864 Webographie : http://www.buchstart.ch/fr/autoren/Chappaz_Maurice/257.html http://www.larevuedesressources.org/le-paysage-chez-maurice-chappaz,316.html. »

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