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Commentaire composé: Andromaque de Racine - Acte IV, Scène 3

Publié le 13/05/2012

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andromaque

La tragédie est un genre théâtral dont l’origine remonte au théâtre grec antique. On considère souvent que la tragédie grecque est issue d’anciens rites de sacrifices. Pour cette raison, la mort y joue un rôle essentiel, et constitue l’élément qui provoque la terreur du public. Andromaque est une tragédie de Racine en cinq actes, écrite en 1667. Cette pièce se résume à une chaine amoureuse à sens unique, aucun personnage ne s’aime réciproquement. Pyrrhus roi d’Epire, amoureux de sa capité Troyenne, Andromaque, veuve d’Hector, lui propose un dilemme : l’accepter comme époux ou bien elle refuse le mariage et son fils est sacrifié. Hermione est amoureuse de Pyrrhus et elle est la jeune fille qui est promise à ce dernier. Mais Oreste, ambassadeur de Grèce, a pour mission de faire sacrifier Astyanax, un des derniers héritiers de Troie, qui représente une menace pour le peuple Grec. 

andromaque

« pauvre Oreste à commettre le meurtre : « Revenez tout couvert du sang de l’infidèle ; Allez : en cet état soyez sûr de mon cœur.

» .

Lorsqu’elle déclare : « Je m’en vais seule au temple, ou leur hymen s’apprête, /Où vous n’osez aller mériter ma conquête.

», elle menace Oreste d’accomplir elle même le meur tre, or le spectateur se doute bien que c’est une feinte, pour pousser à bout la résistance de Oreste, ce qui montre qu’Hermione est vicieuse.

Le spectateur en déduit qu’Hermione est un personnage lâche, elle préfère faire exécuter Pyrrhus par quelqu’un d’ autre, de peur de tacher son honneur, ce qui est égoïste.

Hermione est une femme fière : elle est issue de la noblesse, expose bien son caractère autoritaire et hautain, comme le spectateur peut le remarquer dans les verbes à l’impératif qu’elle utilise à l’encontre d’Oreste.

Le spectateur s’aperçoit qu’Hermione est une jeune femme mesquine : elle n’a aucun scrupule de forcer Oreste au meurtre d’un homme même elle n’hésite pas à l’insulter face à son refus : « Et, tout ingrat qu’il est, il me sera plus doux/De mourir avec lui que de vivre avec vous.

».

Hermione est une femme de nature cruelle : elle pose un dilemme à Oreste.

Elle abuse de sa position et de son pouvoir ce qui complètement immoral.

Hermione se distingue dans cette scène par sa violente jalousi e et sa colère « Je percerai le cœur que je n’ai pu toucher, / Et mes sanglantes mains, sur moi même tournées, », elle présente une attitude brutale.

Hermione est hypocrite, elle prétend aimer Oreste, ce qui est totalement faux, vu la jalousie dévorante qu’elle porte envers Pyrrhus et son mariage avec une Troyenne.

Cependant Oreste est répugné par cette idée de meurtre.

Il est totalement hésitant : « Mais Madame, songez… ».

Le pauvre Oreste est un personnage honnête et droit, tuer un roi va complètement c ontre sa morale politique.

Le jeune homme est un personnage naïf, il ne s’aperçoit même pas qu’Hermione ne l’aime pas.

Il devrait se douter que toute la haine et la jalousie qu’éprouve la jeune femme envers Pyrrhus signifie, qu’elle est toujours amoureuse de lui.

Oreste est aveuglé par l’amour sans limite qu’il porte à Hermione, à la fin de la scène, il accepte même de tuer un roi pour elle.

Le spectateur éprouve de la peine et de la pitié pour le jeune homme, il s’apprête à faire une erreur, un crime pour une femme qui ne l’aime pas et qui n’est pas du tout sincère avec lui.

De plus le spectateur s’aperçoit qu’Oreste est totalement terrifié à l’idée de tuer Pyrrhus, il ne fait qu’émettre des objections et il est hésitant.

Toutefois, Hermione se lance dans un discours argumentatif dans lequel elle exploite les faiblesses d’Oreste, qui ni voit que du feu et qui est finalement conquis par ce projet meurtrier.

Hermione utilise des paroles remplies, d’arguments de toute nature qui trahissent sa colère et sa jalousie : son empressement d’en finir.

Dans son discours elle tente avec conviction de convaincre Oreste de tuer Pyrrhus, en effet le spectateur reconnaît beaucoup d’exclamations qui expriment l’indignation et. »

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