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commentaire le loup et le chien

Publié le 02/06/2013

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Lecture analytique n°2 : Le Loup et le Chien, 1668, Jean de la Fontaine. Dans cette oeuvre Jean de la Fontaine raconte une discussion à propos du mode de vie entre un loup et un chien. Le but de l'auteur est de faire réfléchir sur le prix de la liberté. Cette fable est un apologue narratif à visée argumentative. I L'art de la composition. A) Le récit. Le récit encadre la fable du v1 à 12 et au v41. Les verbes d'actions sont principalement au présent de narration : « aborde « v10, « rencontre « v3, « s'enfuit « et « court « v41. Cela actualise la scène, comme si cela se déroulait sous nos yeux. On repère au v41 des verbes d'actions coordonnés « maître Loup s'enfuit et court encore «. Ce qui donne un effet de rapidité à la fuite. On repère des verbes introducteurs de dialogue au passé simple. « il vit « v32, verbe voir au passé simple puisqu'il marque le retournement du loup. On repère aussi un verbe au plus-que-parfait « qui s'était fourvoyé « v4, il s'agit d'un retour dans le passé. Aucun détail superflu n'est ajouté à la situation du chien. B...

« bavard et il utilise différents temps. On a principalement le pr ésent, le futur et   l’imp ératif. Au v16 il s’agit d’un pr ésent de g énéralit é. Du v20  à 27, le temps est le futur,   il est utilis é pour d écrire l’avenir positif du loup. Du v15  à 21 l’imp ératif est utilis é pour   persuader le loup, il s’agit d’un conseil, d’une invitation. II L’argumentation. A) Le discours du chien. 1) La condition du loup. Le chien commence par  évoquer la condition du loup avec des termes p éjoratifs   «   mis érables, cancres, h ères et pauvres diables   » v16  à 17, «   Rien d’assur é   ; point de   franche lipp ée   : Tout  à la pointe de l’ épée.

  » v19  à 20  évoque les risques du loup. Ces   deux expressions sugg èrent les risques encourus pour survivre   : la faim et la mort   violente. Le chien oppose le pr ésent et le futur positif du loup entre le v18 et le v21. Le   terme  élogieux «   beau sire   » v13 est utilis é pour persuader, la politesse renforce la   persuasion. 2) La condition du chien. Les actions  à accomplir sont introduites par l’expression «   presque rien   » qui insiste   sur leur facilit é et leur raret é. Les actions du chien sont r ésum ées  à 3 infinitifs   «   donner   », «   flatter   » et «   complaire   ». Les gens portant b âtons et mendiants  évoquent   des adversaires peu dangereux et peu nombreux. Il y a un chiasme au v25 «   Flatter   ceux du logis,  à son ma ître complaire.

  » il met en valeur les verbes au d ébut et  à la fin   du vers soulignant ainsi la facilit é des t âches. Il s’agit d’une sin écure (tr ès peu de   t âches  à faire). Dans son argumentation le chien insiste sur la nourriture comme au   v27 «   force reliefs de toutes les fa çons   ». Le chien donne des exemples pr écis de   nourriture «   os de poulets, os de pigeons   ». Il y a une hyperbole au v29 «   maintes   caresses   », cela accentue la douceur de vivre du chien. Peu de travail, beaucoup  à   manger et une vie douce. Les inconv énients de la vie du chien sont soigneusement   é cart és. Au v33 la r éponse du chien est r éduite  à sa plus simple expression «   rien   »,   2 è me  r éponse vague «   peu de chose   » et 3 è me  r éponse «   Le collier dont je suis attach é   »  . »

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