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Ce Stupide XIXe siècle, a-t-on écrit; ne pensez-vous pas qu'il mériterait plutôt l'épithète de Grand ?

Publié le 18/02/2012

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Ce on (a-t-on écrit) est bien gênant; et encore plus gênante l'épithète grand que l'on semble nous imposer. J'eusse préfère : « Qu'en gensez-vous? « Nous tairons le nom de l'auteur qui, en 1922, écrivit le Stupide XIXe Siècle, puisqu'il ne saurait être cité sans soulever enthousiasmes ou colères, également nuisibles en l'occurrence. Gardons notre sang-froid; et au lieu de partir en guerre contre un mot en faveur d'un autre mot, résumons d'abord avec calme l'acte d'accusation; ensuite seulement nous serons en droit de prendre position....

« fique...

et rien de plus decevant...

II inaugure le grand cabotinage late- Il est le grand-pere de tous les moitrinaires qui se regardent pfilir et vieillir dans leurs miroirs ternis et &allies...

Il est le grand promo- teur de...

la litterature d'attitudes ».

Son « esprit d'hypocrisie profonde revit, par mimetisme, dans nombre de nos contemporains...

Que ce comedien magnifique ait ete pris pour un heros veritable, et que cette,erreur ait recommence pour Hugo, voila qui justipe notreaccusation de stupidite,portee contrele « siecle des lunneres xo .

Au total, cet ambassadeur du clegcnit universel dans la lune », cet « Alceste fouette par l'ouragan et l'eclipse », cet « amer porteur de cou- ronnes funebres » a cause de son e manque de simplicite » merite dPetreclasse parmi les e dessus de pendule », Hugo et Michelet sont mis dans le 'name sac.

e Le code Hugo-Michelet fait suite au code Napoleon ».

« Le romantisme, encore chretien avec Cha- teaubriand, devient pantheiste » avec eux.

Tous deux sont intoxiques par le meme poison.

« Le dogme revolutionnaire et le dogme du progres par la democratte » ont trouve en eux « leurs tailleurs les plus somptueux...

cou- sant les passementeries, les galons d'or et d'argent, les pampilles emperlees sur la sombre defroque de la Reforme et la souquenille sanglante du jaco- binisme.

» Ce sont « deux pervertisseurs d'intelligences, d'une nocivite presque egale a celle de Rousseau » -Bs e pretendaient faire le bonheur de l'humanite a l'aide de methodes intellectuelles »...

qui c mettent le feu A l'univers »...

conduisent individus et peuples « A l'abetissement, au malheur et au suicide ».

Hugo, e distingue par des dons lyriques hors pair...

joue Tartuffe en naturel, sur un rocher battu par le flot Il est « le vieux Tar- tuffe hyperverbal et logomachique de Guernesey...

» Sa « vision lyrique et egocentrique de l'univers » en fait le contraire d'un romancier, d'un auteur dramatique.

Apres eux, ce sont Renan et Zola les mieux servis.

e Le scepticisme con- tradictoire » de Renan est e un moyen de fuir la grandeur », « a l'usage des nains » comme celui de Montaigne etait a la taille des heros rabelaisiens...e La fiuidite magique de sa langue...

a fait illusion...

sur I'inconsistance de ses vues en balance.

C'est la pensee des Danaides, qui fuit a mesure qu'elle s'emplit.

Cette priere perpetuelle a Saint Decevant donne, a la longue, des courbatures ».

L'ironie renanienne? «Un elephant qui ferait des finesses et de la calligraphie avec sa trompe ».

e La renanolatrie a peut-etre depasse, en intensite, la hugolatrie...

» « Cel historien d'Israel n'eut rien d'un pro- phete...

» - 1 Zola n'est que la suite de Hugo; le naturalisme que l'abou- tissement naturel du romantisme ».

Zola - «un ignorant et un primaire », doue d'une facilife graphique surprenante » - cherche a imiter Hugo en tout »...

« Il flatta la democratie, qu'il detestait au fond, avec une im- pudeur egale a celle de ses badigeons ».

Sa « fourbe 3.

est I fetrtree et mas- quee Comme Gambefta, it fit beaucoup de mal A son pays : « le croise- ment de l'italien et du frangais est rarement favorable au francais Viennent ensuite de moindres puissances, elks aussi bien partagees. Mme de Stael est « Ie,plus insupportable des bas-bleus », « avec son en- nuyeux et dangereux bouquin sur I'Allemagne ».

Chez Gautier et Th.

de Banville, « le poison romantique est tres attenue.

Il est plutot amusette, hors - d'oeuvre que nourriture ».

Sainte-Beuve, « un des plus grands critiques de tous les temps », a la vision troublee « quanta l'aberration romantique »... Une raison maims& a decouvrir obscurcit « ses claires lunettes ».

Taine - « un enfant, compare a Sainte-Beuve » - q est le type du bonhomme systeme »...

< Sa critique est souveraine et abusive...

it n'a, en aucune facon le sentiment du beau »...

« Une inintelligence speciale, quasi huguenote, brille dans son livre de l'Intelligence.

3.

Le gout de I'appauvrissement lute- raire, commence avec Ia vogue de Paul-Louis Courier...

« la diffusion des fades et illusoires romans de Mme Sand 2.

- une c erreur de la nature », « un merle eleve par un socialiste revolutionnaire », - et se continue avec « les foudroyants succes d'Alexandre Dumas pere et d'Eugene Sue 3....

tous n'exigeant « aucune autre attention chez le lecteur que...

Ia curiosite bestiale de ce qui va arriver ».

Du trio Augier, Dumas fils et Sardou, «le moins caduc est E.

Augier, grace au filon de bon sens bourgeois qui lui tient lieu de seve et de tuteur », mais it est e antipoete .

Le second, « avec son rai- sonneur semblable au robinet qu'on ouvre...

donne aux pires paradoxes l'apparence de la poncivite ».

Le troisieme « etait le bavard intarissable et bon enfant...

On s'ebahit aujourd'hui qu'il ait pu etre pris au serieux fique...

et rien de plus décevant...

Il inaugure le grand cabotinage litté­ raire... Il est le grand-père de tous les moitrinaires qui se regardent pâlir et vieillir dans leurs miroirs ternis et écaillés...

Il est le grand promo­ teur de...

la littérature d'attitudes».

Son « esprit d'hypocrisie profonde revit, par mimétisme, dans nombre de nos contemporains... Que ce comédien magnifique ait été pris pour un héros véritable, et que cette, erreur ait recommencé pour Hugo, voilà qui justifie notre accusation ae stupidité, portée contre le «siècle des lumières ».

Au total, cet « ambassadeur du dégoût universel dans la lune », cet « Alceste fouetté par l'ouragan et l'éclipsé», cet « amer porteur de cou­ ronnes funèbres» à cause de son «manque de simplicité» mérite d'être classé parmi les « dessus de pendule »r Hugo et Michelet sont mis dans le même sac.

«Le code Hugo-Michelet fait suite au code Napoléon ».

« Le romantisme, encore chrétien avec Cha­ teaubriand, devient panthéiste » avec eux. Tous deux sont intoxiqués par le même poison. « Le dogme révolutionnaire et le dogme du progrès par la démocratie » ont trouvé en eux « leurs tailleurs les plus somptueux...

cou­ sant les passementeries, les galons d'or et d'argent, les pampilles emperlées sur la sombre défroque de la Réforme et la souquenille sanglante du jaco­ binisme. » Ce sont « deux pervertisseurs d'intelligences, d'une nocivité presque égale à celle de Rousseau » ,..Ils « prétendaient faire le bonheur de l'humanité à l'aide de méthodes intellectuelles »...

gui « mettent le feu à l'univers »..f conduisent individus et peuples « à l'abêtissement, au malheur et au suicide ». Hugo, « distingué par des dons lyriques hors pair...

joue Tartuffe en naturel, sur un rocher battu par le flot »...

Il est « le vieux Tar­ tuffe hynerverbal et logomachique de Guernesey... » Sa « vision lyrique et égocentrique de l'univers » èn fait le contraire d'un romancier, d'un auteur dramatique.

Açrès eux, ce sont Renan et Zola les mieux servis. « Le scepticisme con­ tradictoire » de Renan est « un moyen de fuir la grandeur », « à l'usage des nains » comme celui de Montaigne était à la taille des héros rabelaisiens...

« La fluidité magique de sa langue... a fait illusion... sur l'inconsistance de ses vues en balance.

C'est la pensée des Danaïdes, qui fuit à mesure qu'elle s'emplit.

Cette prière perpétuelle à Saint Décevant donne, à la longue, des courbatures». L'ironie renanienne? «Un éléphant qui ferait des finesses et de la calligraphie avec sa trompe ».

« La renanolâtrie a peut-être dépassé, en intensité, la hugolâtrie...

» « Cet historien d'Israël n'eut rien d'un pro­ phète... » — « Zola n'est que la suite de Hugo ; le naturalisme que l'abou­ tissement naturel du romantisme ». Zola — « un ignorant et un primaire », « doué d'une facilité graphique surprenante » — cherche à imiter Hugo en tout »...

« Il flatta la démocratie, qu'il détestait au fond, avec une im­ pudeur égale à celle de ses badigeons ».

Sa « fourbe » est « feutrée et mas­ quée ». Comme Gambetta, il fit beaucoup de mal à son pays : « le croise­ ment de l'italien et du français est rarement favorable au français ».

Viennent ensuite de moindres puissances* elles aussi bien partagées.

Mme de Staël est « le plus insupportable des bas-bleus », « avec son en­ nuyeux et dangereux bouquin sur l'Allemagne ». Chez Gautier et Th.

de Banville, « le poison romantique est très atténué.

U est plutôt amusette, hors- d'œuvre que nourriture », Sainte-Beuve, « un des plus grands critiques de tous les temps », a la vision troublée « quant à l'aberration romantique »...

Une raison malaisée à découvrir obscurcit « ses claires lunettes ». Taine — « un enfant, comparé à Sainte-Beuve » — « est le type du bonhomme système »...

« Sa critique est souveraine et abusive... il n'a, en aucune façon le sentiment du beau »...

« Une inintelligence spéciale, quasi huguenote, brille dans son livre de VIntelligence. » Le goût de l'appauvrissement litté­ raire, commence avec la vogue de Paul-Louis Courier... « la diffusion des fades et illusoires romans de Mme Sand » — une «erreur de la nature », «un merle élevé par un socialiste révolutionnaire», — et se continue avec « les foudroyants succès dfAlexandre Dumas père et d'Eugène Sue »..* tous n'exigeant « aucune autre attention chez le lecteur que... la curiosité bestiale de ce qui va arriver».

Du trio Augier, Dumas fils et Sardou, «le moins caduc est E, Augier, grâce au filon de bon sens bourgeois qui lui tient lieu de sève et de tuteur », mais il est.« antipoète ».

Le second, « avec son rai­ sonneur semblable au robinet qu'on ouvre...

donne aux pires paradoxes l'apparence de la poncivité».

Le troisième «était le bavard intarissable et bon enfant.. On s'ébahit aujourd'hui qu'il ait pu être pris au sérieux ».. »

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