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Commentaire de texte dans le cadre de l'étude du parcours « Mémoires d'une âme », Alphonse de Lamartine Chant d’amour VI

Publié le 09/11/2023

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« Commentaire de texte dans le cadre de l'étude du parcours « Mémoires d'une âme », Alphonse de Lamartine Chant d’amour VI Alphonse de Lamartine, de son nom complet Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine né en 1790 et mort en 1869 est un personnage emblématique de la première moitié du XIXe siècle.

Poète, romancier, dramaturge, historien, Lamartine est ainsi une personnalité politique qui marqua l’histoire française par sa plume et son engagement.

Il participa à la révolution de 1848 et proclama la Deuxième République française. Révolutionnaire et Républicain, Alphonse appartient au mouvement littéraire du Romantisme.

Le Romantisme est un mouvement littéraire apparut au XIXe siècle, ce mouvement prône l’exaltation de l’âme et l’expression des sentiments s’opposant ainsi au goût et à la tradition classique, il a permis à plusieurs auteurs d’exprimer leur sentiments et également leur souffrances dans leurs écrits.

C’est en 1823 que le poète français Alphonse de Lamartine publia son nouveau recueil intitulé « Nouvelles Méditations Poétiques ».

Cette œuvre traite des thèmes lyriques, religieux, nostalgiques et naturels.

On peut en effet observer le parcours littéraire « Mémoire d’une âme » car il mêle les données autobiographiques ainsi que les expressions des sentiments personnels.

Le poème que nous allons analyser fait partie de la vingt-quatrième méditation qui s’intitule « Chant d’amour VI » se composant de 5 strophes formées chacune en sizains.

Du fait de sa plume le poète a choisi de déclarer dans ce poème ses sentiments et sa fidélité envers sa femme. De ce fait, nous allons nous demander, comment Lamartine choisit-il d’éprouver son amour éternel à sa femme ? Dans le but de répondre à la problématique, nous analyserons chaque strophe construisant ce poème en s’appuyant sur une argumentation visant à présenter les risques de la fuite du temps puis dans un second temps nous distinguerons la fidélité inaltérable du poète que sa femme recevra dans la vie et la mort. Pour commencer, il est vrai que dès la première lecture nous sommes immédiatement immergés dans la notion du temps qui passe, grâce au champs lexical démontrant ainsi : « jour »(v1), « temps »(v1), « jours écoulés »(v8), « siècles »(v13).

Faisant échos à la vieillesse, dans ce premier vers le poète choisit d’utiliser la personnification pour rendre des caractéristiques humaines au temps « le temps jaloux »(v1), agissant défavorablement sur les hommes.

Toujours dans ce premier vers, l’auteur accentue également la nature humaine par l’ajout d’une « haleine glacée » montrant ainsi la méchanceté et bien sûr la froideur du temps.

Par le biais de comparaison et de métaphore, Lamartine compare sa femme à une fleur qui par le pouvoir du temps perd tout son dynamisme et sa vitalité : « fanera tes couleurs »(v2), « comme une fleur passée »(v2). L’utilisation de multiples verbes au futur simple appartenant au champs lexical de la fleur : « fanera »(v2), « flétrira »(v4), démontrent que se sont des actions réalisées sous l’effet du « temps » qui semble être un ordre voulant casser la beauté de son épouse.

La référence des « lits de gazon »(v3), sont bien en cohérence avec la fleur dictée dans la première strophe. Pour continuer avec les métaphores, le poète décida d’utiliser les termes « flétrira sur tes charmantes lèvres Ces rapides baisers »,(v4.5) pour nous faire part de la perte de contacts physiques amoureux et de relation sexuelles dans un couple avec l’âge.

Nous comprenons que ces mêmes contacts physiques ne sont malheureusement « hélas ! »(v5), plus d’actualité ou autrement dit ne sont plus comme avant « dans leur fraîche saison »(v5). Dans cette deuxième strophe, Lamartine nous ouvre son cœur et nous évoque ses sentiments ressentis lors de ces changements causer par le temps qui défile.

Les expressions de la nostalgie et de la tristesse sont en effet des sentiments éprouvés dans ce passage.

Les métaphores sont ici décrites par des larmes de façon très poétique : « tes yeux voilés d’un nuage de larmes »(v7), « dans l’onde du rivage »(v10).

Le poète souhaite accentuer le fait que cette femme sera une victime de la vieillesse par l’emploi de verbes au futur : « pleurerons »(v9), « cherchera »(v11).

Par l’expression « chercheras en vain »(v11), nous sommes de plus, rappelés que le temps est infini et qu’il avance cependant il ne remontera jamais en arrière.

Dans le vers 10, Alphonse sous-entend de dire à sa femme que lorsque tu te rappelleras dans « ton souvenir » que tu étais « ravissante » alors avec l’impératif présent l’auteur présente une sorte d’invitation, conseil à sa bien-aimée : « Regarde dans mon cœur ! ».

C’est donc à travers cette synecdoque lyrique, qu’il montre à sa femme l’amour éternel qu’il lui porte, quelques soit son physique ou son âge.

Sa véritable beauté qui est sont âme se trouve à tout jamais gravée dans le cœur de Lamartine. Pour continuer, dans la troisième strophe l’auteur cherche à réconforter sa bienaimée et de lui montrer l’amour et la fidélité qu’il porte malgré le temps qui s’écoule.

Par la présence de l’anaphore « là »(v13.14), le poète insiste sur le fait d’être constamment dévoué à elle pendant ces changements difficiles.

En utilisant le procédé d’hyperbole : « beauté fleurit pour des siècles sans nombre », Alphonse.... »

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