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Commentaire composé « Des jours meilleurs »

Publié le 24/04/2023

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« Commentaire Composé de “Des jours Meilleurs” Marie Houriet est une écrivaine Suisse née en 1966 à Fribourg qui a publié trois romans dont Des Jours Meilleurs qui fut publié en 2018.

L’histoire se déroule lors de la crise financière des Subprimes en 2008.

Notre extrait raconte l’histoire d’un père qui décrit les événements historiques qui se sont déroulés lors de la naissance de sa fille.

Il a alors pour fonction de montrer la relation complexe des deux personnages à travers leurs opinions politiques opposées.

D’un côté, l’auteur nous décrit un Jean-Louis “vieux syndicaliste soixante-huitard" et d’un autre, sa fille Raphaëlle, née lors du scandale du Watergate en juin 1974.

Ainsi, bien que leurs manières de penser soient différentes, leurs débats renforcent leur relation père-fille. D’ailleurs, Marie Houriet décrit une communauté dans les années 80 qui vit selon les utopies joyeuses et libres, mais aussi une nouvelle jeunesse marquée par une crise économique qu’elle a décidé de réaliser à la pointe de la jonction (cette communauté qui n’a cependant pas existé, a-t-elle annoncé lors d'une interview).

Comme dit précédemment, il y a deux époques présentées dans ce livre: d’une part la crise des Subprimes, qui est l'époque dans laquelle l’histoire se déroule et d’autre part les années 70 qui refont surface à plusieurs parties dans notre passage.

En effet, Jean Louis est un soixante huitard, donc un jeune ayant fait partie des événements de mai 68 où se déroulent plusieurs manifestations d’étudiants, s’opposant à la guerre du Vietnam et voulant une sorte de monde utopique, et pacifique. C’est donc dans cette mentalité que sera élevée Raphaëlle,sa fille.

Elle va tenter de changer la manière de penser de son père car sa génération s’est modernisée, comparé à la génération qui l’a précédée.

Ceci ne va d’ailleurs pas plaire au père.

De ce fait, nous verrons comment l’auteur oppose deux pensées de deux générations différentes, influencées par différents événements historiques.

Pour répondre à cette question, nous analyserons tout d’abord l’esprit soixante-huitard et utopiste des années septante qu’à gardé le père.

Puis nous étudierons le nouveau mode de pensée de la fille et la façon dont elle a vécu ces événements. Pour commencer, nous évoquerons le traumatisme que Jean Louis a subi et gardé dans sa conscience lors de la présidence de Nixon.

Durant tout l’extrait, nous pouvons constater que ce personnage n’a pas du tout apprécié le mandat de ce président.

Par exemple “J’avoue garder un souvenir plus précis des démêlés de Nixon pour ne pas perdre la présidence des États-Unis” (p.13) “On avait une sacrée dent contre lui” (p.13) Jean Louis affirme qu’il a sévèrement été marqué par ces événements car il se rappelle de tous les détails de son vécu et nous comprenons très vite pourquoi l’auteure lui a donné comme titre: “un soixante huitard” nous constatons qu’il est vraiment contre le parti politique mais nous verrons ça plus tard.

Il en veut à Nixon, peut-être a-t-il l’impression que Nixon lui est redevable de quelque chose. On peut aussi comprendre que Jean-Louis a été présent aux evénements de mai 68 dû aux termes péjoratifs qu’il emploie lorsqu’il parle de politique tels que “à force de sucer le fric” (p.13), “vieux salopard” (p.15), ceci démontre qu’il est contre les idées politiques de Nixon et qu’il a gardé cet esprit de soixante huitard des années septante, ainsi que son esprit anarchiste.

Nous pouvons aussi le remarquer lorsqu’il dit: “(...)et de mordre les autres” il le compare même à un animal et souligne bien le fait qu’il n’aime pas le parti politique. L’appellation qu’il fait à Nixon : “Richard” (p.14) appuie le fait qu’il utilise toujours un langage plutôt familier pour s’exprimer ainsi que pour nommer le président.

Il s’adresse à Nixon en l'appelant par son prénom parce qu’il n’a aucun respect envers lui.

Il le traite comme si c'était son ami et ne lui donne pas assez d’estime pour un président.

On peut donc en déduire qu’il n’aime pas sa politique, il est contre ses idées et il a des pensées très anarchiques.

“On y avait tant cru, à Allende,...” (.p15)dit Jean-Louis, ici l'auteur nous montre qu’il désire aussi obtenir un monde parfait sans soucis, c'est un rêveur.

“(...)nous savourions la joie d’être parents(...), et mille autres occupations tout aussi indispensables.” L’auteur souligne le fait qu’il poursuit des rêves utopiques mais que la réalité le rattrape et que lui et sa famille espèrent “des jours meilleurs” (la raison pour laquelle l’auteur a donné ce titre).

Dans ce premier axe on peut.... »

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