commentaire de texte le conte du graal
Publié le 11/03/2020
Extrait du document


«
Pour commencer, au début de ce passage nous sommes directement plongé dans un tout autre univers.
C'est
un début assez original car il n'est pas du tout arthurien, mais on a plus l'impression qu'il soit lyrique.
En effet
le motif de la reverdie est présent, nous pouvons le voir grâce au champ lexical de la nature avec les mots
« oiselez » « praarie » « fontenele » « floretes noveles » « vergier » ou encore « pré ».
Cette nature qui est
entrain se de réveiller « de bon matin » « chant des oiseux » nous transporte dans un univers serein, calme et
apaisant.
De nombreux termes mélioratifs sont également utilisés « praarie bele », « grant merveille » ou nous
pouvons encore le voir à travers l'hyperbole « li plus biaus do monde », cela renvoie à un univers idéal de
bonheur.
On le remarque aussi avec l'utilisation de nombreux termes renvoyant à la lumière « li solaus » «
clerz » « reluisoient » ou encore « l'anluminement » , cet éclat est lié à une esthétique de la lumière, la beauté
est également visuelle.
Cette lumière associé aux couleurs « clerz et vermaus » « aigle doree » « verte » est
symbole de richesse et de beauté idéale.
Par la suite, un assez long passage est consacré à la description de la tente qui semble somptueuse, cela
montre que l'apparence est quelque chose d'important.
L'univers tellement parfait est même rapproché à du
merveilleux « Li trez fu gens a grant merveille» v.605, la couleur vermeille devient synonyme et rime de la
« merveille », « tout près de l'eau qui jaillissait d'une source », cette source qui semble sortir de nulle part
rappelle l'aventure, qui elle aussi est quelque chose qui surgit pour le personnage, on comprend alors bien que
Perceval va vivre ici sa première aventure.
Cette tente est tellement magnifique qu'elle est divinisé, en effet
Perceval pense tout d'abord en la voyant que c'est la demeure de Dieu « Dex, or voi je vostre maison ! » v.619,
les hyperboles qu'il utilise renforcent ce sentiment « la plus belle chose qui soit », ainsi que tout le vocabulaire
qui fait référence à la lumière, à la clarté et à l'éclat que nous avons relevé plus tôt augmente également cette
dimension divine. .
»
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