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Commentaire Les Conquérants (Les Trophées) Heredia

Publié le 06/10/2013

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Commentaire 13/03/2013 Les Conquérants (Les Trophées) Heredia 1893     Descendant d'un conquistador, José Maria de Heredia écrit ici un sonnet sur la conquête de l'Amérique. Ce poète s’inscrit parfaitement dans la lignée des parnassiens. Ce mouvement est une réaction devant les excès sentimentaux du romantisme. Il préfère la retenue et l'impersonnalité, Il rejette absolument l'engagement social et politique de l'artiste. Ce mouvement réhabilite aussi le travail acharné et minutieux de l'artiste - par opposition à l'inspiration immédiate du romantisme.. Les conquérants est un poème issu du recueil Les Trophées ecrit en 1893, unique recueil du poète comprenant 118 sonnets qui retrace l’histoire du monde comme les conquerants dans ce poème. Le poète s’attarde ici à la description des voyages et des conquistadors.   LECTURE Nous verrons quel est le rôle de ce poème ? Nous parlerons de : la structure de ce poème, puis de l’exotisme de la conquête, enfin nous parlerons de l’image du conquérant.

 

« I) Structure du poème   Tout d'abord, ce poème est un sonnet, il est composé de deux quatrains et de deux tercets. Dans ce poème, les rimes des quatrains sont embrassées c'est a dire qu'ils sont sous la forme ABBA.

Les rimes des tercets sont sous la forme CCD EDE.

Les deux quatrains et les deux tercets s'oppose entre le jour et la nuit Mais aussi la chute : le dernier vers du sonnet doit apparaître comme une brève conclusion, brillamment formulée.

Ce sera une image expressive résumant le tableau décrit par le poème, une formule satirique spirituelle (une "pointe"), un effet de surprise, une sorte de morale éclairant le sens du texte.   II) L'exotisme de la conquête Ce texte présente au lecteur de nombreux et différents paysages qui rappellent les voyages des conquistadors. Les lieux sont de plus en plus éloignés .lls partent tout d'abord de la ville de portugaise Palos de Moguer. Cipango est ensuite citée.

Cet ancien nom du Japon fait référence au voyage de Christophe Colomb qui cherchait au départ de son expédition à rejoindre le Japon.

Les bords mystérieux du monde Occidental restent un mystère, car, dans les siècles précédents, lorsque l'on pensait que la terre était plate, les hommes étaient persuadés que le monde possédait deux limites, deux gouffres où ils avaient peur de tomber avec leurs embarcations.

La mer des Tropiques marque le voyage dans l'Océan de manière géographique.

Le fond de l'Océan enfin indique le point le plus lointain, un certain point de non-retour.

Pour parvenir à ces destinations, les conquérants sont comparés à des oiseaux « Comme un vol de gerfauts ».

Ces oiseaux quittent leur terre, ce qui donne au texte une idée de libération de ses liens, de sa terre natale.

De plus, le texte est empreint d'un champ lexical du fabuleux, qui donne au texte une idée de légende.

Hérédia s'intéresse aux légendes des trésors cachés au Japon grâce à sa personnification.

L'occident est lui, paradoxalement, dans l'inconnu «. »

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