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Comment, Jean de la Fontaine, utilise-t-il ses fable pour dénoncer l'absolutisme au XVIIe siècle ?

Publié le 16/08/2012

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La critique de la Fontaine reste toujours la même , celui-ci reproche au roi d'être un homme sévère, de décider de tout.. Les oppositions qu'il utilise entre nature et culture sont alors source de contraste ironique «Quel Louvre ! Un vrai charnier«. Louis XIV est dans cette fable, un roi tout puissant, qui n'a pas besoin d'une raison importante pour mettre a mort quelqu'un, un roi toujours cruel et féroce, qui n'hésite pas a tuer la sincérité ainsi que la flatterie et enfin un roi vaniteux qui veux démontrer et s'assurer de sa puissance par le biais des courtisans et qui n'accepte d'autre avis que le sien.    De ces trois fables, s'extrait la même vision du monarque, la Fontaine, lui-même ne se gène pas pour en faire paraître les plus mauvais côtés, c'est-à-dire, un roi cruel et puissant, qui n'accepte que son avis et non les propositions des autres, un roi vaniteux, qui veux montrer sa puissance, et surtout montrer qu'il est le Dieu sur terre, et surtout un roi naïf, qui se laisse berner par ses courtisans et surtout par leurs flatteries.

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« essentiellement à illustrer une leçon morale.Le renouveau des Fables par la Fontaine Revendiquant ses sources antiques, La Fontaine ne prétend d'abord qu'effectuer une transposition en vers français des fables d'Ésope, qui, pour lui avait pour missionde faire rire d'avertir par l'exemple et de corriger les erreurs en charmant l'oreille.

Mais lui-même, précise qu'il ne se contente pas d'imiter, «Mon imitation n'est pas unesclavage.» S'il s'inspire effectivement des modèles anciens, La Fontaine retravaille ses sources apportant ainsi au récit et à la moralité des modifications qui rendentson oeuvre pleinement originale.A ce genre littéraire La Fontaine attribue une efficacité pédagogique «Je me sers des animaux pour instruire les hommes».En outre toutes les ressources de la poésiesont mises au service de la fable.

A partir des récits brefs et secs d'Ésope, il élabore des contes plaisants et gais, dont l'humour s'exprime en vers.

La gaieté est l'unedes caractéristiques de son art: il faut amuser ses lecteurs, les distraire par des narrations égayées.Les différents recueils de fables de La Fontaine: Jean de La Fontaine a écrit 240 fables qui ont été publié en trois recueils.

Pour une large majorité; les Fables de la Fontaine sont publiées dans les vingt premièresannées du règne de Louis XIV, marquées par un contexte politique mouvementé. Le premier recueil des Fables de La Fontaine a été publié en 1668.

Il correspond aux livres I à VI et était dédié au Dauphin, Fils aîné de Louis XIV.

Et dont le but estd'utiliser les animaux pour instruire les hommes.Le deuxième recueil a été publié 1678.

Il correspond aux livres VII à XI et était dédié à Mme de Montespan, la maîtresse du roi Louis XIV.Le dernier date de 1693 mais a été publié en 1694.

Il correspond au livre XII et était dédié au Duc de Bourgogne, petit-fils du roi.Dans les Fables de La Fontaine, les animaux sont au nombre de vingt-cinq.On y trouve d'abord les forts et les puissants: Le chat, le lion, la lionne, le loup, le renard, l'aigle, le milan et le vautour.D'un autre côté, on trouve les faibles et les victimes: le mouton, l'agneau, la brebis, le chevreau, l'âne, la souris et le poisson.Le chien, la grenouille, le serpent, l'éléphant, et le rat sont parfois forts, parfois faibles en fonction de l'animal auquel ils sont confrontés.Comme le dit La Fontaine, celui-ci se sert des animaux pour critiquer les hommes de son siècle, mais l'un de principal objectif reste de dénoncer les différents aspectsde l'absolutisme. II.

Les Différents aspects de l'Absolutisme L'univers fictif des Fables ne doit pas faire illusion, par delà la couverture animalière qu'elles portent, c'est une véritable dénonciation de la société que livre Jean dela Fontaine.

Le recueil est ponctué d'allusions à des événements politiques ou sociaux contemporains , ne serait-ce que par la réf à la gloire du roi Louis XIV.

Celui-ci même, est l'un des écrivains de son temps les plus conscients des situations sociales, conditions de vie, inégalités, et son oeuvre: est loin d'être coupé de cette réalitésociale.

Parmi ses nombreuses fables, trois se distinguent, «Les Animaux malades de la peste», «Les obsèques de la Lionne», et «La cour du Lion». 1.Les courtisansa.

«Les animaux malades de la peste» Elle est la première fable du livre VII du second recueil publié 10 après le premier.

Cette fable s'inspire du terrible fléau survenu à l'époque de Jean de la Fontaine etqui condamna des milliers de personnes: La Peste.Dans cet apologue La Fontaine met en scène des personnages types qui correspondent chacun a des individus ou des groupes sociaux qui sont en majorité descourtisans.

Ici, le roi est entouré d'une cour dont les principaux courtisans sont le renard et le loup et que La Fontaine présente comme un pays de parasites, où règnela servilité et l'hypocrisie, et où les rivalités entraînent des dénonciations, des calomnies et des vengeances.La réplique du renard est ici celle du courtisan par excellence, la flatterie.

La Fontaine possède l'art de flatter ce roi dans son faible, de prendre toujours son parti enemployant un vocabulaire élogieux.

Celui-ci livre sa morale sur le manque d'objectivité de la justice qui soumet ses jugements a des conditions qui servent les intérêtsdes puissants (le renard et le loup) et condamnent les faibles (l'âne) : «blanc et noir» sont des couleurs morale en parallèle avec «puissant et misérable», «Lesanimaux malades de la peste» condamne l'abus de la justice qui est ce qu'on appellerait aujourd'hui «une justice de classe».

La puissance de la hiérarchie sociale, lacohésion du groupe des courtisans contre le marginal, en l'occurrence l'âne. b.

«Les obsèques de la lionne» Cette fable est extraite du livre VIII, elle s'inspire du malheur survenu à la cour du Roi Soleil : le décès en 1683 de la Reine Marie Thérèse d'Espagne que Louis XIVa épousé à l'occasion du traité des Pyrénées (Juin 1660)Celle-ci est une véritable satire de la cour de Louis XIV.

Jean de la Fontaine reproche au courtisans de manquer d'intelligence, d'être trop sot pour réfléchir.

Ils sont àl'image de ce que l'on attend d'eux.

C'est ce que l'on peut appeler la logique du paraître.

Ils sont aussi, hypocrites envers Louis XIV.

La Fontaine reproche aussi ausystème de la cour d'être perverti, il remet en cause la cour et ses principes.c.«La cour du Lion» Cette fable a été écrite en 1678 et est tirée du livre VII.La Fontaine, ici aussi, critique la cour et ses courtisans.

Les critiques sont toujours les même, il reproche aux courtisans d'être des personnes fausses, de ses battreentre eux pour être auprès du roi, pour s'attirer ses bonnes faveurs, tout en restant toujours aussi hypocrites envers lui.

Dans cette fable, Jean de la Fontaine destine le«vous» aux courtisans ainsi qu'aux lecteurs, il lui sert à donner des conseils sur le comportement à avoir envers plus fort que soi.

Ici, la cour du lion représente laréalité de la cour de Versailles. Dans ces trois fables, on retrouve les même aspects du comportement de la cour du Roi Soleil, la Fontaine critique l'attitude des courtisans, ils sont hypocrites,superficiels, malgré leur présence auprès du monarque, leur simple rôle reste de plaire et de penser comme le roi sous peine d'être banni de la prestigieuse cour decelui-ci.

En dénonçant cette cour corrompu, c'est directement à l'absolutisme royal qu'il s'attaque, plus précisément, Le Roi. 2.

Le Roia.

«Les animaux malades de la peste» La Fontaine, dans cette fable, associe, comme dans toutes ses autres fables, les hommes à des animaux en fonction de leur classe social.

Le roi représenté par le Lion,prédateur, qui est ici une bête brutale et injuste, il assume «dévorer» des innocents.

Il affirme son autorité et rappelle qu'il est le représentant de Dieu sur terre.

Le roise dénonce ainsi que l'âne, mais, ici, c'est la justice du plus fort qui règne et qui décide de l'innocence ou de la culpabilité d'un accusé.

La Fontaine, par sa satire de lasociété, s'élève contre la domination du fort sur le faible et donc, montre un roi autoritaire, égoïste, car l'ayant dit lui même qu'aucune flatterie ne devrait changer unjugement, il se fait flatter et l'accepte volontiers pour défendre sa propre personne, un roi violent dans ses actes, ainsi que sans raison morale pour les classes. »

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