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Le 7 avril 2015 CORPUS : Montrer

Publié le 05/05/2017

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Le 7 avril 2015 CORPUS : Montrer que la contemplation de la nature permet aux trois auteurs d'exprimer leurs réflexions, leurs sentiments : C'est un corpus composé de quatre textes de trois auteurs qui appartiennent au mouvement du romantisme. Les deux premiers textes sont des poésies de Alphonse de Lamartine intitulées «Le Lac» et «L'Automne» tirées du recueil les «Méditations poétiques» de 1820, le troisième texte est également une poésie intitulée «Soleils couchants» tirée du recueil «Les Feuilles d'automne» de Victor Hugo en 1831, enfin le dernier texte est un extrait de «Mémoires d'outre-tombe» de Chateaubriand en 1849-1850. Les quatre textes ont des thèmes communs, c'est le souvenir romantique et le fait que la contemplation de la nature peut permettre l'évasion à l'homme même dans un état de profonde tristesse. Dans le romantisme, la nature est un thème essentiel, elle va donc avoir une présence importante car la contemplation de la nature permet la créativité chez les grands poètes français. Chez Lamartine ou pour Chateaubriand, la splendeur de la nature laisse croire à l'existence d'un créateur divin ; Victor Hugo quand à lui, fait de la nature un véritable dieu. Le poème «Le Lac» et l'extrait des «Mémoires d'outre-tombe» décrivent des souvenirs passés des auteurs. Lamartine se retrouve face au même lac où il sauva une femme de la noyade un an auparavant et décrit les sentiments qu'il ressent pour elle, il évoque ce souvenir avec une telle force que l'on a l'impression que le temps n'a ri...

« Lamartine décrit un paysage d'automne comme en train de disparaître, ce qui le fait penser au deuil, à «l’adieu d’un ami», à sa propre disparition.

«L'Automne» est une saison du passage «un reste de», de transition d'un état heureux et un état déchiré.

C'est un prétexte pour Lamartine pour réfléchir sur son intérieur et sur ses états d'âme qui sont aux couleurs de cette saison qui «convient à la douleur et plaît à mes regards».

Même si Lamartine dit avoir un reste d’espoir et espère encore qu’il aurait le «bonheur» de rencontrer un autre amour «une âme que j’ignore aurait compris mon âme» mais que la «belle et douce nature» lui manquerait car la terre, le soleil, les vallons sont pour lui des «biens dont il n’a pas joui» et tout cela lui donne des regrets.

A la fin, Lamartine se compare à une fleur, élément naturel, qui «tombe» et en mourant délivre «ses parfums au zéphire», lui dit «je meurs» sur ce poème qui est «triste et mélodieux».

Les heures de bonheur que demande Lamartine rappelle le «Carpe Diem», les temps d'attente semblent toujours interminables et les bons moments sont toujours trop courts, «O temps suspends ton vol».

On souhaite que le temps des moments difficiles passent vite pour moins souffrir «Assez de malheureux ici bas» mais que les instants merveilleux soient éternellement prolonger.

Pour Chateaubriand, c'est dans le cadre de la nature et ce regard sur le passé qui lui annonce sa mort, qu'il prend conscience que le temps lui échappe et qu'il doit recommencer à écrire au plus vite ses mémoires pour dominer le temps en laissant une trace qu'il pense immortelle. Les auteurs utilisent le présent pour une observation générale, la réflexion, pour faire renaître le souvenir.

C'est le présent qui fait le souvenir et qui est impossible à arrêter car il passe, fuit sans cesse.

C'est le rythme de la vie qui s'écoule toujours trop vite alors qu'on aimerait parfois plus lent pour profiter des bons moments. Les trois poèmes sont comme des plaintes à l'encontre du temps, ils soulignent l'impuissance de l'homme face à la fuite et au mouvement perpétuel du temps. Lamartine s'interroge sur cette faiblesse et demande au lac, donc la nature de garder le témoignage précieux de son souvenir passé. En conclusion, à travers ces trois auteurs romantiques, nous avons pu voir que la nature peut provoquer des sentiments et des sensations par le ressenti du cœur.

La nature peut être un refuge contre la civilisation ou la dureté de l'existence, un miroir de sa propre sensibilité ou encore une source à la méditation.

La nature n'a pas la notion du temps que l'homme peut avoir, elle ne connaît ni présent, ni passé.

Que l'homme, lui est dans l'impossibilité de fixer le temps qu'il ne peut arrêter.

Les auteurs font par un retour sur un lieu, un paysage, un bruit, renaître des souvenirs merveilleux car leurs réflexions sont en rapport avec un amour mais ils constatent que le passé est à jamais perdu malgré la trace gardée par la nature. Le temps peut effacer les moments de désespoir, ou des souvenirs comme s'il s'agissait de jalousie mais aussi en garder des intacts.

Cette réflexion nous montre que la nature est seule capable d'aider l'homme dans sa lutte contre le temps car elle relie toujours le passé au présent.

C'est ainsi que Lamartine s'adresse au lac pour faire revivre son amour et le souvenir du bonheur passé pour le prolonger.. »

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