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Commentaire Madame Bovary

Publié le 11/05/2025

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« Proposition de corrigé – commentaire Gustave Flaubert, Madame Bovary (1857) Introduction [cette mention ne doit pas paraître] Madame Bovary est un roman publié en 1857 par Gustave Flaubert, un écrivain du XIX e siècle.

Au cours de ce siècle, un mouvement littéraire est très répandu : il s’agit du réalisme, porté par Flaubert, entre autres.

Ce mouvement se distingue par une volonté de donner à voir le plus fidèlement possible les mœurs de la société et les habitudes.

Madame Bovary met en lumière Emma, une jeune provinciale normande, mariée à un médecin, Charles.

Pour fuir l’ennui de la vie maritale, Emma se met à la recherche d’aventures sentimentales, qu’elle trouve en la personne de Rodolphe.

Dans l’extrait proposé à l’étude, la troisième partie du chapitre VIII, incapable de rembourser les dettes qu’elle a contractées et abandonnée par son amant, Emma a avalé une forte dose d’arsenic.

Flaubert dépeint alors son héroïne agonisante dans ce qui constitue les dernières lignes du roman. Il s’agira donc de se demander : comment la mort réaliste et tragique d’Emma témoigne-telle de la vision désenchantée de Flaubert sur la condition humaine ? Dans un premier temps, nous étudierons la mort réaliste de l’héroïne, à savoir Emma.

Dans un deuxième temps, il sera question de montrer que ce dénouement est placé sous le signe du tragique.

Enfin, nous montrerons qu’il s’agit d’une fin ironique et dérisoire sous la plume de Flaubert. *** III.

Une fin ironique et dérisoire de la part de Flaubert [ces mentions ne doivent pas paraître] 1.

Une présence ironique de la religion qui soutient une héroïne volage 2.

Les actions ridicules d’une héroïne 3.

Une représentation dérisoire d’une héroïne grotesque Enfin, il semblerait bien que Flaubert propose une fin ironique et dérisoire de son héroïne, mais aussi de son roman. Tout d’abord dans ce passage, l’auteur a à cœur d’installer une présence ironique de la religion qui épaule une héroïne volage.

En effet, l’ensemble de l’extrait est présenté sur le mode de la veillée funèbre.

Alors qu’Emma agonise, un prêtre l’observe attentivement, comme le montre la négation totale dans : « Le prêtre ne manqua point d’en faire l’observation ».

Celle-ci est d’emblée présentée comme étant apaisée, mais Flaubert insère une comparaison ironique qui rapproche Emma de la religion, alors même qu’elle représente la débauche et l’infidélité.

Il écrit : « comme si le sacrement l’eut guérie », en parlant de l’extrême-onction.

Le comique de situation, qui joue sur le ridicule de ce qui est en train de se passer, renforce la teinte ironique du passage.

En effet, alors qu’Emma agonise, le prêtre reprend tout à coup ses prières.

On peut lire : « A mesure que le râle devenait plus fort, l’ecclésiastique précipitait ses oraisons ».

L’accélération du temps rend comique cette scène, pourtant bien loin du rire, comme le montrent le complément circonstanciel de temps « à mesure » et le verbe « précipiter » à l’imparfait.

Enfin, ce comique de situation ressort dans la comparaison des prières latines, dites « syllabes latines, qui tintaient comme un glas de cloche ».

La scène est alors rythmée de manière très effrénée mais aussi ridicule – la cloche sonne symboliquement la fin d’une héroïne débauchée. Également, Flaubert met en scène les actions ridicules d’Emma, en proie à l’agonie.

Cela renforce la tonalité ironique et dérisoire au cœur de la scène.

En effet, alors que le.... »

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