Commentaire de Candide Voltaire chapitre 3
Publié le 20/09/2015
                             
                        
Extrait du document
 
                                 
                                «
                                                                                                                            B.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le point de vue 
Voltaire  adopte  le  point  de  vue  naïf  du   jeune  Candide   qui  considère   la  guerre   avec
ses   préjugés   philosophique.
                                                            
                                                                                
                                                                      La   guerre   est   un   jeu   séduisant   pour   Candide   :   «   Les
canons renversèrent d’abord  à peu près six milles hommes   ».
                                                            
                                                                                
                                                                    Le mot «   renverser   »
fait penser à des soldats de plomb qui tombent.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cela déréalise la scène de la guerre.
C.
                                                            
                                                                                
                                                                    L’aspect moral
La   guerre   est   moralement   et   socialement   valorisée   et   justifiée.
                                                            
                                                                                
                                                                      On   le   voit   au   choix
des   termes   «   coquins   »   et   «   infectés   »   qui   présentent   les   victimes   comme   des
parasites   dont   la   disparition   est   anodine   voir   bénéfique.
                                                            
                                                                                
                                                                      La   guerre   est   présentée
comme une œuvre utile et équitable.
On   a   une   comptabilité   abstraite   et   globale,   une   énumération   de   chiffres   qui
s’intègrent dans un total donné à la fin.
L’importance des chiffres semble valoriser la guerre dans la mesure où plus il y a de
mort, plus le succès est grand.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Il y a une absence totale  d’émotion qui justifie cette interprétation.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mort n’est qu’une
abstraction.
D.
                                                            
                                                                                
                                                                    L’aspect philosophique 
Tout   le   passage   est   une   illustration   des   leçons   de   Pangloss.
                                                            
                                                                                
                                                                      La   guerre   est
débarrassée de son horreur par le langage.
                                                            
                                                                        
                                                                    La manière dont on nomme les choses
fait que c’est valorisé.
Ce vocabulaire philosophique dans un ordre naturel.
Conclusion au     I.
Ainsi   Candide   demeure   attaché   à   sa   référence   idéologique,   les   enseignements   de
Pangloss.
Il   est   incapable   d’analyser   correctement   une   situation   parce   qu’il   est   prisonnier   de
ses   dogmes   stériles.
                                                            
                                                                                
                                                                      L’absurdité   des   idées   de   Leibniz   n’en   apparaît   que   mieux   au
lecteur.
II.
                                                            
                                                                                
                                                                    La boucherie        : Un tableau pathétique
Dans   la   deuxième   partie   du   texte,   on   a   un   deuxième   point   de   vue.
                                                            
                                                                                
                                                                      L’éloignement
volontaire   du   champ   de   bataille   conduit   Candide   à   l’arrière   où   il   va   découvrir   les
effets de cette boucherie héroïque sur les populations civiles.
                                                            
                                                                                
                                                                    La dénonciation prend
dans la deuxième partie du texte la forme d’une vision réaliste de l’horreur.
A.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les victimes
A l’ordre et l’élégance du début succède une impression de chaos.
La mort est omniprésente   : «   mort   », «   mourir   », «   donner la mort   »…
Ce n’est pas une mort abstraite.
Les exactions commises sur les civiles sont présentées sous la forme d’une série de
participe passé qui montre que les actions sont subies.
2.
                                                                                                                    »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Chapitre 19 de Candide de Voltaire (commentaire)
- Commentaire chapitre 3 de Candide de Voltaire
- Commentaire du chapitre 1 de Candide de Voltaire
- Commentaire littéraire de Candide de Voltaire, Chapitre 3
- Candide chapitre 3 commentaire composé - Voltaire
 
    
     
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                