Devoir de Philosophie

Commentaire de texte la nuit de mai de Musset

Publié le 27/12/2012

Extrait du document

musset
Introduction : Alfred de Musset est un poète français qui appartient à une famille aisée, aussi cultivée que affectueuse et où le goût des lettres et des arts est présent. Ce poète a écrit lors du mouvement littéraire du romantisme. Après une rupture avec Georges Sand en 1835 et une absence de quelques mois, Musset retrouve l'inspiration. Il écrit en deux nuits et un jour « La nuit de mai «, où il nous dévoile son malheur à travers un dialogue avec la muse. Celle-ci dans le passage étudié nous montre que la douleur peut nourrir son art. Cette idée étant illustrée par l'apologue du Pélican. La problématique est la suivante : Quel portrait métaphorique le poète semble dégager du poème ? Tout d'abord, nous étudierons la souffrance, qui est le thème principal de ce poème. Ensuite, le domaine religieux, qui est également abordé dans cet extrait. Enfin, le pélican, qui est la parabole du poète. La souffrance, thème principal de ce poème. Tout d'abord, une certaine distance entre les enfants et le père est confirmée aux vers 8, 9 et 10 et particulièrement avec «  roche élevée «, avec une impression de supériorité due à la souffrance du voyage du pélican. Paradoxalement, nous constatons que le père reste assez protecteur, au vers 9 «  de son aile pendante abritant sa couvée «. Cependant, le vers «  le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte »...
musset

« Tout d'abord, dès le dixième vers, le domaine religieux est abordé.

En effet, « il regarde les cieux », car le pélican est représenté tel un rêveur, comme nous le montre l'adjectif « mélancolique » précédemment.

Le champ lexical de la religion est donc exprimé à travers de « cieux » et confirmé par la suite par « Dieu », vers 29.

Ensuite, « divin sacrifice » ( vers 21 ), est une référence à la symbolique eucharistique du pélican.

Ainsi, le dévouement du père nous est présenté.

De plus, afin d'honorer le père, « sanglante mamelle » rend ce dernier plus maternel car il donne son corps à ses fils.

Dans ce poème, ceci est représenté par « ses entrailles du père » au vers 16 et fait appel « aux fruits de vos entrailles » qui est une phrase culte dans le domaine de la religion chrétienne. De plus, l'adverbe « Alors » ( vers 24) permet une chute à ce poème avec le geste du père, suivis d' « un cri sauvage » en signe d'adieu.

Ainsi, il peut rejoindre « Dieu » dans un autre monde car il a prit conscience de la beauté de son geste, du sacrifice en faveur de ses enfants, qui d'ailleurs,ne sont plus évoqués à la fin du poème.

Puis, le « voyageur » du vers 28 , étant sur la plage, effectue un signe de prière en reconnaissance du geste de l'oiseau.

Enfin, le thème du pélican rejoint la symbolique religieuse de celui-ci où la douleur est présente. La souffrance est donc relié à la religion, qui est perçue à travers le pélican.

Ainsi, nous pouvons constater une allégorie du poète. Tout d'abord, le pélican représente le poète, Alfred de Musset.

En effet, le poète ne se préoccupe pas du détail de la narration.

Au début du poème, la plage est d'abord déserte, puis elle se retrouve peuplée.

Ainsi, il y a une contradiction entre deux propos.

Ensuite, les derniers vers du poème accentue sur la solitude, sur le sentiment d'isolement des oiseaux, mais aussi des humains et des épreuves qu'ils ont enduré.

Il sont représentés tel un martyr.

De plus, nous constatons que le poète tire ses sentiments du plus profond du cœur, ce qui par conséquent va faire le bonheur des personnes lisant ces œuvres, comme le pélican avec ses entrailles.

De plus, le poète effectue une comparaison entre les « épées », vers 37 et « l'aile », vers 24 qui est considérée comme une protection.

Puis, nous ressentons que le poète a peur de revivre une séparation lors de l'écriture de ses poèmes.

Il y a donc un paradoxe entre le pélican et le poète.

La souffrance du poète n'est pas volontaire, contrairement à celle du pélican.

Enfin, la dernière partie du poème est exposée tel une morale afin de toucher directement l'être humain dans ces propos mais prévient également l'humain de la vie. Conclusion : Dans cet extrait de « La nuit de mai » , le thème du pélican est emprunté à la symbolique religieuse lorsque la douleur devient une « sainte blessure »,par le poète, en un « divin sacrifice ».

Nous pouvons donc affirmer que le pélican est bien une métaphore du poète, dont la souffrance servira au bonheur des autres êtres humains puisqu'elle deviendra une œuvre d'art, et donc un poème.

Ainsi, l'auteur nous dévoile que c'est de la douleur qu'il faut tirer l'inspiration.

Avec sa grande sensibilité, le poète parvient facilement à toucher le lecteur avec le pathétique et par conséquent le lexique de la souffrance.

Ce poème réussit à traverser les époques car il aborde un thème qui concerne chaque humain dans sa vie.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles