Comentaire bel ami excipit

« point clair de son comportement ressort dans cet excipit, c’est son éternelle insatisfaction.

Perpétuel insatisfait, « il veut toujours plus et mieux ».

Alors qu’il est arrivé à ses fins et que son mariage avec Suzanne vient d’être célébré, lui n’accorde à la cérémonie que la gloire qu’elle lui apporte pensant déjà aux Palais-Bourbon et se permettant aussi de séduire a nouveau son ancienne maitresse avec qui il tisse une relation un peu moins intéressée et plus passionnelle, ceci prouve que Duroy ne se satisfait aucunement de ce qu’il possède malgré ses débuts miséreux.

Il n’utilise ses relations que comme un pallier pour arriver a ses fins sans limites et se permet déjà de penser a tromper sa femme alors qu’il se trouve sous le toit d’une église.

Ceci nous montre d’autre facettes de son caractère , la cupidité mais aussi son coté manipulateur et profiteur. Georges Duroy a basé son ascension sur les femmes en suivant les conseils de Forestier il a compris que « c’est encore par elles que l’on arrive le plus vite ».

Sa réussite ne se bas e donc ni sur ses qualités intellectuelles ni sur ces qualités morales mais seulement sur son talent de séducteur.

De plus Bel-Ami ne possède aucune valeur morale, c’est un profiteur qui n’a réussi son ascension que par ses expériences et ses relations avec des femmes d’influence.

Son mariage est le point d’orgue de son ascension il se marie pour se garantir argent et pouvoir d’influence ; Suzanne est fille de grande famille , « il lui semblait qu’il allait faire un bon du portique de la Madeleine au portique du Palais-Bourbon » (l.5999) qu’il est l’assemblée nationale.

Il ne donne pas d’importance à la foule : « il ne les voyait plus » (l.5101).

Son intérêt pour Mme de Marelle prouve qu’il est sans scrupule , il se dit intérieurement « quelle charmante maitresse » (L.5076) puis « Je t’aime » (l.5080) en dépit son mariage.

De plus selon les écrits religieux la Suzanne est une proie facile pour le séducteur , a savoir Bel-Ami petit clin d’œil de Maupassant.

Il se permet de séduire au sein même de l’église, profanant un lieu sacrée mettant ainsi en exergue l’ironie de l’extrait et son hypocrisie.

Le texte se termine alors que lui repense a sa relation avec Mme de Marelle alors que les derniers mots du texte sont « sortir du lit » (l.5105) traduisant une certaine débauche et les aléas du plaisir repensant « aux baisers et caresses » (l.5076) Nous avons affaire à un excipit, donc à la fin du roman.

En premier lieu on remarque que celui contraste avec l’incipit il nous présente la réussite de Duroy alors que l’incipit nous expliquait que celui-ci était arrivé a Paris sans un sous.

L’excipit nous conclut donc l’histoire en nous présentant la réussite de Duroy arrivé à ses fins par le biais du mariage de Suzanne Walter.

Cependant en apercevant Mme de Marelle, une de ses nombreuses conquêtes , il cherche a la séduire à nouveau comme le montre l’extrait leur rencontre « fit passer dans (son) sang le désir brusque de la reprendre » (l.5074).

Ce comportement nous donne donc l’impression de répétition il s’inscrit dans la continuité de l’histoire car Bel-Ami est connu pour ce son obsession de séduction perpétuel est ceci nous renforce dans l’idée que Georges Duroy n’a pas changé intérieurement et qu’il va recommencer sa relation avec Mme de Marelle, et va recommencer à séduire toutes les femmes qui lui sont utiles.

Ceci nous donne donc une fin ouverte l’excipit nous laisse envisager cette suite logique du comportement de Duroy.

En outre cet excipit , est la parfait synonyme de la morale présente dans les fables de la Fontaine il nous permet de nous faire notre idée sur le personnage de critiquer la société .

De par sa visée morale l’excipit nous montre que Duroy est un arriviste , amoral et cupide critiquant ainsi les séducteurs de la société et ces hypocrites profiteurs il nous montrent que des personnes sans scrupules arrivent a leurs fins par tous les moyens et ne pensent qu’a eux « il ne pensait qu’a lui » (l.5091) .

Maupassant érige ainsi Duroy comme le parfait exemple pour sa critique pour son roman.. »