Commentaire extrait camus chapitre 6: L’Etranger de Albert Camus
Publié le 28/09/2023
Extrait du document
«
Ce texte est un extrait du chapitre 6 du roman L’Etranger de Albert Camus.
Il relate la scène du meurtre du personnage anonyme de L’Arabe, abattu par Meursault.
Ce passage n’est il pas la preuve d’un tournant irrémédiable dans la vie du narrateur ?
Dans cette analyse, nous découvrirons dans un premier temps les complices du meurtre.
Dans un
second temps, nous nous intéresserons au narrateur, assassin contre sa volonté, qui prend conscience
de son acte.
Dès les premières phrases du passage, nous remarquons que le soleil est omniprésent dans
cette scène.
Le terme « soleil » apparaît dès le début et, est répété 5 fois, alors le personnage L’Arabe,
la victime, n’est cité peu de fois sous deux termes différents « Arabe « et corps inerte ».
L’utilisation
du champ lexical de la chaleur « brulure L4 » « sueur L5 », « brulante L17 » et de la lumière
(étincelante L12 », « éclatante L16 ») renforcent ce sentiment de présence importante.
On a
l’impression que tout est déclenché par le soleil.
Toutes les actions s’enchainent très vite.
L’utilisation
de plusieurs connecteurs de temps évoque la simultanéité des événements « et cette fois L11 », »au
même instant L15 », » d’un coup L14 », « alors L24 ».
L’agression du soleil est aussi auditive.
Le narrateur entend un bruit assourdissant et désagréable.
Avec l’utilisation de la métaphore, il sent le « les cymbales du soleil L16 » ; Un bourdonnement
traverse les oreilles de Meursault avec la présence de l’allitération en S » j’ai secoué la sueur et le
soleil L22 ».
Le narrateur semble dans la confusion complète.
La souffrance du narrateur est renforcée
par l’utilisation des différents éléments de comparaison avec des armes « lame L12 » « glaiveL16 »,
« épée L17 ».
La lumière du soleil semble être me véritable agresseur.
Meursault subit, il n’éprouve
aune émotion.
Toute la narration donne l’impression que le narrateur n’est que la victime d’une suite
d’événements incontrôlables.
On a l’impression de vivre une apocalypse avec l’utilisation de la figure de style de l’emphase « la mer
a chaviré un souffle épais et ardentL18-19 » et de l’hyperbole » le ciel s’ouvrait sur toute son étendue
L19 ».....
»
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