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Commentaire du poème "l'arbre-rose" dans Les Mains Libres Eluard/Man Ray

Publié le 21/05/2014

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Exposé de Littérature : commentaire de « L'arbre-rose » P 42-43 dans Les Mains Libres L'analyse du dessin : Pour commencer, nous allons vous décrire le dessin de Man Ray pour ensuite tenter de l'interpréter. Sur le dessin, on peut donc voir une immense rose. On peut supposer qu'elle a, à peu près la taille d'un arbre comparé à la taille des humains qui sont juste en dessous. En effet, il y a sous cet « arbre-rose » un homme nu tenant dans sa main droite une sorte de lance et une femme, elle aussi nue, assise au pied de la tige et regardant au loin un bateau, soit qui s'en va, ou soit qui arrive. Nous avons trouvé que ce dessin pourrait représenter la fameuse scène dans la bible où il y a le Jardin d'Eden avec Adam et Ève au pied de « l'arbre de la connaissance du bien et du mal ». On a un peu l'impression que ce Jardin d'Éden risque d'être mis en danger par le bateau qui arrive, peut être dans leur direction comme lorsque les conquistadors ont envahi le Nouveau Monde au XVème siècle, ou alors qu'au contraire, ces deux personnes sont condamnées à rester là-bas pour toujours et que leur seul espoir de quitter cet endroit est en train de s'en aller au loin. Sur le site Lettres volées, on a retrouvé cette idée de Jardin d'Eden, mais exploré d'une manière un peu différente. En effet, il est écrit que « Adam et Eve se trouvent dans le jardin d'Eden. Mais, contrairement à la tradition, l'arbre sous lequel ils s'abritent du soleil n'est pas un figuier, ou un pommier, mais en tout cas l'arbre de la connais...
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« L’analyse du poème : Maintenant nous allons passer au commentaire du poème.

Pour commencer, on va faire une brève analyse de la ponctuation.

On constate que, comme dans la plupart des poèmes d’Eluard dans ce recueil, il n’y a qu’une seule phrase dans ce poème car il y a qu’un seul point après le mot « fleurir » tout à la fin du poème.

Pour mieux faciliter la compréhension du poème, on peut donc rajouter quelques signes de ponctuation.

Par exemple, on peut rajouter une virgule entre « L’année est bonne » et « La terre enfle » et un point après le mot « enfle ».

On peut également rajouter un point à la fin du 2 ème vers, donc après le mot « champs ».

Et enfin on pourrait mettre une encore virgule, à la fin du 3 ème vers, au mot « ventre ».

Maintenant, on va tenter d’expliquer un peu le poème nous-même.

Donc, tout d’abord, lorsqu’il est écrit « L’année est bonne » au 1 er vers, cela peut signifier qu’il a fait très beau pendant l’année et que, par conséquent, elle a été fleurissante du point de vu agricole.

Il est d’ailleurs écrit toujours au même vers que « la terre enfle », ceci peut une fois de plus nous faire penser que les récoltes ont été bonnes.

Cela peut également faire référence au ventre de la femme, qui porte un enfant.

Au vers 2, lorsqu’Eluard dit « le ciel déborde dans les champs », on peut imaginer que les champs sont tellement immenses, qu’à la fin on ne voit même plus la terre, on ne voit que le ciel, l’horizon.

On a donc dans ces 2 premiers vers, l’idée d’une terre féconde et d’un lieu d’abondance.

Maintenant au vers 3-4, on a une comparaison entre la rosée sur l’herbe et un ventre (la rosée sur l’herbe étant le comparé et le ventre étant le comparant) car ils tous les deux la même forme, ils sont courbés.

Le mot « courbe » au vers 3 n’est certainement pas choisit au hasard.

En effet, il peut faire référence au corps de la femme qui est courbé.

D’ailleurs le mot « ventre » est utilisé juste après.

On peut donc effectivement voir ici qu’il y a une allusion au corps.

Et enfin au dernier vers, au vers 4, il y a une métaphore de la rosée qui « brûle de fleurir », c’est-à-dire qui a hâte de se développer, de se propager voir même de prendre possession de l’herbe.

Grâce à cette métaphore de la rosée, on peut dire qu’Eluard exprime également le désir et la passion pour la femme, d’où le terme brûler qui est utilisé au vers 4.

Maintenant on va passer aux diverses autres interprétations qui ont été proposées.

On a pu trouver par exemple, dans le dossier folio +, p 206 que « Le poème « l’arbre-rose », […] consacre le débordement des forces vitales et annonce l’imminence d’une régénération » De plus, « la dimension cosmologique rejoint discrètement […] l’évocation du corps de la femme, promesse d’un accomplissement ».

Et enfin, Brigitte Wagneur Gavalda, auteur du prépabac 2014, (et professeur agrégée de lettres classiques au lycée Carnot) a écrit : « Dans « l’arbre-rose », chaque vers utilise la nature : « la terre », « le ciel », « les champs », « l’herbe », « la rosée », pour évoquer la fécondité » .

Cette idée est certainement inspirée du dessin.

Conclusion : Pour conclure, que ce soit pour le dessin ou pour le poème, on peut voir dans chacun d’eux des références à la femme, et au désir.

On peut également trouver des références historiques ainsi que la thématique de l’espace, du lieu et de la nature.. »

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