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Commentaire composé Les Liaisons Dangereuses Pierre Choderlos de Laclos

Publié le 22/01/2023

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« Commentaire composé Les Liaisons Dangereuses Pierre Choderlos de Laclos En 1782, pendant la période des Lumières, Pierre Choderlos de Laclos publie Les Liaisons Dangereuses, un roman épistolaire et libertin.

Dans cet extrait de la lettre LXXXI, nous voyons la Marquise de Merteuil relater à son correspondant le vicomte de Valmont ses occupations et ses pensées, pour le moins atypiques d’une veuve, après la mort de son mari, avant son retour à la cour.

En quoi la Marquise de Merteuil est-elle aux antipodes de la morale classique ? Nous verrons d’abord ce qui rend le personnage immoral et amoral, puis nous nous intéresserons à la duplicité de cette femme. Tout d’abord, on perçoit la Marquise de Merteuil, personnage central de l’extrait, comme une personne immorale et amorale. Cet être peut d’abord être qualifié de libertin, surtout pour son époque.

C’est une femme du XVIIIème siècle, qui n’accorde pas une grande importance à la religion ( on s’en rend compte dès les premières lignes car elle refuse d’aller au Couvent ) et qui est émancipée et libre, du fait de son veuvage.

Elle qualifie d’ailleurs la mort de son mari et son deuil comme « le prix de la liberté » (l.2) et entend « en profiter [de son veuvage] » (l.3).

C’est totalement l’antithèse de la Princesse de Clèves, pieuse, obéissante et dont l’histoire tourne autour de deux hommes qui sont amoureux d’elle. La Marquise de Merteuil apparaît au contraire presque indépendante, libérée de toutes contraintes mais aussi beaucoup moins sensible et prévenante que l’héroïne du roman de Madame de Lafayette. On peut donc trouver chez la Marquise de Merteuil un côté insensible.

En effet, alors même que son mari vient de mourir, le personnage ne montre aucune tristesse, aucun désespoir comme on pourrait s’y attendre après la mort d’une personne supposée chère.

Le lexique de la mort est bien présent, avec les mots « mourut » (l.1) ou « veuvage » (l.3), mais en revanche, on ne trouve pas le lexique de la douleur ou de l’affliction.

C’est un constat assez surprenant qui nous renseigne sur l’état d’esprit de la récente veuve.

L’antithèse qu’on retrouve à la ligne 3 et qui oppose les termes « veuvage » et « profiter » nous conforte sur la légèreté des mœurs du personnage. Le personnage principal de l’extrait.... »

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