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commentaire candide

Publié le 12/04/2014

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Commentaire Voltaire, philosophe des lumières, prend position et dénonce le guerre, l'intolérance religieuse dans Candide, publié en 1759, dont les caractéristiques sont de plaire et d'instruire. Dans cet extrait, le chapitre VI , Candide toujours influencé part la théorie de l'optimisme retourne à Lisbonne où il est injustement condamné par le tribunal de l'Inquisition à cause d'un tremblement de terre ayant réellement ravagé Lisbonne, 1755, une situation de plus où tout va mal. Cette tragique catastrophe naturelle a profondément marqué les esprits de l'époque. Voltaire rédige Candide pour remettre en cause l'optimisme et notamment l'absence de raison et l'innocence des victimes. A partir d'une situation réelle, Voltaire imagine un récit où il dénonce également l'obscurantisme. Il serait intéressant de se demander en quoi l'ironie de ce passage sert-elle les objectifs dénonciateurs de Voltaire. Dans un premier dans nous verrons en quoi ce texte est un récit ironique puis, nous nous attacherons à mettre en valeur le fait que cet extrait est un texte de dénonciation. Le chapitre constitue une unité narrative : c'est le récit d'un épisode dans son intégralité. Après le tremblement de terre, Candide et Pangloss sont les victimes involontaires d'une des formes de l'intolérance religieuse : l'auto-da-fé décidé par l'Inquisition. L'Inquisition était un tribunal religieux destiné à punir les hérétiques. Dans cet extrait, il y a un décalage entre la présentation de la cérémonie et la réalité. Le titre contient déjà des traits d'ironie. L'auto-da-fé est présenté comme un moyen d'empêcher sans aucune logique les tremblements de terre. En effet, les deux propositions du titre, « Comment on fit un bel auto-fa-fé pour empêcher les tremblements de terre » et « comment Candide fut fessé » ne semblent avoir aucun rapport logique. Dès le titre, également, l'auto-da-fé est présenté comme un spectacle : « un bel auto-da-fé » ; l'expression est reprise dans le premier paragraphe à la ligne 4. La pé...

« semblent avoi r aucun rappor t log ique.

Dès le t i t re, également, l’auto-da-fé est p résenté comme un spectacle : « un bel auto-da-fé » ; l’exp ression est rep r ise dans le p rem ier pa ragraphe à l a l igne 4.

L a pér iph rase désignant l’auto-da-fé soul igne le décalage ent re deux not ions bien d i f férentes : « le spectacle », événement p la isan t, récréat i f et son contenu « de quelques personnes brû lées à pet i t feu » ( l igne 5).

L’ image de l a to r tu re est m i n i m isée pa r l’emp loi de l’ad ject if i n déf in i « quelques »( l igne 5) et l’expression « à pet i t feu »(l igne 6).

Ceci mont re que l a v ie des hommes semblent peu compter .

tout au long du texte, Volta i re fein t de j ust i f ier l’auto-da-fé notamment grâce à l’emplo i d’un vocabu la i re mél iorat i f tels que « spectacle » et « bel » au l ignes 4 et 5.

Ce qu i compte dans cet extra i t, c’est de donner un spectacle au peuple pou r l u i fa i re oubl ier les ci rconstances et l u i donner l’ imp ression que l a re l ig ion n’est pas i mpu issante. De p lus, on relève un décalage ent re les chefs d’accusat ion et les chât iments.

Le début du deuxième pa ragraphe commence pa r l’expression d’une rela t ion logique « en conséquence » qu i analyse no rma lement un l ieu à effet ma is qu i ic i n’a pas l ieu d’êt re car c’est un l ien log ique i nva l i de et i nversé.

En effet, on décide d’abord de l’auto-da-fé donc du chât i ment pu is on cherche des coupab les.

M a is c’est l’ inverse qu i au ra i t été log ique.

Les fau tes rep rochées sont p résentées comme fu t i le, sans grav i té, en tout cas sans l ien appa ran t avec le t remb lement de ter re.

On rema rque « avoi r épousé sa commère », avoi r « a r raché le l a r d » d’un pou let, « avoi r écouté » et « avoi r par lé » (respect ivement aux l ignes 8,10,11 et 12.

L a d isp ropor t ion ent re l a faute et le chât i ment est man ifeste : pou r ces r a isons fu t i les, les uns fu rent « bru lés » et Pangloss « pendu ».

( l igne 24).

L a d istorsion ent re l a faute et le chât iment démont re toute l’absu rd i té de ce texte.. »

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