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Commentaire Composé Le dormeur du Val de Rimbaud

Publié le 28/01/2012

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rimbaud

 

Enfant prodige, Arthur Rimbaud est un grand poète qui marqua la fin du 19ème siècle. A la fin de ce siècle, naît un nouveau courant , le symbolisme.  Rimbaud devient ainsi le représentant de ce nouveau courant.  Du haut de ses seize ans, Arthur Rimbaud fugue pour la seconde fois du domicile parentale pour trouver refuge chez son professeur de lettre, George Izambar. C’est chez celui-ci, à Douai,  que Rimbaud recopie ses poèmes, et l’un d’eux, nommé « Le dormeur du Val «.  Ce poème  a été écrit en octobre 1870, durant son errance, lorsque la France était en guerre contre la Prusse. Rimbaud dresse le tableau d’un jeune soldat mort retrouvé dans un val dans des circonstances inconnues. Dans de ce sonnet, Arthur Rimbaud dénonce l’atrocité de cette guerre et  le spectacle désolant de la mort .

      A la lecture de ce texte, on peut se demander dans quel but Rimbaud crée une opposition entre la description d’une nature merveilleuse et la réalité du sommeil du soldat ? 

 

rimbaud

« nature devient comme un être vivant selon l’auteur.

En effet, la personnification « nature, berce-le chaudement » attribut à la nature le rôle de « mère protectrice et réconfortante ».

Ce sont les mères qui bercent leurs enfan ts.

Quelques termes de l’enfance accentuent cette idée « enfant » « berce » « somme ».

Par déduction, la nature semble éprouver des sentiments d’affections envers le soldat.

On observe aussi un chiasme au vers trois et quatre, entre la lumière et la mousse .

De plus, on note que la nature est parfois présente dans les autres poèmes de Rimbaud, elle est le lieu préféré de l’auteur .

C’est là où l’écrivain peut s’échapper et être libre.

De la même façon que le premier, le second quatrain, est, lui aussi descriptif.

En effet, Arthur Rimbaud décrit dans cette strophe « un jeune homme », sujet indéfini.

Identique au premier quatrain, on observe une description de plus en plus précise du jeune homme.

On note quatre précisions descriptives « jeune soldat » « bouche ouverte » « tête nue » « et la nuque baignant ».

A partir de ces précisions descriptives, le soldat est à nos yeux dans un état d’abandon.

En effet, un soldat ne se déplace en général jamais sans son casque.

Celui -ci a la tête nu.

A partir da la seconde strophe, on retrouve la notion du sommeil grâce à la répétition du verbe « dormir », et du substantif « somme ».

Le dormeur est inactif .

Par conséquent, on retrouve le lien direct avec le titre, le soldat devient donc « le dormeur ».

Le second qua train admet un parallélisme de construction à la première strophe .

En témoignent les rejets des verbes « luire » et « dormir ».

Dans le même ordre d’idée, le jeune soldat appartient au décor de la nature, il devient une chose imbriquée au cadre.

Comme ain si que le montre les différents compléments circonstanciels de lieux « il est étendu dans l’herbe » « sous la nue » « pâle dans son lit vert » .

En plus, on retrouve majoritairement tout au long du poème la préposition « dans » et la préposition « sous ».

On en déduit que le soldat est totalement intégré au cadre.

Au vers 8, on apprend que le soldat est allongé « dans son lit vert ».

C’est une métaphore entre l’homme et la nature qui suggère que le soldat s’est approprié la nature.

Le dormeur « est étend u dans l’herbe » et « tranquille », quoi de plus normal lorsqu’une personne dort … De surcroit, le titre est aussi évocateur, on parle du « dormeur du Va l ».

Dès lors, on s’attendra à l’implication du soldat un moment ou un autre.

C’est ainsi que, dans un cadre idyllique et merveilleux, dort paisiblement un jeune soldat.

Il semble que rien ne puisse être anormale.

Un petit détail pose problème et suggère de comprendre autrement le sens du poème.

Le dernier vers explique que le soldat a été touché par « deux » balles, d’où ces « trous rouges ».

On comprend ainsi que le soldat est mort, et non pas endormi.

[II- La découverte du soldat révèle une réalité tragique] [A - Le jeune soldat est en réalité mort]  On perçoit quelques indices sur la mort du soldat indices sur la réalité du dormeur : « haillons », « bouche ouverte », « pâle », « enfant malade »  Contraste de couleur : pâle/lumière  Insensible aux odeurs : « les parfums ne font pas frissonner sa na rine ».

Donc il ne sens plus, ne respire plus.

Il est mort.

Perception olfactive .

constat négatif avec la restriction négative « ne ..

pas »  Insensible à la chaleur malgré tout le soleil et à la luminosité : « il a froid » (vers 11).

Perception tacti le.

 Allitération en [f] vers 12 « par fums » « font » « f rissonner »  Ve r s 6 : « nuque baignant ».

Le soldat n’a plus de casque.

Il baigne surement dans du sang.. »

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