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Comment Ronsard se débarrasse des contraintes humaines pour s'élever vers le monde céleste ?

Publié le 02/10/2022

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« Français 1) « Il n’aurait fallu » de Louis Aragon.

(p.89) Le récit est celui d’un bouleversement : le narrateur oppose deux états opposés la vie et la mort. J’ai également choisi « Je veux brûler pour m’envoler au cieux » de Ronsard.

(p.39) Le poète se débarrasse des contraintes humaines pour s’élever vers le monde céleste. J’ai choisi ces deux poèmes car ils sont comme point commun le bouleversement de la vie à la mort. 3) Pierre de Ronsard est né le 11 septembre 1524.

Il grandit au sein d'une vieille famille de la noblesse française.

Éduqué par un précepteur, le jeune homme fait preuve d'un goût profond pour l'étude et la poésie. La vie de Ronsard fut marquée en particulier par 3 femmes, Marie, Cassandre et Hélène, pour lesquelles il écrivit beaucoup.

Ronsard composa ses poèmes surtout sur le thème de la fuite du temps, de l’expression et des sentiments. « Je veux brûler pour m’envoler au cieux » est extrait du premier livre des Amours de Ronsard, publié en 1552. Dans ce sonnet de néoplatonicien, entièrement construit sur un mouvement ascensionnel,Ronsard, inspiré par le poète latin Ovide, se peint en Hercule.

L’amant espère retrouver parmi les dieux la beauté qu’incarne Cassandre sur Terre.

Il doit auparavant se débarrasser de son écorce terrestre.

Le feu de l’amour n’est donc plus un mal puisqu’il lui permet d’accéder au monde céleste des idées. Comment Ronsard se débarrasse des contraintes humaines pour s'élever vers le monde céleste ? I.

Le désir d'immortalité Le poème débute sur le pronom personnel "Je" suivi d'un verbe de volonté montrant une volonté forte avec "veux", suivi du verbe à l'infinitif "brûler".

Le verbe "brûler" peut renvoyer au sens propre comme au sens figuré : le feu renvoie à une métaphore de l'amour dans la tradition de la poésie lyrique. D'emblée, ce poème s'inscrit dans la tradition de la poésie lyrique. L'allitération en [v] ("veux", "m'envoler") vient renforcer le mot "veux" et la notion de volonté. La seconde partie du vers 1 "pour m’envoler aux cieux" est un euphémisme de la mort et montre déjà que Ronsard veut accéder à l'immortalité puisque ce qui pourrait représenter la mort est décrit avec un vocabulaire très positif ("m'envoler", "cieux"). "Tout l'imparfait de cette écorce humaine" (vers 2) : Ronsard veut se débarrasser de son enveloppe corporelle, forcément imparfaite, pour que son âme accède au royaume des dieux. Cette métaphore de l'écorce insiste sur la matérialité du corps et confirme donc l'opposition entre le corps et l'âme. Le résultat de cette combustion est montré par le participe présent "éternisant".

Le résultat de cette inhumation est cette immortalité du poète renforcé par la comparaison avec Hercule ("comme le fils d'Alcmène" au vers 3, le fils d'Alcmène étant Hercule) ce qui permet d'opérer une mythification du poète. II.

La séparation du corps et de l'esprit Au vers 5 ("Jà mon esprit, chatouillé de son mieux"), ce n'est plus "je" mais "mon esprit" qui se trouve à la césure et dissocié des mots "ma chair" du vers 6 mais la dissociation n'est pas totale car l'esprit est encore "dedans".

L'esprit est comme emprisonné dans le corps, mais désire se libérer comme le montre le mot "rebelle", et cette libération commence à opérer puisque l'esprit "se promène" (vers 6).

Le participe passé "chatouillé" au vers 5 évoque le désir,.... »

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