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Commentaire de texte Eluard La Courbe de tes yeux, Elsa, mon amour, ma folie

Publié le 02/05/2024

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« Commentaire Intro : Dans un contexte d’’après guerre qui a boulversé la France et le monde entier , Paul Eluard, poète engagé et un des piliers du surréalisme, participe à la modernisation poétique du XXème siècle.

Après une crise personnelle qui a entraîné sa fuite en 1924, Eluard publie son premier recueil en 1926, qui sera le plus important: Capitale de la douleur.

Ce recueil est dédié à sa muse: Gala.

La Courbe de tes yeux, est l’avant dernier poème du recueil et évoque l’amour et la fascination du poète envers cette dernière.

Nous pouvons alors nous demander de quelle façon le poète exprime les sentiments éprouvés envers sa femme.

Nous étudierons dans un premier temps la célébration de la femme aimée et dans un second temps, l’expression de l’amour fou du poète. En effet, Eluard célèbre les yeux de Gala et on peut ainsi lire un blason revisité.

Forme poétique traditionnelle du XVIème siècle, ce type d’écrit permet de rendre hommage à une personnne pour laquelle on ressent une attirance, en ne se concentrant que sur une seule partie se son corps.

Le poète surréaliste élabore ainsi son éloge en s’attardant sur les yeux : il développe pour cela le topos de la circularité à travers tout le poème.

On peut noter le réseau isotopique qui lui correspond aux vers 1 avec « courbe » et « tour », au vers 2 avec « rond », ou encore au vers 3 avec « auréole » et « berceau ». Cette idée de circularité peut souligner une idée de boucle sans fin, d’enfermement du poète dans les yeux de sa muse.

De plus, l’idée de blason revisité est renforcée par le fait que les yeux de Gala, sont au centre du poème et très souvent mis en valeur, notamment vers 1 à la césure : »La courbe de tes yeux/ fait le tour de mon cœur » ou encore v14 où ils sont soulignés par un adjectif épithète mélioratif « le monde entier dépend de tes yeux purs ». Le poète fait dans ce poème, l’éloge de sa femme et de ses qualités, mais également de l’amour inconditionnel éprouvé pour celle-ci. En effet, le poète énonce ensuite l’expression d’un amour fou, fou au point d’engendrer une dépendance pour sa femme.

En effet, Gala devient indispensable auprès du poète, le monde de ce dernier dépend totalement de sa bien aimée.

Cette dépendance est confirmée par un parallélisme entre les vers 13 et 14,où le verbe « dépend » est répété deux fois « Comme le jour dépend de l’innocence/ Le monde entier dépend de tes yeux purs».

De plus, un lien vitale semble lier les deux amants. Cette.... »

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