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Commentaire épictète entretien

Publié le 06/11/2012

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L'homme qui n'est sujet à aucune entrave est libre, lui qui a toutes choses sous la main, à son gré. Mais celui que l'on peut entraver ou contraindre, à qui l'on peut faire obstacle, celui que l'on peut malgré tout jeter dans quelque difficulté, celui-là est esclave. Et quel est l'homme qui est affranchi de toute entrave? Celui qui ne désire rien de ce qui lui est étranger. Et quelles choses sont étrangère? Celle qu'il ne dépend pas de nous ni d'avoir, ni de n'avoir pas, ni d'avoir avec telles ou telles qualités, ou en telles ou telles conditions. Donc le corps nous est étranger, ses membres nous sont étrangers, la fortune nous est étrangère. Si, par conséquent, tu t'attaches à quelqu'une de ces choses, comme à un objet personnel, tu recevras le châtiment que mérite celui qui désire ce qui lui est étranger. Telle est la route qui conduit à la liberté : la seule qui délivre de l'esclavage.   ÉPICTÈTE, Entretien             Ici, l'auteur donne à réfléchir sur ce qu'est réellement la liberté et sur le conséquences de l'avidité. D'après Epictète, pour être libre, il faut se libérer de toute contrainte et pour cela, il ne faut pas désirer ce que l'on ne peut atteindre. Dans ce texte, il commence par donner sa conception de la liberté en opposant l'homme libre à l'esclave, puis il l'éclairci en répondant aux questions que pourrait susciter cette définition, avant de mettre en garde l'homme qu'il considère comme un esclave et lui indiquer comment regagner sa liberté.   On peut ici se demander qu'est-ce qu'être libre? Est-ce de ne pas désirer ce qui nous est étranger? Et notre avidité peut-elle nous priver de notre liberté?         Dès le début du texte, on remarque l'opposition de la définition de la liberté et de celle de l'esclavage. Être libre signifie n'est soumis à aucune contrainte. Ici, Epictète respecte cette définition tout en la précisant. C'est pour lui avoir à disposition ce que bon lui semble. Mais on peut cependant remarquer l'imprécision du terme « chose « et se questionner l'importance de ce mot plutôt qu'un autre. Cela peut renvoyer à de nombreux faits, ob...

«   On peut ici se demander qu'est-ce qu'être libre? Est-ce de ne pas désirer ce qui nous est étranger? Et notre avidité peut-elle nous priver de notre liberté?         Dès le début du texte, on remarque l'opposition de la définition de la liberté et de celle de l'esclavage. Être libre signifie n'est soumis à aucune contrainte.

Ici, Epictète respecte cette définition tout en la précisant. C'est pour lui avoir à disposition ce que bon lui semble.

Mais on peut cependant remarquer l'imprécision du terme « chose » et se questionner l'importance de ce mot plutôt qu'un autre.

Cela peut renvoyer à de nombreux faits, objets ou autre, ainsi, l'auteur a peut-être choisi de rester vague dans sa définition. On peut relever le « mais » marquant l'opposition entre cette définition et la suivante qui est celle de l'esclavage.

Être esclave a plusieurs significations mais il est ici employé au sens figuré pour exprimer une grande dépendance, l'assujettissement de quelqu'un à quelque chose.

D'après l'auteur, ce sont les contraintes et les obstacles qui nous assujettissent.

Mais on reste ici aussi dans le flou, ne sachant pas de quelles entraves parle l'auteur, un entrave étant ce qui nous retient, nous gêne, nous assujettit, donc quelque chose d'assez général en soit. Dans cette définition assez conventionnelle, on remarque cependant le « malgré tout » qui marque la fatalité.

En effet, celui-là, quoi qu'il fasse, sera soumis aux contraintes et ne pourra lutter contre les difficulté qui le rendent esclave. On peut aussi se demander à qui ramène le « on » qui le jette dans la difficulté? Ce pronom semblerait désigner quelqu'un de plus fort ou plus puissant que lui.

On peut donc rapprocher cette définition de celle de l'homme victime d'un système qui l'oppresse et le force à agir d'une manière qui lui déplaît.

Cet homme faible peut également être l'homme manipulé ; celui qui souffre éternellement de la malveillance des autres. Puis, Epictète précise ces définitions en répondant aux questions que pourrait se poser le lecteur tel que sur le. »

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