Le 7 avril 2015 CORPUS : Montrer
Publié le 05/05/2017
Extrait du document
«
Lamartine décrit un paysage d'automne comme en train de disparaître, ce qui le fait penser au deuil, à «l’adieu
d’un ami», à sa propre disparition.
«L'Automne» est une saison du passage «un reste de», de transition d'un état
heureux et un état déchiré.
C'est un prétexte pour Lamartine pour réfléchir sur son intérieur et sur ses états d'âme
qui sont aux couleurs de cette saison qui «convient à la douleur et plaît à mes regards».
Même si Lamartine dit avoir un reste d’espoir et espère encore qu’il aurait le «bonheur» de rencontrer un autre
amour «une âme que j’ignore aurait compris mon âme» mais que la «belle et douce nature» lui manquerait car la
terre, le soleil, les vallons sont pour lui des «biens dont il n’a pas joui» et tout cela lui donne des regrets.
A la fin, Lamartine se compare à une fleur, élément naturel, qui «tombe» et en mourant délivre «ses parfums au
zéphire», lui dit «je meurs» sur ce poème qui est «triste et mélodieux».
Les heures de bonheur que demande Lamartine rappelle le «Carpe Diem», les temps d'attente semblent toujours
interminables et les bons moments sont toujours trop courts, «O temps suspends ton vol».
On souhaite que le
temps des moments difficiles passent vite pour moins souffrir «Assez de malheureux ici bas» mais que les instants
merveilleux soient éternellement prolonger.
Pour Chateaubriand, c'est dans le cadre de la nature et ce regard sur le passé qui lui annonce sa mort, qu'il prend
conscience que le temps lui échappe et qu'il doit recommencer à écrire au plus vite ses mémoires pour dominer le
temps en laissant une trace qu'il pense immortelle.
Les auteurs utilisent le présent pour une observation générale, la réflexion, pour faire renaître le souvenir.
C'est le
présent qui fait le souvenir et qui est impossible à arrêter car il passe, fuit sans cesse.
C'est le rythme de la vie qui
s'écoule toujours trop vite alors qu'on aimerait parfois plus lent pour profiter des bons moments.
Les trois poèmes sont comme des plaintes à l'encontre du temps, ils soulignent l'impuissance de l'homme face à la
fuite et au mouvement perpétuel du temps.
Lamartine s'interroge sur cette faiblesse et demande au lac, donc la nature de garder le témoignage précieux de
son souvenir passé.
En conclusion, à travers ces trois auteurs romantiques, nous avons pu voir que la nature peut provoquer des
sentiments et des sensations par le ressenti du cœur.
La nature peut être un refuge contre la civilisation ou la
dureté de l'existence, un miroir de sa propre sensibilité ou encore une source à la méditation.
La nature n'a pas la notion du temps que l'homme peut avoir, elle ne connaît ni présent, ni passé.
Que l'homme, lui
est dans l'impossibilité de fixer le temps qu'il ne peut arrêter.
Les auteurs font par un retour sur un lieu, un
paysage, un bruit, renaître des souvenirs merveilleux car leurs réflexions sont en rapport avec un amour mais ils
constatent que le passé est à jamais perdu malgré la trace gardée par la nature.
Le temps peut effacer les moments de désespoir, ou des souvenirs comme s'il s'agissait de jalousie mais aussi en
garder des intacts.
Cette réflexion nous montre que la nature est seule capable d'aider l'homme dans sa lutte contre le temps car elle
relie toujours le passé au présent.
C'est ainsi que Lamartine s'adresse au lac pour faire revivre son amour et le
souvenir du bonheur passé pour le prolonger..
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