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Nous sommes le samedi 9 avril 2016, il est 12:56.

Publié le 07/05/2016

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Nous sommes le samedi 9 avril 2016, il est 12:56. Je me suis installée dans ma chambre. Voulant en terminer au plus vite, je n'ai pas pris le temps de choisir et ai, donc, pris le premier des trois ouvrages que je trouvais sur mon étagère. Ce fut Dom Juan de Molière. A première vue, l'ouvrage n'a pas l'air si épouvantable mais captivant ou attractif ne lui sied pas. Il faut savoir une chose, enfin plutôt deux, je déteste catégoriquement ce qu'on appelle « les Classiques » avec un grand C, et je n'aime pas le théâtre … Ça commence plutôt mal pour Molière mais je vais attendre la fin de ma lecture avant de me prononcer. En prenant connaissance de la quatrième de couverture, je dois reconnaître que la personnalité de Dom Juan est intéressante. Un séducteur ? Un provocateur ? Un libertin sans scrupule ? Comment Molière a-t-il écrit une pièce avec un tel personnage ? En ouvrant, je découvre quelques images de la pièce jouée à diverse reprise, une datant de 2004, la suivante de 2002 et la dernière encore plus récente de 2012. Je ne suis pas surprise par la vue du titre Dom Juan ou le Festin de Pierre ayant déjà étudié ce phénomène en cours. 2004 2002 2012 La liste des personnages est intrigante. Le seul Pierre présent dans la pièce semble être un certain Pierrot qui est un paysan. Son nom figure dans un titre mais il est seulement au milieu de la liste. Pourquoi ? Et que fait un spectre dans la pièce ?! Lors du premier acte, j'avais tout d'abord imaginé Dom Juan à travers le portrait plutôt péjoratif qu'avait fait Sganarelle à son propos. Lorsqu'il apparaît à la scène 2, on peut néanmoins tomber sous son charme. Il se révèle bien plus séduisant que l'homme que Sganarelle a dépeint lors de la première scène. Il sait séduire par son éloquence. Le point négatif que je lui trouve est que lorsqu'il emploie ses qualités d'orateur c'est pour défendre des thèses bien plus qu'immorales même de nos jours ce genre de discours ne serait accepter et heureusement ! Dans la scène 3, Sganarelle et Elvire dès son entrée, tentent de le mettre en garde et de le raisonner. Je crois que malgré la tirade de Done Elvire exprimant la sa souffrance et son indignation d'être déshonorée, rien n'y fera, ils peuvent continuer indéfiniment ça ne changera rien dans sa façon de penser et même dans sa façon de se comporter. Dom Juan méprise les règles religieuses et le montre ouvertement ! Comment un homme tel que lui a pu survire à son époque sans être pris en chasse par l' Inquisition ? Il demande en mariage plusieurs femmes sans se soucier d'aucune morale. Plutôt intrépide ! Dans l'acte II, il y a plusieurs triangle amoureux et Dom Juan y est à chaque fois le centre : Dom Juan voulant séparé deux fiancés lors d'une promenade sur mer, Dom Juan, Pierrot et Charlotte et Dom Juan, Charlotte et Mathurine. Son image, lors de ces moments, est bel et bien conforme à ce que nous nous sommes fait précédemment. L'acte met également en scène deux manières distinctes de séduction. Pierrot est très maladroit et s'y prend mal pour plaire à Charlotte tandis que Dom Juan lui fait d'abord l'éloge de sa beauté, flatte son désir d'ascension sociale et va même jusqu'à lui promettre de l'épouser. Charlotte est alors tour à tour respectueuse, gênée, méfiante, flattée. Mais Dom Juan reste hypocrite et sans scrupule. Pour moi sa victoire ne compte pas. Cet acte peut également correspondre à une pastorale en relatant les amours des paysans et non des bergers comme il le faudrait. Leur comportement et leur langage sont ennoblis mais ici, Molière a fait des choix plus réaliste en les laissant parler un patois prononcé. Ces scènes m'ont fait sourire … Pierrot a vraiment beaucoup de mal avec la langue française … Molière a également établit une vision moins idéalisée de l'amour et donc, par conséquent, plus réaliste. Cet acte est plus comique que le premier. Pas seulement grâce au patois de Pierrot même si pour moi il compte beaucoup, dans la scène trois, le comique de geste fait son effet soutenu par la farce avec son comique grossier… C'est l'une des seules scènes où les didascalies sont présentes en nombre. Pauvre Pierrot se prendre autant de soufflets … Ça doit être douloureux… Et pour Sganarelle, on va dire que c'est mérité, pour toutes les fois où il a été effronté. Et je pense que l'apogée était la scène 4 réunissant Dom Juan, Charlotte et Mathurine … Allons-y gaiement pour un énorme comique de situation et un petit quiproquo ! Comment Dom Juan arrive-t-il à garder son calme devant une situation pareille ? Pourquoi ne panique-t-il pas ? A-t-il tant que ça l'habitude de telles situations ? L'acte III n'est pas mal non plus. Avant même d'avoir fini ma lecture je sais déjà que ma réplique préférée sera «  Je crois que deux et deux son quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit. ». Tout à fait d'accord avec lui je suis ! Cet acte est dynamique, de nombreux rebondissements avec un décor propice à l'aventure : une forêt et un tombeau … Celui du Commandeur ! Nous savons que le théâtre classique est caractérisé par la règle des trois unités c'est-à-dire qu'elle raconte une seule action, en une seule journée et ...

« 2004 2002 2012 La liste des personnages est intrigante.

Le seul Pierre présent dans la pièce semble être un certain Pierrot qui est un paysan.

Son nom figure dans un titre mais il est seulement au milieu de la liste.

Pourquoi ? Et que fait un spectre dans la pièce ?! Lors du premier acte, j'avais tout d'abord imaginé Dom Juan à travers le portrait plutôt péjoratif qu'avait fait Sganarelle à son propos.

Lorsqu'il apparaît à la scène 2, on peut néanmoins tomber sous son charme.

Il se révèle bien plus séduisant que. »

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