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Commentaire composé : Nouvelles du soir de Philippe Jaccottet

Publié le 25/04/2012

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"Nouvelles du soir" est un poème choisi du premier recueil de poèmes de Philippe Jaccottet intitulé L'Effraie et paru en 1953 aux Editions Gallimard. Les thèmes présents dans ce recueil sont les suivants : l'usure du temps, l'angoisse de la mort, la perte de l'amour… il y existe aussi les éléments autobiographiques. Jaccottet avoue que la poésie est un domaine "où le plus grand scrupule est le rigueur." Et en effet, dans L'Effraie on remarque que le poète accorde une réelle importance aux mots qu'il emploie à fin de retransmettre le plus fidèlement possible ce qu'l ressent.

"Nouvelles du soir" est le huitième poème de ce recueil. Jaccottet a écrit ce poème dans la période de l'immédiat après guerre 1946-1950, une période où la télévision n'existait pas et dans laquelle les journaux écrits constituaient les seules sources d'information

« qu'il avait perdu.

Dans ce poème Jaccottet mêle ses perceptions et sensations à des interrogations physiques. A l'heure où le soleil se couche, que l'air de l'automne est encore doux, Jaccottet a le projet de retourner en Italie, il souhaite probablement revoir la tombe de Michelle mais ce voyage lui fait peur car il pourrait réveiller des sentiments, des souvenirs douloureux qu'il cherche à apaiser.

L'auteur a quitté Suisse, son pays natal et il demande à sa nouvelle terre de l'accueillir, de l'accepter, car il sait mieux que personne combien toute assimilations à une nouvelle terre, à ses habitants avec leurs coutumes, leur mode de vie est lente et demande de la patience et de la tolérance.

C'est pourquoi dans ce poème il y a toujours cette volonté de prendre son temps, d'aller au rythme de la nature. "Nouvelles du soir" est un poème composé d'une seule strophe.

C'est une strophe isométrique composée de 27 alexandrins.

"A l'heure où la lumière enfouit son visage dans notre cou" est une périphrase pour désigner le soir, moment de la journée où le soleil flirte avec l'horizon avant de disparaître.

"On crie les nouvelles du soir" rappelle dans l'après guerre, les gros titres des journaux criés à tue-tête par des vendeurs arpentant le trottoir ou se tenant dans leur kiosque.

Le passant interpelé par un titre et souhaitant en savoir plus achetait le journal et le lisait aussitôt en marchant.

"Gens de passage dans cette ville, on pourra juste un peu s'asseoir au bord du fleuve" ici le démonstratif ne suggère aucune ville en particulier et ne désigne pas spécialement Paris.

Les. »

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