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C’est durant la deuxième République, en 1849, sous le mandat de Napoléon 3 que Victor Hugo prononce un discours devant l’assemblée nationale.

Publié le 19/06/2018

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C’est durant la deuxième République, en 1849, sous le mandat de Napoléon 3 que Victor Hugo prononce un discours devant l’assemblée nationale. Ce discours permet à Victor Hugo de dénoncer de façon virulente la misère en interpellant l’assemblée et le lecteur sur la condition de l’homme dans la société de l’époque. Nous nous demanderons alors en quoi ce discours peut-il être de forme d’engagement porteur. Tout d’abord, nous allons parler des marques du discours utilisé et des procédés de persuasion mis en place par l’auteur pour dénoncer la misère Victor Hugo pour capter l’attention du lecteur et de l’assemblée nationale, utilise des marques du discours.L’auteur s’adresse directement aux destinataires. Il interpelle tout d’abord à travers l’interjection « Eh bien ». Il utilise le pronom personnel vous, ligne 9 et 15 : « qui vous est soumise », « Vous n’avez rien fait ». C’est une marque de respect. On voit que Victor Hugo emploi le mode impératif : « songez-y », « faites maintenant des lois contre la misère ». Ces impératifs permettent de faire accélérer les députés sur le vote de lois contr...
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« Ce terme hyperbolique persuasif et culpabilisant est employé par Victor Hugo pour susciter une réaction et plus encore une action. L’objectif de Victor Hugo est avant tout de soulever l’assemblée nationale dans un élan humaniste pour qu’une loi soit votée et des actions soient faites.

Il exprime le souhait d’un engagement collectif marqué d’abord par une métaphore renforcé par une gradation et une hyperbole l.12-13 : « je voudrais que cette assemblée n’est qu’une seule âme pour marcher à ce grand but, à ce but magnifique, à ce but sublime, l’abolition de la misère ! ». A travers la métaphore de la marche, il veut rassembler les députés pour rentrer en action.

Il présente l’abolition de la misère comme une ascension vers une société humaine idéale à travers les 3 adjectifs en gradation « chacun », « grand », « magnifique », et « sublime » qui évoquent la beauté et des valeurs morales les plus hautes. En évoquant de cette manière l’abolition de la misère qui doit donc susciter le plus haut degré d’admiration, il fait aussi référence à ceux qui vont tout mettre en œuvre pour l’atteindre. Victor Hugo accuse les députés puis insiste sur leurs immobilités au sujet de la misère et de leurs responsabilités.

On peut voir de la ligne 15 à 26 que Victor Hugo emploie une répétition « Vous n’avez rien fait », qui permet de montrer une indifférence de la part des députés, et donc de les mettre face à leurs responsabilités.

Celle-ci est assistée d’une énumération (l.23 à 24), qui permet de montrer les gens touchés par la misère et donc de mettre en face des députés les gens victimes de la misère.

Victor Hugo, à la ligne 27 et 28, insiste par une anaphore « l’homme méchant a pour collaborateur fatal l’homme malheureux ! », que les députés sont la cause de la misère.

En conclusion, Victor Hugo grâce à son « Discours sur la misère » permet de dénoncer la misère à l’assemblée nationale, mais aussi au lecteur qui lit ce discours.

Il parvient à montrer par des procédés et des marques du discours la misère du peuple français.

Il se révolte ainsi dans un élan humaniste pour faire prendre conscience de ce grand malheur à tous.

Ce discours humaniste peut-être mis en lien avec le discours de Bardamu dans « Voyage au bout de la nuit » de Louis-Ferdinand Céline qui lui aussi est un personnage révolté.. »

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