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Commentaire composé incipit l'écume des jours de boris vian

Publié le 22/09/2018

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vian

De surcroît, après ce premier geste surréaliste, Colin « se coupe les coins des ses paupière », le sens de cette

métaphore reste « mystérieux », exacte impression qu’il cherche à créer grâce à cet acte. Ainsi, l’univers

surprenant est retranscrit par une imbrication de plusieurs images curieuses et diverses, accumulées, qui

rappellent l'écriture automatique et les associations d'idées des poèmes surréalistes où rêve et subconscient se

mêlent à la réalité du personnage.

Nous pouvons maintenant dire que cet incipit présente un personnage atypique inscrit dans un cadre non

conventionnel où le narrateur tend à présenter la situation comme réaliste et normale alors que domine une

fantaisie affirmée. Imagination et parfois surréalisme s’associent pour proposer une vision originale de l’Homme et

du monde par l’intermédiaire d’une écriture nouvelle. Tous les éléments essentiels à l’incipit : l’histoire, le ou les

personnages et l’espace-temps, sont aussi présents et permettent d’annoncer un roman profondément moderne.

De même, le poème de Guillaume Apollinaire « Les femmes » publié en 1913 dans le recueil Alcool, traite d’un

quotidien en apparence banal mais par une approche très moderne qui juxtapose les citations de différentes

femmes et ainsi se rapproche du registre fantastique.


*Le rire est produit par le décalage avec les attentes habituelles des lecteurs qui lit un incipit. L’incipit est censé réveillé l’intérêt du lecteur en promettant une série d’action.
Incipit de l’écume des jours = absence d’action
Boris Vian s’amuse avec le code habituel de l’incipit.

b) La trivialité

Colin => référence au poisson, le colin, le blanc et insipide (sans gout). 
 Hypothèse : personnage un peu plat.
(« Le prénom de Colin lui allait à peu près »)

Conclusion :

Ce texte propose un cadre réaliste au quelle le lecteur adhère facilement car il y reconnait son quotidien. Tout en insistant sur le caractère fictionnel de ce cadre, le narrateur cherche à créer la surprise en mentionnant des actes incongrus. Peu de roman ressemble à celui-ci en 1947. 

 

Aspect modernes.

Dimension réflexives (> miroir (reflet) Colin qui se regarde dans le miroir ; > Réflexion sur le roman, le personnage de roman se regarde dans un miroir où il s’exprime.
Le romancier s’interroge sur la place et la fonction du personnage dans un roman.

vian

« Remarque étonnante de la part du narrateur et du romancier, comme s’il y avait un décalage entre ce qu’est le personnage et son nom, son identité. Ici le personnage n’est nommé que par son prénom, ce qui crée une certaine familiarité entre le personnage est le lecteur. c) Une description aux détails surnaturels Un certain gout du détail. Certaines actions mentionnées qui le sont rarement dans un roman.

Actions insolites = Inhabituel.

« Comédons dotés de vie et de conscience » (réalisme poussé a l’extrême ligne 10-12) Détails microscopiques. Transition : Une scène quotidienne banale mais qui est miné par un ensemble de détails qui signal un écart entre la réalité et la fiction et qui contribue par l’humour à faire adhérer le lecteur à l’univers de la fiction. II) L’humour et la mise à distance a) L’aspect parodique Une parodie : une imitation qui a pour but de tourner en ridicule, de se moquer. Boris Vian joue avec le code du merveilleux. « Peigne d’ambre » matériel précieux. Soin que le personnage accorde à sa toilette. Produit utilisé (huile) + actes de soin effectués (ligne 6). Une parodie élevée de la poésie épique et lyrique. Epique : Héros (guerre) comme dans odyssée de Homère. Lyrisme : expression des sentiments. Ligne 2, 3,4 Belle métaphore ; peigne : « gai laboureur », et là, une chute : « Fourchette dans la confiture d’abricot » Ironie « Toujours de bonne humeur, le reste du temps il dormait » Comique *Le rire est produit par le décalage avec les attentes habituelles des lecteurs qui lit un incipit.

L’incipit est censé réveillé l’intérêt du lecteur en promettant une série d’action. Incipit de l’écume des jours = absence d’action Boris Vian s’amuse avec le code habituel de l’incipit. b) La trivialité Colin => référence au poisson, le colin, le blanc et insipide (sans gout).

Hypothèse : personnage un peu plat. (« Le prénom de Colin lui allait à peu près ») Conclusion : Ce texte propose un cadre réaliste au quelle le lecteur adhère facilement car il y reconnait son quotidien.

Tout en insistant sur le caractère fictionnel de ce cadre, le narrateur cherche à créer la surprise en mentionnant des actes. »

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