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Commentaire Honoré De Balzac, Les Petits Bourgeois

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

La comédie de la maladie révélée après la présentation générale du personnage
 - Son visage : « Il se saupoudrait le visage d'ingrédients qui simulaient des taches de maladies graves «. Il se grime, comme un
 acteur (« saupoudrait «, « simulaient «) ! on se demande s'il n'en va pas de même de sa « main couverte de lichen «.
 - Ses jambes sont « entortillées dans des linges «, ce qui fait penser à des pansements, à des bandages mal faits.

« saillies violacées, sèches et dures.

2.

Végétal formé par l'association d'un champignon et d'une algue verte, fréquentsur lesrochers et les arbres.

Il y a un jeu de Balzac sur ce double sens pour amener le terme « granits », connotant ladureté et lalongévité.c) Au niveau des mains se trouvent les accessoires : « bâton », pour s'appuyer, puisque Poupillier marche courbé,et « chapeau».

Ce dernier est bien décrit, avec trois objectifs et un complément déterminatif : « le chapeau classique, crasseux,à largesbords, rapetassé » dans lequel tombaient d'abondantes aumônes.

».

Le dernier terme, « aumônes », éclaire ce quiprécède : ona affaire à un mendiant.

Le chapeau est longuement décrit car c'est un instrument de travail ; mais il n'a rien despécial, iltémoigne de la misère de son possesseur.d) « Ses jambes, entortillées dans des linges et des haillons » : il ne porte pas un pantalon à proprement parler,mais plutôt desguenilles indéfinissables (« linges », « haillons »).e) Ses chaussures et sa démarche : « Ses jambes traînaient d'effroyables sparteries ».

L'adjectif « effroyables » esthyperbolique et non descriptif : c'est un appel à l'imagination du lecteur.

Le verbe « traîner » évoque une démarchelente,difficile.

Le sujet du verbe est « ses jambes » et non : « il », comme s'il avait perdu la tête et que ses gestes soientdevenusinvolontaires.

2.

Le comédien a) La comédie de la maladie révélée après la présentation générale du personnage- Son visage : « Il se saupoudrait le visage d'ingrédients qui simulaient des taches de maladies graves ».

Il se grime,comme unacteur (« saupoudrait », « simulaient ») ! on se demande s'il n'en va pas de même de sa « main couverte de lichen».- Ses jambes sont « entortillées dans des linges », ce qui fait penser à des pansements, à des bandages mal faits.b) La comédie de l'âge- Ses mensonges : « Il eut cent ans à compter de 1825, et il en avait réellement soixante-dix ».

Premièreproposition : styleindirect libre.

Mais cela est présenté comme une certitude : les gens le croient.

Deuxième proposition : démenti ;l'auteur révèlela vérité cachée ; « et » a ici une valeur d'opposition très forte.- Sa « main tremblotante », et le fait de se « traîner », « courbé en deux » relève peut-être de la même comédie.c) Un comédien hors pair- « il jouait admirablement la sénilité ».

« Jouer » : lexique théâtral' « admirablement »: Balzac se place ici au pointde vue duspectateur devant un grand acteur.- L'efficacité de ce jeu d'acteur : dans son chapeau « tombaient d'abondantes aumônes ».

Imparfait d'habitude.L'adjectif« abondantes » connote presque la richesse, par opposition à « aumônes ».

Balzac suggère un contraste entre laréalité (larichesse) et l'apparence (la mendicité). 3.

Autres traits de caractère a) L'avarice, trait dominant : « En 1820, l'avarice et sa passion pour le vin furent les deux sentiments qui luirestèrent ; mais ilrégla le second et s'adonna tout entier au premier » Emploi du terme « sentiments » : ironie de Balzac.

Le verbe «s'adonner »signifie : « se livrer entièrement à quelque chose » ; c'est un don total de soi, une passion qu'augmente avec l'âge(vraipsychologiquement).

Exemple : Poupillier « empochait les trois quarts des dons », lors des cérémonies ; il est avide(« les troisquarts ») ; le verbe « empocher » est polysémique : il récoltait l'argent et le mettait dans sa poche au sens propre(on voit legeste).b) L'alcoolisme, trait second, mais dominé : il le « régla ».

« Il buvait le soir », « il s'endormit pendant vingt ans dansles bras del'ivresse, sa dernière maîtresse ».

Ordinairement, c'est l'amour qui est comparé à une ivresse (on parle de l'ivresse. »

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