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commentaire la princesse de cleve

Publié le 06/04/2021

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« Je vous adore je vous hais, je vous offense, je vous vous demande pardon, je vous admire, j’ai honte de vous admirer. » L’amour…, un sentiment rempli de tourment et de passion. Le texte que nous allons étudier est extrait du roman historique La Princesse de Clèves, écrit par Mme de Lafayette en 1678. Mme de Lafayette fait partie du classicisme. Les auteurs de ce mouvement se méfient de l’amour et le voient comme une chose qui nous fait perdre nos moyens. Toute l’histoire se passe à la cour, au XVIIe siècle, sous le règne d’Henri II. C’est un roman rempli de concessions et de tourments, avec une héroïne jonglant sans cesse entre son cœur et sa vertu. Cet extrait est la dernière scène de rencontre en Mme de Clèves et le Duc de Nemours. M. de Clèves est mort, Mme de Clèves c’est retiré à la campagne. Elle avoue tous les sentiments qu’elle éprouve à Nemours mais lui dit également qu’elle ne peut se résoudre à être avec lui. Nous verrons en quoi cette scène nous montre l’impact de la raison sur ce sentiment coupable qu’ait l’amour. Dans un premier temps, nous observerons la déclaration d’un amour coupable, dans un second temps, nous montrerons que l’amour est un sentiment instable puis la victoire de la raison sur la passion. Dans une première partie, nous allons voir que cet extrait fait preuve d’une déclaration d’amour, qui, apparait comme coupable. Nous remarquerons tout d’abord les doutes et les déceptions de l’héroïne. En effet, nous retrouvons un sentiment d’insatisfaction avec « la faible récompense » (l.1) On retrouve également la répétition de « malheur » (l.5) Mme de Clèves éprouve également de la « honte » ligne quatre. Elle est inquiète du fait que la passion de M. de Clèves pour elle-même ne soient ne soit que passager et ne tardent à disparaitre lorsqu’ils se marierons on remarque cela lorsqu’elle dit « voir certainement s’éteindre cette passion » ou encore « les obstacles ont fait votre constances » (l.13). Elle compare également son défunt mari à son amour impossible, elle considère d’ailleurs que la passion de M. de Clèves « n’aurait subsister parce qu’il n’en aurait pas trouvé en moi » (l.12) et, que, sachant ses sentiments pour Nemours elle n’aurait « pas le même moyen de conserver » (l.12-13) sa passion. Nous pouvons donc dire qu’elle ne fait pas confiance en la passion du Duc de Nemours et qu’elle ne voit aucune différence entre elle et les autres femmes tout en restant flatté de l’amour qu’il lui porte.

« Dans une seconde partie, nous observerons en quoi l’amour est un sentiment instable. Tout d’abord, nous verrons ce que Mme de Clèves reproche à Nemours.

Tout d’abord, elle lui reproche de ne pas être aussi pure et vertueux qu’elle sur le sentiment amoureux.

L’héroïne reproche aussi à son passionnelle amour d’avoir plusieurs passions avec plusieurs femmes différentes à son compte et donc d’être trop facilement charmé.

Là encore elle rappelle qu’elle ne fait pas confiance au sentiment du Duc.

Dans la phrase : « vous avez déjà eu plusieurs passions ; vous en auriez encore ; je ne ferais plus votre bonheur » (l.20), Mme de Lafayette à utiliser un parallélisme.

On retrouve également le champ lexical de la souffrance avec « douleur mortelle » (l.22), « souffrit »(l.23), « cruelles peine » (l.24), « maux », … Mais également l’hyperbole de « douleur mortelle » puisqu’une douleur ne peut être mortelle.

La répétition de malheur est là encore présente. Dans cette seconde sous-partie, nous analyserons l’instabilité qu’elle trouve dans l’amour qui brule entre M.

de Nemours et Mme de Clèves.

Tout d’abord, nous relevons une hyperbole : tout le monde aime Nemours l’auteur insinue, ici, que M.

de Clèves est universellement aimé ( « toutes les femmes souhaitent de vous attacher » l.26, « peu à que vous ne plaisiez » l.26, …) Mme de Clèves se sent aussi inferieur par rapport à toutes les femmes et est dévorée par la jalousie de l’intérêt que le Duc de Nemours pourrait porter un jour à une autre femme.

Elle remet encore en doute la fidélité et la sincérité de son amant : « je vous croirais toujours amoureux et aimé » (l.23), et ne se sent pas assez importante pour pouvoir s’affirmer : « je ne sais même pas si j’oserais me plaindre » (l.29).

L’héroïne fait aussi appel à l’importance que les personnes extérieures pourraient penser de son mariage avec Nemours et rappel la culpabilité qui l’anime chaque jour de sa vie (« voir M.

de Clèves vous accuser de sa mort, me reprocher de vous avoir aimée, vous avoir épousé » l.33) ce qui montre que malgré qu’il soit mort elle a un respect considérable pour lui.

De plus elle affirme qu’une quelconque relation, qu’elle soit d’ordre du mariage ou secrète, elle n’est pas seulement impensable mais aussi une chose horrible et répugnante à ses yeux (« il est impossible […] de passer par-dessus des raisons si fortes » l.34).

Nous pouvons dire que l’héroïne n’a pas confiance en l’amour.

C’est une des raisons pour laquelle elle ne cèdera pas à la passion. Dans une dernière partie, nous allons observer comment la raison de Mme de Clèves va prendre le dessus sur sa passion. Tout d’abord nous verrons quelles sont ses passions.

En effet, Mme de Clèves que « les passions peuvent me conduire » (l.18) ce qui montre qu’elle a tout de même du mal à leur résister et que cela lui coute.

M.

ce Nemours qualifie son caractère comme « une vertu austère » (38-39) qui « n’a point d’exemple ».

Le Duc remet en question l’éducation de sa mère lui a portée et sa façon d’agir très peu commune.

Ensuite, Nemours essaie de convaincre sa bien aimée que mettre ses principes de coté pour pouvoir faire son propre bonheur, il se fiche de savoir si elle est heureuse tant que lui l’est (« j’espère que vous les suivrez malgré vous » l.40).

De plus il ne croit pas que Mme de Clèves arrivera à tenir ses « résolutions ».

Pour lui, on ne peut pas « résister à ce qui nous plait, et à ce qui nous aime » (l.38).

Le fait que Mme de Lafayette utilise la première personne du pluriel montre que le Duc part du principe qu’il plait à Mme de Clèves, il parle pour lui et elle ainsi que pour toutes les personnes qui sont victimes de la passions amoureuses.

Pour finir, nous montrerons qu’elles sont les raisons pour lesquelles la princesse de Clèves est tant respectueuse vis-à-vis de son mari et d’elle-même.

Pour commencer, elle affirme que la situation dans laquelle ils se trouvent la rend malheureuse : « un état qui me fait crime » (l.47), « quelque violence qu’il me coute » (l.46).

On retrouve aussi le champ lexical de la violence (« crime », « violence », « vaincrai » ...) Elle explique également qu’elle se rend compte de la difficulté de ce qu’elle s’impose mais que malgré cela elle fera tout ce qui en son pouvoir pour ne pas céder, elle « sais bien qu’il n’y a rien de plus difficile » (l.41) et qu’elle « ne vaincra jamais mes scrupules » (l.44-45) mais que néanmoins, elle se « priverai » de la vue de M de Nemours.

Elle se « défie » de ses forces et de ses raisons, elle prend cela comme un jeu qu’il ne faudrait en aucun cas perdre.

Pour elle, c’est aussi un « devoir » (l.44).

La veuve ajoute même qu’elle se. »

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